Abbaye de Boscodon
Août 2013 - petite viste de l'abbaye proche du lac de savine
L'abbaye de Boscodon
Découvrez l'abbaye de Boscodon dans les hautes alpes.
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LAC de SERRE PONCON ,EMBRUN et sa Région
Par la clue de Barles nous arrivons au lac de Serre-Ponçon puis Embrun , Abbaye de Boscodon ,Guilllestre et le Mont Dauphin
L'abbaye de Boscodon, France - Аббатство Боскодон
Казалось бы - старичок, а силы-то как у молодого!
IL ETAIT UNE FOIS L'ABBAYE DE BOSCODON Hautes Alpes
L'abbaye Notre-Dame de Boscodon est une abbaye du XIIe siècle, devenue bénédictine au XVe siècle, et abritant au XXIe siècle la communauté Saint-Dominique. Située dans les Hautes Alpes, à 1.150 métres d'altitude, elle est monument historique. Fondée en 1142, l'abbaye de Notre-Dame de Boscodon est bâtie par des moines cénobites, de l'Ordre monastique de Chalais, grâce aux dons du seigneur local, Guillaume de Montmirail. Ces moines ont succédé à des ermites rassemblés autour d'un certain Guillaume de Lyonne. La donation initiale, datée de 1132, s'est déroulée en présence de Guillaume de Bénévent, futur archevêque d'Embrun. En 1303, alors que Chalais passe sous la dépendance de la Chartreuse, Boscodon devient chef d'ordre ; puis, au début du XVe siècle, bénédictine.
Les moines vivent de l'exploitation de la forêt du domaine, et de l'élevage de moutons.
L’abbaye de Boscodon possédait par ailleurs, aux Mées, le prieuré de Paillerols à partir du XIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, au moment de la Commission des Réguliers, l'abbaye est rattachée à l'archevêché d'Embrun, et une partie de ses bâtiments est détruite.
Pendant la Révolution française, l'abbaye et ses domaines deviennent propriété nationale. Joseph Berthe acquiert les bâtiments. Un hameau se construit autour de l'abbatiale qui devient écurie, étable, logement. Au XXe siècle, les habitants quittent progressivement le hameau.
L'initiative et l'inspiration, dès le départ, de la renaissance de l'abbaye (1972), ont été le fait de l'ordre des Dominicains, rapidement rejoint par diverses congrégations religieuses et par des laïcs. L'abbaye est la propriété d'une association reconnue d'utilité publique qui en assure la restauration et en promeut les animations : « Association des Amis de l'Abbaye de Boscodon ». Sœur Jeanne Marie, membres fondatrice de cette association, a œuvré pendant plus de quarante ans afin qu'il redevienne un lieu de culte. Des sœurs et des frères dominicains s'installent alors dans les lieux et entament les travaux de restauration avec de nombreux bénévoles. Sœur Jeanne-Marie en guide la renaissance pour en faire un lieu d’accueil ouvert à tous. La communauté (qui compte des femmes et des hommes de plusieurs congrégations), et l'Association propriétaire proposent des célébrations, des concerts, des conférences, moments de dialogue privilégié avec les touristes de passage. Sœur Jeanne-Marie est morte dans la nuit du 6 au 7 juin 2013 à Embrun, tout près de Boscodon qu'elle n'avait plus quitté depuis 1972. Les travaux de restauration ont débuté en 1972 et sont pratiquement achevés après l'inauguration du cloître en 2012. Ils sont dirigés depuis 1980 pour les travaux de restauration par l'Architecte en chef des monuments historiques et, pour les travaux de conservation, par l'Architecte des bâtiments de France territorialement compétents. En 1974, les parties des bâtiments acquises par « l'Association des Amis de l'Abbaye de Boscodon » furent classées au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, ce qui permit de commencer leur restauration. Les protections en vigueur au titre des monuments historiques concernent l'ancien cellier, classé par arrêté du 8 juin 1989, et les anciens bâtiments de l'abbaye, classés par arrêté du 9 mars 1999.
Enfin, l'achat de petits terrains proches de l'abbaye lui donne plus d'espace et ouvre des possibilités futures....
Abbaye de Boscodon (Hautes-Alpes)
La moitié du paradis. Abbaye de boscodon, le mystère du bâtiment.
Pic de Morgon / Grand Morgon Hautes Alpes
Le Cirque du Morgon et L'Abbaye de Boscodon
D!CI TV : Une femme disparue dans le massif du Morgon
Vous le savez depuis hier vers 14h30-15h00, une femme de 65 ans, membre d'un groupe de 5 personnes a disparue dans le secteur du Grand Morgon.
Elle a été est perdue de vue par ses amis lors de la descente du Grand Morgon, secteur du relais et de la bergerie, commune de Crots. Elle n'a pas été retrouvée et d'importantes recherches sont en cours et ce soir la gendarmerie lance un appel à témoin:
Cette personne est atteinte d'une légère surdité.
Ses amis ont pris contact avec des randonneurs lors de leurs recherches initiales.
Ces derniers ainsi que toute personne l'ayant croisée ou ayant des informations sont invités à se faire connaître au plus tôt auprès de la gendarmerie d'EMBRUN au 04.92.43.16.02. ou en composant le 17.
Description physique :
- Femme de type européen, de corpulence mince, taille d'environ 1,60 m, cheveux noirs mi-longs (avec une pince dans les cheveux).
Elle était vêtue :
- d'un ensemble de marque ADIDAS de couleur noire avec bande blanches sur les cotés. (pantalon de survêtement et t-shirt à manches courtes).
- éventuellement d'une veste ADIDAS blanche avec bandes noires sur les manches,
- d'une casquette rouge avec logo Caisse d’Epargne.
- de chaussures de marche de couleur beige.
Elle portait également un sac à dos gris et rouge de petite contenance ainsi que des lunettes de soleil à monture en plastique noir.
Photos ci jointes prises le jour de sa disparition.
Dans le Morgon les recherches s'amplifient pour tenter de retrouver vivante une dame de 65 ans portée disparue depuis hier en fin d'après-midi sur ce Massif du Morgon. Les recherches sont vastes, de Crots, au dessus de l'Abbaye de Boscodon, jusqu'aux hauteurs du Morgon sur la commune de Pontis. Des moyens de recherches aériens et terrestres sont coordonnées entre les CRS et les gendarmes.
30 personnes sont engagées dans l'opération depuis hier.
L'inquiétude c'est de ne pas trop savoir ce qui lui est arrivé. Est ce qu'elle a eu un choc? un accident? explique un secouriste sur place. Avant de poursuivre:
Pour la personne qui nous concerne, il s'agit d'une dame avec 4 amis qui se sont garés au parking du grand clos et qui ont emprunté le sentier jusqu'au pic du Morgon. Sur la descente, cette personne a pris plus d'avance et la dernière fois que ses amis l'ont vu c'est près d'une bergerie dans la descente.
Ce groupe de randonneurs serait originaire de l'Ain.
- See more at:
Chorges, L'eau en partage par les films du grand large
Histoire de la ville de Chorges, et de sa relation à l'eau.
Cirque de Morgon - Hautes-Alpes
Extrait du dvd pour aller de l'Abbaye de Boscodon au Cirque de Morgon.
Sentiers en pente douce au début pour s'accentuer de plus en plus ensuite.
ET CAETERA Abbaye de Boscodon 2015
Installation au coeur de l'abbatiale de l'Abbaye de Boscodon d'un vol de 20.000 origamis de type Colombe de la Paix.
Randonée Grand morgon novembre 2015
Voici une petite vidéo qui illustre la randonnée que nous avons effectués le 14 novembre 2015, cette randonée est celle du grand morgon sommet emblmatique de l'embrunnais et très facile d'accès sans dificultés majeures. Le circuit que nous avons réalisez a été celui de la boucle partant du parking de pré clos, puis en arrivant au cirque de morgon nous avons continué par le pic avant de redescendre par les crêtes de de revenir a pré clos. A noter la cascade du début ne se trouve pas a morgon mais vers chateauroux les alpes (05), c'est la cascade de la pisse accessible en voiture avec 15 minutes de marche tranquille.
IL ETAIT UNE FOIS LES CROTS Hautes Alpes
Les Crots, est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la zone périphérique du parc national des Écrins.
Jusqu'en 1970, la commune s'appelait Les Crottes, francisation du nom occitan Las Cròtass, nom désignant toutes sortes de souterrains, notamment des caves où entreposer des provisions. Par souci d'euphonie, le nom a été réduit à Crots.
La commune s'étend du lac jusqu'à la ligne de crète qui relie, au sud, le Grand Morgon (altitude 2 326 mètres) au Grand Bérard (3 042 mètres), dans le massif du Parpaillon. Le point culminant de la commune est le mont Pouzenc, à 2 898 mètres d'altitude. Les autres sommets de la commune sont le pic de Charance (2 316 mètres), le Gros Ferrand, le Petit Ferrand, la Tête de la Gipière (2 443 mètres) et le Joug de l'Aigle (2 494 mètres).
Le col de la Rousse et le col des Olettes donnent accès à la vallée de l'Ubaye par des chemins de montagne.
Le territoire actuel de Crots suit les destinées du comté de l'Embrunais, appartenant au comté de Provence, au comté de Forcalquier puis au Dauphiné à partir du XIIIe siècle.
Le village des Crottes était déjà formé en commune en 1198. À l'origine, l'habitat se situait sur les hauteurs, aux environs du hameau actuel de Saint Jan, sur une voie antique qui courait du Piémont en Provence en rive gauche de la Durance, par les Orres, Boscodon et la « moutte » de Montmirail.
Le plus ancien seigneur des Crottes connu, est Guillaume d'Embrun, mentionné en 1166. En 1319, le seigneur est autorisé par son suzerain à dresser des fourches patibulaires à ses armes. Un peu après 1416, la dynastie des Embrun est remplacée par celle de la Villette.
La famille de Rame lui succède vers 1530.
À côté de cette seigneurie majeure qui avait droit de haute et de basse justice, on trouve des seigneuries secondaires et d'autres petits fiefs, notamment celui de la Tour de Beauregard, au village.
Riche en forêts et en pâturages, la commune a toujours fait preuve d'une très grande indépendance. Le territoire actuel de Crots comporte deux anciens mandements médiévaux : celui des Crottes, et celui de Montmirail. C'est sur le territoire de Montmirail que fut fondée en 1130, grâce aux libéralités de Guillaume, dernier seigneur du lieu, l'abbaye de Boscodon. Celle-ci, magnifique témoin de l'architecture romane, restaurée à partir de 1972, est devenue un élément majeur du patrimoine local.
La partition du mandement de Montmirail entraîna d'interminables procès entre la commune des Crottes et ses voisins, l'abbaye de Boscodon et la commune de Savines, pour le contrôle des forêts. L'un de ces procès, l'affaire de la Magnane, se solde en 1899 par une victoire des Crottes, après presque quatre siècles de procédure.
En 1368, une invasion des Provençaux pillent les territoires de Savines, des Crottes et d'Embrun, et endommage le château de Picomtal.
Au XIVe siècle une enceinte fortifiée, aujourd'hui disparue, est édifiée autour du village. À l'intérieur est érigée une église romane dédiée à Saint Laurent, patron du village, inscrite, comme le château de Picomtal, à l'inventaire des monuments historiques. Au XIXe siècle, une chapelle de pénitents noirs existait encore au village principal.
La commune est orientée à l'ubac, disposition peu favorable climatiquement. Cependant elle est protégée des vents du nord par les sommets qui lui font face. Le sol est largement constitué de marnes et de gypses, matériaux peu aptes à la culture et très instables. Le vallon de Boscodon en est le signe le plus visible.
Château de Picomtal
Un lieu paisible et un accueil chaleureux.
Ne pas oublier de visionner la vidéo qui décrit la restauration du château..
Félicitations aux propriétaires pour avoir entrepris ce travail phénoménal afin de conserver une partie de notre histoire.
Abbaye de Boscodon. Magnifiques vergers 2nd part. Stop & Go . Xtremesoaring 3D.
Fondée en 1142, l'abbaye de Notre-Dame de Boscodon est bâtie par des moines cénobites de l'Ordre monastique de Chalais[1] grâce aux dons de Guillaume de Montmirail. Ces moines ont succédé à des moines, sans doute ermites, rassemblés autour d'un certain Guillaume de Lyonne. La donation initiale, datée de 1132, s'est déroulée en présence de Guillaume de Bénévent, futur archevêque d'Embrun[2]. En 1303, elle devient l'ordre de Chalais et passe sous la dépendance de la Chartreuse[3]. L'abbaye de Boscodon devient chef d'ordre puis, au début du xve siècle, bénédictine.
Les moines vivent de l'exploitation de la forêt et du domaine, et de l'élevage de moutons.
L’abbaye de Boscodon possédait par ailleurs, sur la commune de Les Mées (Alpes-de-Haute-Provence), le prieuré de Paillerols à partir du xiie siècle.
Au xviiie siècle, au moment de la Commission des Réguliers, l'abbaye est rattachée à l'archevêché d'Embrun, et une partie de ses bâtiments est détruite.
Pendant la Révolution française, l'abbaye et ses domaines deviennent propriété nationale. Joseph Berthe acquiert les bâtiments. Un hameau se construit autour de l'abbatiale, qui devient écurie, étable, logement.
Au xxe siècle, les habitants quittent progressivement le hameau. L'initiative et l'inspiration, dès le départ de la renaissance de l'abbaye (1972), ont été le fait de l'ordre des Dominicains, rapidement rejoint par diverses congrégations religieuses et par des laïcs. L'abbaye est la propriété d'une association reconnue d'utilité publique qui en assure la restauration et en promeut les animations : « Association des Amis de l'Abbaye de Boscodon » (A.A.A.B.) [4]. Sœur Jeanne Marie est un des membres fondateurs de l'AAAB[5], et a œuvré depuis 40 ans, à l'instigation de son fondateur J. Fatin, afin qu'il redevienne un lieu de culte. Des sœurs et des frères dominicains s'installent alors dans l'abbatiale et entament les travaux de restauration avec de nombreux bénévoles[5]. Sœur Jeanne-Marie en guidera la renaissance pour en faire un lieu d’accueil ouvert à tous. La communauté (qui compte des femmes et des hommes de plusieurs congrégations) propose des célébrations, des concerts, des conférences, moments de dialogue privilégié avec les touristes de passage. Sœur Jeanne-Marie est morte dans la nuit du 6 au 7 juin 2013 à Embrun, tout près de Boscodon qu'elle n'avait plus quitté depuis 1972.
Les travaux de restauration ont débuté en 1972 et sont pratiquement achevés à ce jour. Ils sont dirigés depuis 1980 pour les travaux de restauration par l'Architecte en chef des monuments historiques et, pour les travaux de conservation, par l'Architecte des bâtiments de France territorialement compétents.
En 1974, les parties des bâtiments acquises par l' « Association des amis de l'abbaye de Boscodon »[6] furent classées au titre de la loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques, ce qui permit de commencer leur restauration. Les protections en vigueur au titre des monuments historiques concernent l'ancien cellier, classé par arrêté du 8 juin 1989, et les anciens bâtiments de l'abbaye, classés par arrêté du 9 mars 1999[7].
Enfin, l'achat de petits terrains proches de l'abbaye lui donne plus d'espace et ouvre des possibilités futures.
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Pic de Morgon
kleine samenvatting rondom pic de Morgon
Balade sur le lac de Serre-Ponçon
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Le lac de Serre-Ponçon
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Le lac de Serre-Ponçon
est un lac artificiel situé dans le sud des Alpes françaises à la limite des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il a été créé par la construction d'un barrage sur la Durance, deux kilomètres à l'aval de son confluent avec l'Ubaye.
Aux environs de l'an 1020, l'abbaye Notre-Dame de Boscodon possédait un prieuré qui dominait la vallée de la Durance sur sa rive droite, entre Chorges et Prunières2. La chapelle, construite au xiie siècle sur une petite éminence, associée à l'abbaye de Saint-Michel-de-la-Cluse2, fut détruite en 1692 par les troupes du duc de Savoie Victor-Amédée II. Reconstruite au xviie siècle, elle devint un lieu de pèlerinage pour les paroissiens de Chorges et de Prunières, qui s'y rendaient en cortège le 29 septembre, fête de la saint-Michel.
Lors de la construction du barrage, en 1961, la destruction de la chapelle était programmée, mais, comme elle était située à une altitude légèrement supérieure à la cote maximale théorique du futur plan d'eau, elle fut finalement sauvegardée. Désormais la chapelle trône seule sur un îlot de quelques dizaines de mètres carrés au-dessus du niveau maximum du lac. Le cimetière a été englouti, et la chapelle murée. On peut encore s'en approcher lors des basses eaux, mais pas y pénétrer. Des offices religieux sont parfois célébrés sur des embarcations à proximité de la chapelle.
L'îlot Saint-Michel est aujourd'hui l'un des sites les plus photographiés du département des Hautes-Alpes
Pour essayer d’assagir la Durance, notamment après les crues dévastatrices de 1843 et 1856, la construction d’un barrage est envisagée5 en travers de la cluse de Serre-Ponçon6, verrou glaciaire réduisant à environ 150 m de largeur le lit majeur de la rivière, à l’aval du confluent de l’Ubaye, autre gros torrent aux crues violentes. Dès 18976, Ivan Wilhem, ingénieur des Ponts-et-Chaussées d'origine alsacienne5, avait proposé la construction d’un barrage-poids et à partir de 1909, il avait présenté plusieurs variantes, enrochement, maçonnerie, béton. La même année une demande de concession est déposée par la Société pour la Régularisation de la Durance, en vue de créer un barrage au lieu-dit Serre-Ponçon6. Mais le projet est rapidement abandonné en raison de ses difficultés techniques6, la mauvaise qualité apparente du rocher des versants, un calcaire en petits bancs diaclasés, séparés par des lits marneux, plus ou moins fracturés notamment en rive gauche, et l’épaisseur des alluvions estimée à cent dix mètres5. Toutefois, il n’est pas oublié : en 1912, un puits et une galerie d’étude sont forés dans le rocher en rive droite ; la galerie a été arrêtée par une grosse venue d’eaux thermo-minérales à 60 °C et l’étude a été interrompue. En 1912 toujours, l'ingénieur Wilhem publie un ouvrage sur l'intérêt du barrage5. Douze nouvelles campagnes de sondages sont menées jusqu'en 1927, et concluent à l'impossibilité de construire le barrage en l'état des techniques et moyens de l’époque6.
Quoi qu'il en soit, s'il avait été réalisé, le barrage envisagé à cette époque aurait eu de bien moindres conséquences pour la vallée de la Durance que l'ouvrage que nous connaissons aujourd'hui : avec un barrage de cinquante mètres de hauteur soit deux fois et demie moins haut que l'ouvrage actuel, le lac n'aurait même pas touché l'ancien village de Savines, aujourd'hui noyé6.
Aux États-Unis, les études de Terzaghi sur les grands barrages en terre longtemps jugés dangereux – une trentaine de ruines en une centaine d’années – avaient permis la construction rationnelle et sûre de ces ouvrages ; en France, la possibilité d’un aménagement hydroélectrique du site a relancé les études en 1946, par EDF maître d'ouvrage et le bureau d'étude Coyne et Bellier maître d'œuvre.
Ainsi, le barrage projeté aurait quatre fonctions principales, écrêtement des crues, production hydroélectrique, tête de l’aménagement hydroélectrique de la vallée de la Durance et irrigation agricole, ce qui justifiait largement sa construction ; il a eu ensuite une fonction accessoire devenue importante, l’aménagement touristique de sa retenue.
Le barrage est déclaré d'utilité publique par une loi du 5 janvier 1955, dans le cadre de l'aménagement de la Durance7. Les aménagements de la Durance, dont le barrage de Serre-Ponçon, sont concédés à EDF par un décret du 28 septembre 19598. Le cahier des charges de la concession est approuvé par un décret le 26 septembre 19619.
Le barrage ne fut pas inauguré, en raison des événements d’Algérie. Alors que sa construction fut achevée en 1961, le Général de Gaulle qui devait présider la cérémonie de lancement n’a pas pu remplir cet office. Pourtant l’édifice est à sa mesure puisqu’il représentait à l'époque le « plus grand barrage d'Europe en capacité