L'abbaye cistercienne de Léoncel (Drôme - France)
(F) Des moines de l'Abbaye de Bonnevaux sont à l'origine de sa fondation en 1137, à 900 m d'altitude dans un val du Vercors. Les cols donnant accès à la plaine de Valence, la proximité du col de la Bataille et du partage des eaux entre Isère et Drôme soulignent la qualité de la situation.
Commencée au milieu du XIIe siècle, consacrée en 1188, l'église fit en réalité l'objet de plusieurs campagnes enchaînées jusque vers 1230.
Elle propose une transition entre l'art roman dépouillé et robuste du choeur et les élans pré-gothiques de la nef.
Les éléments du choeur, abside et absidioles voûtées en cul-de-four, transept aux voûtes en plein cintre sans arc ni moulure, croisée portant coupole sur trompes, traduisent l'influence de l'art roman provençal. Les bas-cotéss, en berceau rampant, manifestent aussi une grande sobriété. Par contre les cinq travées du vaisseau central, voûtées en croisées d'ogives, affichent un art plus savant, en partie sous influence bourguignonne et auvergnate.
De fortes piles supportent les arcatures brisées des élévations latérales et, indirectement, les retombées des voûtes en porte-à-faux sur des colonnes engagées et ornées de chapiteaux.
A l'extérieur, on remarque surtout l'harmonie du chevet autour de l'abside pentagonale et le clocher de type alpin à deux étages fort bien équilibré.
En 1389-90, Raymond de Turenne ravage l'abbaye; l'église reste seule debout. Le cloître, sauf la galerie orientale, et l'aile des convers ne furent pas relevés.
En 1681, l'abbaye est soumise au régime de commende. L'absentéisme des abbés, le refus de l'effort de réforme consenti ailleurs, la faiblesse du recrutement et plusieurs conflits de voisinage expliquent ou illustrent le déclin aux XVIIe et XVIIIe siècle. Mais les moines ne cessèrent de porter attention à leur monastère, surtout lorsque le partage des menses eut restreint leur accès à la plaine. Ils modifièrent la façade occidentale de l'église, le service paroissial suscitant l'ouverture du portail central et la fermeture des portes latérales. Ils refirent la coupole en élargissant l'oculus, remontèrent la clocher, reprirent le chevet, renforcèrent le mur gouttereau nord avec des contreforts. L'aile des moines fut remaniée et on acheva vers 1730 un bâtiment d'habitation, parallèle à l'église.
En 1777, après enquête, la Commission des réguliers décide la suppression de la communauté monastique de Léoncel dont les trois derniers religieux menaient une vie qui n'avait plus rien de religieuse, mais l'abbaye est maintenue.
En 1789, il n'y a plus que quatre moines, la Révolution mit un terme à la présence cistercienne, et l'abbatiale devint église paroissiale en 1790. (wikipedia)
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VALPARD FILMS
L'Abbaye de Léoncel - Drôme - Vercors
Tourisme à l'Abbaye de Léoncel - Léoncel se situe à une croisée de chemins (Nord-Sud reliant le Royans à la vallée de la Drôme et Est-ouest reliant la plaine de Valence aux montagnes et aux plateaux). C'est la présence de la source qui a défini le lieu de fondation du petit monastère cistercien en 1137... Les 12 moines détachés de l'abbaye de Bonnevaux vont drainer, canaliser l'eau faisant de ces marécages une terre fertile... Au XIIIème S., le monastère, protégé par 11 bulles papales, s'impose alors comme le plus important du Vercors tant par son rayonnement culturel que par l'étendue de ses biens et la renommée de son hospitalité...
Les guerres de religion, les conflits féodaux, puis la Révolution entraînent le déclin du monastère... En 1790, Les moines quittent définitivement l'abbaye à l'exception d'un seul pour officier comme curé... L'église abbatiale fut commencée en 1150, mais la façade actuelle date du XVIIIème quand l'abbatiale devint église paroissiale... La pureté et la simplicité de l'intérieur de l'église appellent le recueillement, on remarquera le choeur, ses absides et absidioles et les nombreux chapiteaux... Le cloître a disparu, certains bâtiments aussi... la bibliothèque est devenue la mairie..
L'église abbatiale est essentiellement d'architecture romane, mais esquisse une transition discrète vers le gothique. La beauté de la pierre calcaire.
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La belle Abbaye Cistercienne de Léoncel (Drôme)
Visite de l'Abbaye cistercienne de Léoncel datant de 1137 (XIIème siècle).
Inscrite aux Monuments Historiques en 1840.
Construite dans le Vercors, dans la campagne, entourée de pâturages
L'abbaye Sainte-Marie de Léoncel était une abbaye cistercienne française fondée en 1137 à Léoncel, commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes. L'église abbatiale a été classée monument historique en 1840.
Elle propose une transition entre l'art roman dépouillé et robuste du chœur et les élans pré-gothiques de la nef.
Lien site Léoncel :
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Pavane de Fauré à Léoncel
Chœur ce Chambre Sinfonietta à l'Abbaye de Léoncel dans le Vercors France
la jungle du leoncel
LE LEONCEL
Vercors D5 04.4 Léoncel - D70
Abbaye de Silvacane
L'abbaye de Silvacane est la plus récente des trois abbayes cisterciennes de Provence. Ne manquez pas de visiter ce joyau de l'architecture en toute sérénité dans un cadre bucolique et un calme absolu.
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Col de Tourniol & Léoncel
Je vous propose un survol en drone du col de Tourniol et de la falaise de Pierre Chauve. A découvrir aussi une vue imprenable de Léoncel. Certaines prises ont été filmées par le Mavic Pro et d'autres par un Phantom4 standard tous deux de chez DJI.
Lerins
quelques jours à Lerins, lieu de prière de paix et de beauté
Sur le Leoncel 2
Encore pour tous les 2
Léoncel août 2014
Par une belle après midi du mois d'août 2014, soaring le long des falaises de Léoncel dans ce Vercors magnifique...
Sylvanès - Ancienne Abbaye Cistercienne
LA CLEF DE VOÛTE. L'Abbaye de Sylvanès, magnifique monument cistercien du Rouergue, a été fondée en 1136 par un Seigneur de la région de Lodève, Pons de l'Héras. Bien que noble et chevalier, on dit qu'il n'en était pas moins brigand redoutable et redouté. Touché par la grâce divine une nuit de Noël, il cesse ses brigandages pour se consacrer à la pénitence et à la prière. Il fonde alors l'ermitage de Sylvanès. Devant la multiplication des conversions, Pons de l'Héras se rattache à l'ordre de Citeaux et fonde en 1136 l'Abbaye Notre-Dame de Sylvanès où il finira sa vie dans l'humilité du travail manuel.
La construction de l'église abbatiale s'étend de 1151 à 1252, soit sur plus d'un siècle. On reconnait ainsi à l'Abbaye de Sylvanès l'évolution de l'architecture romane qui tend peu à peu vers le gothique (arcs brisés uniquement au fond de la nef). Ensemble équilibré, le choeur est un joyau de l'art roman cistercien. Dépassant le symbolisme trinitaire habituel à l'art cistercien, la façade présente sept ouvertures symbolisant les sept jours de la semaine, soit la Création. La rosace centrale évoque la Vierge Marie, patronne et protectrice de l'ordre de Citeaux. La grande verrière de la façade ouest est de style gothique rayonnant en cours au XIIIe siècle. Comme il est de coutume, l'église est orientée vers l'est, ce qui permet aux premiers rayons de soleil de venir illuminer le choeur, symbole du Christ ressuscité.
La nef unique, surprenante par son équilibre, son harmonie et sa luminosité, n'a ni bas-côtés ni contreforts extérieurs destinés à supporter le poids de la voûte. En effet les contreforts sont placés à l'intérieur des murs et forment des chapelles latérales. La voûte, construite en tuf (une pierre solide et légère), se caractérise par un grand dépouillement des lignes et de la décoration. L'absence de toute décoration, hormis la stylisation de motifs végétaux met le lieu monastique dans l'esprit typiquement cistercien.
Les bâtiments conventuels se répartissent autour du cloître selon un plan typiquement cistercien. Le bras sud du transept se prolonge pour former l'aile est du cloître, la seule encore présente aujourd'hui. Cette aile comprend la sacristie, la salle du chapitre et le scriptorium. À l'étage se trouvait le dortoir des moines. À l'opposé, l'aile ouest, aujourd'hui disparue, abritait le réfectoire et le dortoir des frères convers, ainsi que l'hôtellerie. L'aile sud, également disparue était destinée au réfectoire des moines, au cellier et à la cuisine.
Après deux siècle de rayonnement où les dons affluent et les constructions se développent, l'Abbaye est concurrencée par les autres abbayes cisterciennes du Rouergue, par les Templiers sur le Larzac et les Hospitaliers à Prugnes. Avec la Guerre de Cent Ans et le traité de Brétigny (1360) qui cède le Rouergue aux Anglais, l'Abbaye décline progressivement. En 1477 l'Abbaye est placée sous la Commende. Elle est gérée par des abbés séculiers non astreints à la vie religieuse, qui se comportent en féodaux très attachés aux revenus de leur charge. La communauté de moines se réduit de plus en plus. En 1791, avec la tourmente révolutionnaire, les derniers moines s'enfuient et l'Abbaye est vendue comme Bien National.
Leoncel décembre 2010
parapente neige
Épreuve UNUCR. Léoncel 2016.
Épreuve de recherche au sang. Léoncel 07/05/16.
Julie (17 mois) terminera première avec 92/100.
Sauvelade: Abbaye cistercienne
L'abbaye de Sylvacane - La Roque d'Anthéron - Région Provence Alpes côte d'azur - France
L’abbaye de Silvacane, dite autrefois abbaye de Sauvecanne, est une abbaye cistercienne située dans la commune de La Roque-d'Anthéron, dans le département français des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
L'abbaye doit son nom aux marécages à roseaux de la Durance, au bord de laquelle elle est implantée : « silva cannorum », la forêt de roseaux.
C'est en 1144 que les moines s'installèrent dans cette forêt. Et c'est un groupe de cisterciens de Morimond, sous la conduite de l'abbé Othon, demi-frère de l'empereur Conrad III, qui remplacèrent les bénédictins en prenant en main l'abbaye de Silvacane dès son affiliation à l'Ordre cistercien et effectuèrent les travaux de bonification des terres environnantes
Elle a été fondée en 1144 des moines venus de l'abbaye de Morimond.
Avec Sénanque et le Thoronet, Silvacane fait partie des trois abbayes cisterciennes de Provence appelées les « trois sœurs provençales » qui témoignent du grand rayonnement de l'ordre cistercien en Provence.
C'est la plus récente des trois et la seule qui n'ait pas retrouvé une activité conventuelle.
L'Abbaye de Silvacane développe un art dépouillé, en accord avec la spiritualité cistercienne.
L’abbatiale présente un plan traditionnel en croix latine, tournée vers l’est. Elle est composée d’une nef centrale, de deux bas-côtés et d’un transept dont les bras sont pourvus de chapelles à chevet plat.
Les voûtes en berceau brisé descendent jusqu’aux arcades médianes, assurant une acoustique incomparable. De nombreux Festivals de musique y sont d’ailleurs programmés.
Le collatéral sud abrite la tombe de Bertrand des Baux et de son épouse Tiburge.
La croisée du transept, couverte d’une des premières croisées d’ogives de Provence méridionale, marque une évolution du style roman vers le gothique.
Le décor sculpté demeure volontairement limité afin de ne pas détourner le moine de la prière. Il est réduit aux volumes soulignés par la pierre elle-même et au thème de la feuille d’eau qui orne les chapiteaux, rappelant le lien avec Cîteaux.
Dans le bras nord du transept, un escalier permet l’accès au dortoir, seule pièce située à l’étage ; Dans cette vaste salle voûtée en berceau brisé, les moines dormaient sur de simples paillasses reposant directement sur le sol.
Le cloître, cœur de l’Abbaye, formé de quatre galeries voûtées en berceau, est entouré par les bâtiments conventuels traditionnels.
La salle capitulaire ou salle du chapitre, où les moines lisaient tous les matins un chapitre de la règle de Saint Benoît présente des voûtes sur croisée d’ogives ; le sol plus bas que celui du cloître accentue l’intimité du lieu.
La dernière salle de cette galerie est le chauffoir ou salle des moines, couverte de voûtes sur croisée d’ogives, seule pièce possédant une cheminée, où s’effectuaient la copie des manuscrits et les travaux de couture.
Le cellier, situé sous le chauffoir, servait de lieu de réserve et de stockage.
Face au lavabo du jardin du cloître se trouve le réfectoire couvert de hautes voûtes sur croisée d’ogives.
La pièce est éclairée par la rosace occidentale et les fenêtres hautes à lancettes trilobées.
Les vitraux, les chaises et la barre de cristal pour l’ancienne chaire du lecteur ont été créés par le sculpteur Sarkis en 2001.
Dans cette salle où les moines prenaient leur repas, l’un d’eux était désigné pour lire un passage de la Bible, installé dans la chaire du lecteur.
Abbaye de Bodon
Court aperçu des vestiges de l'abbaye de Bodon (26) au dessus du village de Saint-May.
Fondée au début du VI ème siècle sur un oppidum Gaulois du nom de Bodonum par un certain abbé Marius. L'abbaye devient puissante et renommée. Elle est ensuite occupée et saccagée par des bandes sarrasines.
Totalement détruite, Bodon est rachetée par des laïcs à la Révolution Française qui construisent une maison à côté de la chapelle édifiée au siècle précédent.
l'abbaye de FONTEVREAUD
visite l'abbaye de FONTEVREAUD.
admirez ces arcades
L'abbaye de Fontevraud, établie dans un vallon aux confins de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou fut, au temps de sa splendeur, à la tête de 120 prieurés et dépendances. L'ordre de Fontevraud, à l'organisation si particulière, était un des plus puissants de France. C'est à la protection royale, dont elle bénéficia dès le début de son histoire, que l'abbaye doit sa grandeur. Aujourd'hui, en dépit des mutilations, Fontevraud est l'ensemble monastique le plus important qui subsiste en occident.
Dès l'origine vers 1100, Fartenaud possède les caractères qui la singularisent. Des hommes mais surtout des femmes dont de nombreuses pécheresses repenties et également des lépreux avaient suivi le fondateur Robert d'Arbrissel. Pour chacune de ces communautés un couvent différent fut construit et fait sans précédent, la direction générale en fut confié à une femme. On pense que le fondateur fut inspiré par les dernières paroles de Jésus sur la Croix qui confiait l'apôtre Jean à Marie. La règle resta intacte jusqu'à la révolution. Fartenaud, devenu institution royale pendant la monarchie était la plus riche abbaye de femmes du royaume jusqu'en 1790.
Nécropole des Plantagenets, l'Eglise abbatiale abrite les gisants polychromes de Richard Cœur de Lion (1157-1199), de ses parents Aliénor d'Aquitaine et Henri II roi d'Angleterre ainsi qu'Isabelle d'Angoulême, la femme de Jean sans Terre, de grands noms de l'histoire. Datant toutes du XIIIe, les trois premières statues sont en pierre et la dernière en bois, ce qui est rare. Admirez aussi le Grand Cloître, un des plus vastes de France, qui représente bien la transition au XVIe siècle entre le gothique flamboyant et la Renaissance.
Le réfectoire et la cuisine romanes sont aussi particulièrement intéressants (voir à gauche). Le réfectoire est immense (45 mètres de long), des murs datant du XIIe siècle sont supplantés de remarquables ogives du XIVe. La cuisine, appelée tour d'Evraud, est le lieu le plus célèbre et le plus étonnant de l'abbaye, de par sa circularité, centrée autour d'une grande cheminée, elle reste la seule cuisine du XIIe siècle aussi bien conservée. Pour la balade, le prieuré St Lazare est un bonheur avec ses jardins où ont été replantés les herbes, fleurs et légumes utilisée au moyen-âge et son orangerie du XVIIe.
Pour conclure, citons Genet, qui a connu les barreaux de Fontevraud, puisque celle-ci a été transformée en pénitencier par Napoléon en 1804 jusqu'en 1963, année où cette affectation dégradante cesse pour laisser place a de grands travaux de restauration.
Je ne chercherai pas à démêler l'essence de sa puissance sur nous : qu'elle la tienne de son passé, de ses abesses filles de France, de son aspect, de ses murs, de son lieu, du passage de bagnards partant pour Cayenne, des détenus plus méchants qu'ailleurs, de son nom, il n'importe, mais à toues ces raisons, pour moi, s'ajoute cette autre raison qu'elle fut, lors de mon séjour à la colonie de Mettrray, le sanctuaire vers quoi montaient les rêves de mon enfance.
Col de Tourniol - Léoncel (vue casque)
Descente du Col de Tourniol vers Léoncel. GoPro sur le casque, tant pis pour le son !