IL ETAIT UNE FOIS ASPRES SUR BUËCH Hautes Alpes
Aspres-sur-Buëch, est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Entourée par les communes d'Aspremont, La Faurie, et Veynes, Aspres-sur-Buëch est située à 26 kilomètres, au sud-ouest de Gap. Elle est située à 750 mètres d'altitude. Le sommet de la commune culmine à 1492 mètres, sur les crêtes dominant, le bois de Saint-Apôtre, aussi appelée La Longeagne. Le Buëch, dans sa branche du Grand Buëch, affluent de la Durance et sous-affluent du Rhône, traverse le village.
La commune est située à l'intersection de la départementale 1075 (ancienne route nationale 75) reliant Grenoble à Sisteron par le Col de la Croix-Haute et de l'axe constitué par les D 993 et 994A, puis 994, reliant Valence à Gap et Briançon.
La commune est dotée d'une gare ferroviaire desservie par les trains express régionaux reliant Grenoble à Gap (T.E.R. Rhône-Alpes) et sur la ligne Paris - Briançon (par Valence).
La commune est arrosée par le Buëch, ainsi que par le Canal des Patègues. Elle fait intégralement partie du bassin versant du Rhône. Le nom de la localité est attesté sous la forme de Aspériss en 1171. Cette commune s'appelait autrefois Aspres-lès-Veynes. Elle se nomme désormais Aspres sur Buëch.
L'adjectif occitan aspre, directement dérivé du latin asper, désigne, comme le français âpre, ce qui est dur, rude, rêche, raboteux, au sens propre ou figuré. Un « aspre mont » est une montagne d'aspect rude. Il est également admis que le terme aspres signifie « terrasses ». Les toponymes qui en dérivent sont généralement des « hauteurs escarpées ».
L’appellation sur-Buëch fait référence bien sur, à la rivière qui traverse la commune. Le site est occupé depuis le néolithique (grottes des gorges d’Agnielles). Oppidum gaulois (Serres-la-Croix), puis camp romain (montagne des Eygaux). Le bourg, propriété des comtes de Die, fut rétrocédé au XIIe siècle aux Aix-Artaud de Montauban. Au 11 eme sièc le, le monastère de Saint-Géraud-d’Aurillac y créa un prieuré sous le patronage de Saint Géraud. Le retable provient de l’ancienne chartreuse de Durbon (dont les biens furent dispersés à la Révolution). En 1939-1940, des Républicains fuyant la guerre d'Espagne ont été regroupés sous surveillance, à Pont la Dame, qui est depuis un centre de formation de jeunes délinquants, à la conduite de véhicules de travaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy y installa un centre de rassemblement. Un complément informatif, des réfugiés espagnols furent internés (ils ne pouvaient sortir), jusqu'en juin 1942. Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jed-burgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemandes, et notamment sur les voies de communication. Disposant d'environ 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban, libère Sisteron le 19 août et continue en direction de Gap d’un côté, et vers Crest de l’autre, en passant vers Aspres-sur-Buech. Un groupe allemand y mène un combat de retardement, mais ne résiste qu’une journée : le bilan est de 6 tués et 11 blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand. Aspres-sur-Buëch est donc libéré le 20 août. Pendant quelques mois, un centre logistique américain y est installé. Le monument aux morts des Première Guerre, et Seconde Guerre mondiales, est situé en haut d'une colline, en centre ville, d'où il surplombe le village.
La mairie arbore un cadran solaire contemporain, réalisé par des moines orthodoxes.
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