ABBAYE de LOC DIEU - MARTIEL -AVEYRON
L'abbaye de Loc-Dieu est une abbaye cistercienne située à Martiel, à 9 km à l'ouest de Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) en France.
Dans une région de dolmens et de brigands, Roger, deuxième abbé de Dalon en Limousin, envoya treize moines en Rouergue pour fonder en 1123 la première abbaye dans l'esprit de Cîteaux. La date de fondation est sujet de discussion, certaines indications d'un acte supposé de fondation sont contradictoires : 21 mars 1123 ou 1124, ou 1134. On sait qu'en mai 1124, Audouin de Parisot fit aux frères de Loc-Dieu un don important qui l'a fait considérer par certains comme le fondateur. L'évêque de Rodez, Adhémar III, leur donna l'église et les dîmes de Colombiers. Ce furent ensuite des seigneurs des environs qui concédèrent à l'abbaye des rentes et des terres.
Ce lieu qui avait été un pays d'effroi deviendra grâce à eux, le lieu de Dieu, le Locus dei, Loc Dieu. Elle abrita l'été de la débâcle de juin 1940, la Joconde et plus de 3100 toiles du Louvre évacuées
En 1411, le Rouergue est dévasté, le cloître et la salle du chapitre incendiés. Heureusement l'immense abbatiale est intacte. Avec difficultés et grâce à deux familles, les Volonzac et les Firminhac qui lui donnèrent des abbés, le monastère reconstruit les bâtiments monastiques en les fortifiant massivement.
Après la Révolution[
1793 est la dernière étape monastique de Loc-Dieu par sa vente aux enchères comme tous les biens d'église mais avec l'intégralité de son domaine. Le piètre état des bâtiments est la cause de ce traitement exceptionnel. Maltraitée par l'utilisation agricole qui en est faite, elle est rachetée en 1812 par la famille Cibiel de Villefranche-de-Rouergue dont les descendants l'occupent encore. Sauvée de la ruine, consolidée, elle offre encore aujourd'hui l'étonnant spectacle d'une forteresse, fermée d'un côté par l'église et abritant en son cœur une salle de chapitre et un cloître entourant une profusion de fleurs.
En 1940, dans la débâcle, les plus belles peintures du Louvre s'arrêtèrent à Loc-Dieu le temps d'un été. C'est ainsi que la Joconde, provisoirement rassurée, put conserver son énigmatique sourire. Mais l'humidité de l'endroit empéchérent la conservation des œuvres à Loc-Dieu
Le parc, qui entoure l'abbaye, mélange, comme au temps des moines, agriculture, sylviculture et pisciculture. Sa particularité géologique et un micro-climat exceptionnel le rend totalement insolite, par sa luxuriance et ses grands arbres, dans un environnement de causse sec. L'étang est animé en tous temps par des espèces variées de canards, oies, cygnes ou hérons. De nombreuses allées offrent aux marcheurs différents types de forêts, depuis la futaie de vieux chênes jusqu'aux bois de sapins inhabituels dans cette région. Une tour de guet de 80 marches, construite sur le point culminant du parc, complète la promenade par un panorama de toute beauté. Il doit beaucoup à Jean Darcel, proche parent des Cibiel, qui s'illustra dans la création des Buttes-Chaumont, du parc Monsouris et de la Grande Cascade du Bois de Boulogne.
L'abbaye et son parc sont aujourd'hui ouverts à la visite..
Abbaye de Loc-Dieu
Abbaye de Loc-Dieu - Martiel (12) N44.33962, E1.93051
Dans une région de dolmens et de brigands, Roger, deuxième abbé de Dalon en Limousin, envoya treize moines en Rouergue pour fonder en 1123 la première abbaye dans l’esprit de Cîteaux. La date de fondation est sujet à discussion : le 21 mars 1123 ou 1124. On sait que le 25 mai 1124, Ardouin de Parisot fit aux frères de Loc-Dieu un don important qui l’a fait considérer par certains comme le fondateur. L’évêque de Rodez, Adhémar III, leur donna l’église et les dîmes de Colombiers. Ce furent ensuite des seigneurs des environs qui concédèrent à l’abbaye des rentes et des terres.
Le lieu choisi, quoique faisant partie du causse de Limogne, est géologiquement remarquable. Une poche d’argile lui vaut de l’eau et des grands bois, refuge idéal des détrousseurs de la voie toute proche allant de Rodez à Cahors. Lieu donc bien mal famé qui méritait le surnom de « locus diaboli », le lieu du diable. Les démêlés des moines et des brigands sont devenus légendaires. Avec la bénédiction de l’évêque de Rodez, l’endroit devient quelques années après locus Dei, le lieu de Dieu, Loc-Dieu. L’abbaye, avec sa mère, ne se rattache officiellement à l’ordre de Citeaux qu’en 1162.
Musique : Jo Blankenburg - Nephilim
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Loc-Dieu Abbey - Martiel (12) N44.33962, E1.93051
In a region of dolmens and robbers, Roger, second abbot of Dalon in Limousin, sent thirteen monks to Rouergue to found in 1123 the first abbey in the spirit of Cîteaux. The date of foundation is subject to discussion: March 21, 1123 or 1124. It is known that on May 25, 1124, Ardouin de Parisot made the brothers of Loc-Dieu an important gift which made him consider by some as the founder. The bishop of Rodez, Adhémar III, gave them the church and the tithes of Colombiers. It was then lords of the neighborhood who gave the abbey annuities and lands.
The site chosen, although part of the causse of Limogne, is geologically remarkable. A pocket of clay earned him water and large woods, ideal refuge for the detractors of the nearby road from Rodez to Cahors. So badly famed place that deserved the nickname locus diaboli, the place of the devil. The struggles of the monks and brigands have become legendary. With the blessing of the bishop of Rodez, the place becomes a few years after locus Dei, the place of God, Loc-God. The abbey, with its mother, is only officially connected to the Citeaux order in 1162.
Music : Jo Blankenburg - Nephilim
Note:- I'm not the creator of this Music, All rights belongs to respective owners. This video is purely fan-made, it's done for entertainment purposes only. Please support these bands and artists by either purchasing or licensing their music.
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Tour de France 2016 - Abbaye de Loc Dieu
Etape Tour de France 2016 Drone.
(c)Copyright France TV Sport/ASO/ Freeway Prod
Loc-Dieu - Abbaye Fortifiée
LA CLEF DE VOÛTE. Loc-Dieu est un exemple unique d'abbaye cistercienne du XIIe siècle, fortifiée au XVe siècle. Transformée en parc et château, elle a conservé ses parties monastiques et son domaine d'origine.
Près de Martiel, dans une région de dolmens où sévissaient de nombreux brigands, treize moines venus de l'abbaye de Dalon fondèrent, en 1123, la première abbaye cistercienne du Rouergue. Le lieu choisi est géologiquement remarquable. Une poche d'argile lui vaut de l'eau et des grands bois, refuge idéal des détrousseurs de la voie toute proche allant de Rodez à Cahors. Lieu donc bien mal famé qui méritait le surnom de « locus diaboli », le lieu du diable. Les démêlés des moines et des brigands sont devenus légendaires. Avec la bénédiction de l'évêque de Rodez, l'endroit deviendra quelques années après locus Dei, le lieu de Dieu, Loc-Dieu.
En 1134, le monastère de Loc-Dieu est érigé en abbaye. La construction de l'église abbatiale commencée en 1159 en style roman, fut achevée en 1189 en style gothique. Alors que les bas-côtés, voutés de plein cintre, sont encore purement romans, le chœur au chevet à pans coupés est lui nettement gothique. L'église a traversé sans dommage les siècles et se présente aujourd'hui dans sa pureté originelle, fidèle à la tradition cistercienne, où simplicité et dépouillement n'excluent pas la beauté. Ici pas de sculptures, de vitraux colorés, de peintures susceptibles de détourner l'attention due à la prière. La pierre ocre apparaît dans toute sa splendeur travaillée par la main de l'homme, rehaussée par la lumière du soleil car l'église est à toutes heures baignée par les rayons du soleil qui explosent sur la couleur de la pierre. Pureté des formes, austérité du décor pour la méditation.
Pendant la guerre de Cent Ans, le cloître et la salle du chapitre de Loc-Dieu sont incendiés, mais heureusement l'immense abbatiale reste intacte. Avec difficultés et grâce à la générosité de deux familles, les Volonzac et les Firminhac, le monastère reconstruit les bâtiments monastiques en les fortifiant massivement. Le cloître gothique est reconstruit sur trois côtés vers 1470, il remplace le vieux cloître roman. Le style y est dépouillé et massif conformément à l'esprit cistercien. Au centre se trouve le puits, tandis que sur le côté est s'ouvre la salle capitulaire, reconstruite à la même époque. Elle présente trois travées largement ouvertes sur le cloître. Le cloître est surmonté d'une galerie couverte dont les ouvertures en arcs surbaissés annoncent déjà la Renaissance. Les bâtiments monastiques sont fortifiés au XVe siècle, ce qui donne à l'abbaye l'apparence d'un château fort.
De façon exceptionnelle, au moment des ventes de biens nationaux à la Révolution, le domaine de Loc-Dieu n'a pas été séparé des bâtiments de l'abbaye qui, en conséquence, est restée au cœur de l'ensemble. Maltraitée par l'utilisation agricole qui en est faite, l'abbaye est rachetée en 1812 par la famille Cibiel de Villefranche-de-Rouergue dont les descendants l'occupent encore aujourd'hui. À partir de 1840, le bâtiment des moines (aile est) au-dessus de la salle capitulaire est consolidée, et les étages sont peu à peu transformés en habitation familiale desservie par un vestibule monumental, tandis que l'aile des convers (aile ouest) et l'aile sud sont restaurés vers 1880. L'abbatiale fut reconsacrée en 1897. Sauvée de la ruine, Loc-Dieu offre encore aujourd'hui l'étonnant spectacle d'une forteresse, fermée d'un côté par l'église et abritant en son cœur une salle de chapitre et un cloître.
En 1940, fuyant l'avance allemande à travers la débâcle, les plus belles peintures du Louvre s'arrêtèrent à Loc-Dieu le temps d'un été. C'est ainsi que la Joconde, provisoirement rassurée, put conserver son énigmatique sourire. Mais les conditions de conservation des chefs-d'œuvre à Loc-Dieu ne sont pas idéales. L'humidité menace leur intégrité. Décision est donc prise de cacher ailleurs ces trésors. C'est ainsi que les œuvres sont en partie dirigées vers Montauban et son musée Ingres.
Le parc, qui entoure l'abbaye, mélange, comme au temps des moines, agriculture, sylviculture et pisciculture. Sa particularité géologique donne un micro-climat développant une flore exubérante sans comparaison avec la nature plus aride des environs : la taille et la variété des arbres et arbustes y sont très supérieures. Avant l'arrivée des moines, les grands bois, seuls de leur catégorie, servaient de refuge aux brigands. L'étang est animé en tous temps par des espèces variées de canards, oies, cygnes ou hérons.
MARTIEL - AVEYRON
Martiel,
commune de l'ouest du département de l'Aveyron, dans la région Midi-Pyrénées, limitrophe du département du Lot, à 10 km de Villefranche-de-Rouergue
Le village est un ancien Fort de forme ovoïde, 4 800 m2 de superficie environ. Les Templiers ont résidé sur la commune (Ginouilhac, Lespinassière) et ont vraisemblablement participé à la fortification du site. Une vingtaine de maisons s'y trouvaient enfermées, les dos « aveugles » des maisons constituaient l'enceinte du Fort.
Le Porche, porte à l'ouest du Fort ouvre sur le faubourg et l'église St -Barthélemy, une deuxième porte située au sud a disparu.
Au centre du Fort, la Tour carrée est isolée des maisons attenantes, 6 m de côté et 24 m de haut, elle était coiffée d'un toit à l'origine. C'est une Tour « refuge », pas de présence permanente, elle servait au guet, à entreposer des biens en cas de danger, édifiée au XIIIe siècle sans doute avec l'aide des Templiers.
Martiel était à l'origine un bourg ecclésial construit autour de son église, et dont l'enceinte était constituée par les maisons construites côte-à-côte.
Cette première église, datant du Xe siècle a disparu. L'église actuelle fut construite dans le faubourg ouest au XVe siècle, avant d'être remaniée au XIXe siècle.
À la révolution, la commune a englobé quatre autres paroisses :
Elbes : cette paroisse très ancienne était déjà citée en 961 dans le testament de Raymond, comte de Rouergue. Cette seigneurerie appartenait aux vicomtes d'Elbes, puis aux abbés de Loc-Dieu.
Marroule : qui s'est développée autour du prieuré des bénédictines du Buis, près d'Aurillac.
Fontaynous : ancienne grange de l'abbaye de Loc-Dieu et lieu de résidence des abbés.
Ginouillac : cette seigneurie fut donnée aux Templiers de la commanderie de La Capelle-Livron.
Loto patrimoine : l'abbaye de Longues-sur-Mer retenue parmi les 18 sites à restaurer
L'abbaye de Longues-sur-Mer (14) côtoie la bibliothèque Fesch d'Ajaccio et la glacière d'Etel sur la liste des 18 sites emblématiques à restaurer sélectionnés pour le prochain Loto du Patrimoine.
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Le Monastir del camp à Passa (66) n'est plus à vendre
Construit au 11ème et au 14ème siècle, ce bâtiment mi-monastère mi-forteresse appartenait depuis deux cents ans à une famille noble locale. Les nouveaux propriétaires ont plein de projets pour développer ce magnifique monument historique. Un reportage de France 3 Pays Catalan : Philippe Georget/Frédéric Savineau
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La vieille dame et sa retraite
L'histoire de cette vieille dame est émouvante. A voir absolument
Histoire transcrite - l'original est de Santé+ Magazine qui est un magazine totalement indépendant des pouvoirs publics et des laboratoires pharmaceutiques.
Ce magazine est rédigé par une équipe de journalistes indépendants épaulés par des scientifiques, médecins, thérapeutes et chercheurs qui partagent avec notre journal une vision holistique de la santé, qui prend en compte tous les paramètres de l’individu pour mieux vivre au quotidien.
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BONNECOMBE AVEYRON abbaye
L'abbaye de Bonnecombe est une abbaye de l'Aveyron, situé sur la commune de Comps-la-Grand-Ville.
Cette abbaye, consacrée en 1167, fait partie du diocèse de Rodez.
Les derniers moines ont quitté l'abbaye en 1965
Cette abbaye cistercienne est fondée en 1162 par Raymond V, comte de Rouergue et par Hugues, évêque de Rodez4. Elle est consacrée le 3 janvier 1167 par Gausbert abbé de Candeil, en Albigeois, qui envoie les premiers moines avec à leur tête Matfred, qu'il nomme abbé5. Dès sa fondation, ses relations avec l'abbaye de Bonneval sont tendues. Un accord sera trouvé et signé en 1217 pour la répartition des pacages de Gramond à Viaur.
De sa fondation à sa mise en commende en 1470, elle est dirigée par trente abbés qui lui donnent un rayonnement sur toute la partie occidentale du Rouergue ainsi que dans le Nord de l'Albigeois et dans une partie du canton de Cassagnes. Elle commence à péricliter lors de sa mise en commende. Les abbés commendataires ayant leurs intérêts dans d'autres lieux et ne résidaient pas. Les cisterciens seraient restés jusqu'en 1791.
Cette très imposante abbaye a été victime de nombreuses dégradations lors de la Révolution française, avant d'être restaurée par des moines Cisterciens-Trappistes à partir de 1876-1877. Elle est alors à nouveau érigée en abbaye en 18953.
Le recrutement se tarissant dans la deuxième moitié du XXe siècle, le chapitre conventuel décide la fermeture de la maison et les moines trappistes quittent Bonnecombe en 1965.
Au fil de l'histoire de l'Abbaye de Tamier et de son fromage
Tamié, ou l'histoire d' un fromage et d' une Abbaye aux destins intimement liés depuis 1132.
Intervenants : Frère Patrice, Abbaye de Tamié;Vincent Bertin-Comte
Responsable de l'atelier de fabrication
Equipe : Denis Vigneau-Dugué, Jean-Cristophe Solari & Pierre Maillard
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le Monastère le plus hanté d'Angleterre
Abbaye du Relec. Plounéour. Commana
L'abbaye cistercienne du Relec. Rappel historique. Le pardon. Plounéour Ménez. Commana.
MONTSAUNES - COMMANDERIE TEMPLIERE - HAUTE GARONNE.avi
MONTSAUNES est située dans le département de la Haute-Garonne à 20 km à l'est de Saint-Gaudens et à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Toulouse
LA COMMANDERIE de MONTSAUNES
fut fondée vers 1156 et se présenta rapidement comme la principale commanderie de Haute-Garonne grâce, notamment, aux nombreuses donations en terre ainsi qu'en biens par les seigneurs locaux entre 1156 et 1193. Ce titre fut confirmé par le pape Alexandre III en 1170 lorsque celui-ci donna sa protection apostolique aux troupeaux et aux domaines.
La notoriété de la commanderie au milieu du XIIe siècle permit à certains nobles de la région de prononcer les vœux de l'Ordre du Temple. On pourra citer entre autres Raimon At d'Aspet (1156) et Raimon Guilhem de Couts (1168).
La principale activité de Montsaunès, mis à part l'élevage, fut la culture des céréales et de la vigne
L'EGLISE
Il s'agit d'une église de briques et de pierres, dotée d'un mur clocher. Trois portes : une en façade pour le peuple, une pour les Templiers et une conduisant au cimetière disparu (porte des morts ) .Le plan de l'église est simple, un cœur semi-circulaire, une nef rectangulaire et à leur jonction, une tour escalier qui servait d'accès aux combles et à la galerie extérieure.
L'église servait peut-être de donjon à la Commanderie : une galerie de bois cernait son sommet. La rectorerie semble bien avoir été un lieu d'accueil pour les pèlerins :, Montsaunès était une étape importante sur la route de Compostelle, et l'église était dédiée à saint Jacques...
À l'extérieur, des détails de décoration, extrêmement curieux et originaux, . chapiteaux de l'entrée côté commanderie : là, un genou gauche découvert; ici, un Christ bénissant, dans une vasque qui serait le Graal. .. Sous un chrisme le portail du peuple a un bandeau en demi-cercle, sculpté de cinquante-deux figures humaines, accolées deux par deux. Celles du centre sont sereines, presque souriantes; celles du bas sont grotesques et grimaçantes
Mais c'est surtout la décoration intérieure qui étonne profondément et pose des questions absolument insolubles
La voûte est entièrement décorée de motifs géométriques en ocre rouge sur fond blanc: sur un semis d'étoiles, (deux croix superposées ?) régulièrement alignées, se multiplient des rosaces (marguerites) de modèles divers, à six branches pour la plupart, et parfois à quatre
En haut des murs, à l'amorce de la voûte, une bande peinte représente des personnages (non identifiés) dans des sortes de loges
À la porte côté cimetière à l'extérieur, une curieuse figure circulaire taillée en méplat dans le claveau, un petit boudin plat définit un espace rond où est grossièrement sculptée une croix. Les branches correspondant à la verticale s'en écartent un peu, elles sont ornées sur la gauche d'une sorte d'étendard. Les deux autres branches, presque perpendiculaires, semblent être le support d'un serpent enroulé. Le montant gauche de la même porte, ainsi que d'autres endroits sur les murs, est couvert de graffitis, de gravures : arbalètes, croix, roue avec trou central (cadrans solaires), tous signes que nous avons pu relever ailleurs , à Sainte-Matrone toute proche, et sur des édifices vendéens ayant appartenu au Temple
Dernier détail. Il est dit parfois que c'est un sergent à gages qui, interrogé lors du procès, déclara avoir vu, le premier, le Baphomet. Et ce.... à Montsaunès. On peut le voir comme lui, en contemplant la curieuse figure de singe (?) sculptée à la base de l'escalier de la tour
Quoi qu'il en soit, les successeurs des Templiers ont respecté et protégé ces signes. Ainsi, la seule église templière de la région encore intacte (hasard ?) ou volonté occulte de sauvegarder un ( éventuel) message? - nous propose des images énigmatiques. Et nous donne à rêver.........
L'exode de juin 1940 vu par une habitante de Mézilles (Yonne)
Une habitante de Mézilles (Yonne) raconte l'exode de juin 1940 qu'elle a vécu à l'âge de 27 ans.
Vol au dessus du CHATEAU DE CABRERETS LOT (xaircraft 650 + gopro hd)
xaircraft 650 moteurs rct 5010 helice carbon 15
Abbaye du Val-Dieu à Aubel · Un havre de paix au cœur du Pays de Herve
L'abbaye Notre-Dame du Val-Dieu, havre de paix au cœur du Pays de Herve, à l'est de la Belgique, est une abbaye de l'Ordre de Cîteaux. Riche d'une longue histoire, elle connaît aujourd'hui un renouveau. Elle est assurée par la Communauté Chrétienne du Val-Dieu.
Fondée par les Cisterciens en 1216 au confluent de la Bel et de la Berwinne, l'Abbaye du Val-Dieu, telle qu'elle existe aujourd'hui, est la seule abbaye en Belgique ayant survécu à la révolution française.
Les bâtiments, à part quelques vestiges romans, datent majoritairement des XVIIème et XVIIIème siècles. On y trouve toujours les différents éléments d'une exploitation agricole (brasserie, écuries, grange et moulin) ainsi que l'église abbatiale reconstruite au XIXème siècle et qui a été érigée en basilique après la seconde guerre mondiale.
Les Cisterciens, grands spécialistes d'agriculture, ont su maintenir le site du Val-Dieu avec son beau parc, comme une oasis de verdure où l'on peut se connecter avec le spirituel et le culturel tel qu'il s'est développé depuis près de 800 ans.
Photos :
static.skynetblogs.be, RTBf, Christiane Vanrutten, abbaye-du-val-dieu.be, Slawek Majkowski, ocean7 (flickr.com), trekearth.com, Shishigami! (flickr.com).
Musique : Vangelis - West Across The Ocean Sea.
⏰???? 24 HEURES AVEC LES MOINES DE SAINTE-FOY DE CONQUES
Agrippée sur le flanc d'une colline de l'Aveyron, l'abbaye de Sainte-Foy de Conques, joyau de l'art roman, est une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Venez faire connaissance avec la petite communauté de frères de l'ordre des Prémontrés.
Photos et montage : Christian Bellavia. © Pèlerin juillet 2011
Présentation du monastère et du photographe :
Pour en savoir plus : rdv sur lepelerin.com
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-les cathédrales, vues du ciel
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Et bien + encore !! :)
1977 Pierre Lagarde, L'abbé Giry - Restauration Abbayes de France - Restauración antiguas abadías
En el año 77 se calculaban unas 18.000 iglesias, monasterios y catedrales deterioradas o en peligro de desaparecer en Francia. Gracias al trabajo y a la iniciativa particular de apasionados por la historia, la arqueología y el patrimonio francés, como el periodista Pierre de Lagarde o L' abbé Giry germinó un gran movimiento conservacionista que logró restaurar un gran número de esos edificios históricos.
18 000 bâtiments religieux en voie de disparition en France en 1977 Abbayes , monastères , églises , cathédrales , etc.
l'Hérault abbaye Sainte-Marie de Fontcaude
L'abbé Giry - Abbaye de Fontcaude - Pierre de Lagarde
Abbaye de Royaumont
Abbaye Notre-Dame de Sénanque (Provence)
Pierre de Lagarde (né à Meudon le 25 mars 1932) est un historien producteur et réalisateur de télévision français. Il a consacré sa carrière à la protection et à la valorisation du patrimoine architectural de son pays.
Il a produit et réalisé l'émission Chefs-d'œuvre en péril, diffusée de 1962 à 1975 à la télévision française.
L'abbaye Sainte-Marie de Fontcaude est une ancienne abbaye de Prémontrés du xiie siècle, située sur la commune de Cazedarnes dans le département de l'Hérault, dont elle constitue en fait un hameau, en bordure du territoire de Cazouls-lès-Béziers. Le nom signifie « fontaine chaude» en occitan.
L'église et le bâtiment conventuel ont fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er août 1975
Soumise au délabrement durant le xixe siècle, elle fut redécouverte notamment à l'initiative de l'abbé Giry (également maître d'œuvre à Nissan-lez-Ensérune) en 1969. L'association Les Amis de Fontcaude a entrepris un long travail (qui fut primé dans le cadre de l'opération Chefs-d'œuvre en péril) pour la restaurer. Ainsi furent consolidés ou mis au jour l'église Sainte-Marie, des éléments du cloître, de la fonderie de cloches et du moulin.
L'abbaye cistercienne de Léoncel (Drôme - France)
(F) Des moines de l'Abbaye de Bonnevaux sont à l'origine de sa fondation en 1137, à 900 m d'altitude dans un val du Vercors. Les cols donnant accès à la plaine de Valence, la proximité du col de la Bataille et du partage des eaux entre Isère et Drôme soulignent la qualité de la situation.
Commencée au milieu du XIIe siècle, consacrée en 1188, l'église fit en réalité l'objet de plusieurs campagnes enchaînées jusque vers 1230.
Elle propose une transition entre l'art roman dépouillé et robuste du choeur et les élans pré-gothiques de la nef.
Les éléments du choeur, abside et absidioles voûtées en cul-de-four, transept aux voûtes en plein cintre sans arc ni moulure, croisée portant coupole sur trompes, traduisent l'influence de l'art roman provençal. Les bas-cotéss, en berceau rampant, manifestent aussi une grande sobriété. Par contre les cinq travées du vaisseau central, voûtées en croisées d'ogives, affichent un art plus savant, en partie sous influence bourguignonne et auvergnate.
De fortes piles supportent les arcatures brisées des élévations latérales et, indirectement, les retombées des voûtes en porte-à-faux sur des colonnes engagées et ornées de chapiteaux.
A l'extérieur, on remarque surtout l'harmonie du chevet autour de l'abside pentagonale et le clocher de type alpin à deux étages fort bien équilibré.
En 1389-90, Raymond de Turenne ravage l'abbaye; l'église reste seule debout. Le cloître, sauf la galerie orientale, et l'aile des convers ne furent pas relevés.
En 1681, l'abbaye est soumise au régime de commende. L'absentéisme des abbés, le refus de l'effort de réforme consenti ailleurs, la faiblesse du recrutement et plusieurs conflits de voisinage expliquent ou illustrent le déclin aux XVIIe et XVIIIe siècle. Mais les moines ne cessèrent de porter attention à leur monastère, surtout lorsque le partage des menses eut restreint leur accès à la plaine. Ils modifièrent la façade occidentale de l'église, le service paroissial suscitant l'ouverture du portail central et la fermeture des portes latérales. Ils refirent la coupole en élargissant l'oculus, remontèrent la clocher, reprirent le chevet, renforcèrent le mur gouttereau nord avec des contreforts. L'aile des moines fut remaniée et on acheva vers 1730 un bâtiment d'habitation, parallèle à l'église.
En 1777, après enquête, la Commission des réguliers décide la suppression de la communauté monastique de Léoncel dont les trois derniers religieux menaient une vie qui n'avait plus rien de religieuse, mais l'abbaye est maintenue.
En 1789, il n'y a plus que quatre moines, la Révolution mit un terme à la présence cistercienne, et l'abbatiale devint église paroissiale en 1790. (wikipedia)
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