L'auditoire de Joinville
Ancien siège de la justice seigneuriale, l'Auditoire est aujourd'hui un musée qui vaut vraiment le détour à Joinville, Haute-Marne. Consacré à l'histoire de la ville et au fonctionnement de la justice de l'Ancien Régime, il présente sur 5 étages de nombreux mannequins dans des mises en scène parfois saisissantes.
L'Auditoire de Joinville La justice
Joinville, Petite Cité de Caractère de Haute-Marne - visite de la cité
Située en Champagne méridionale, Joinville conserve de la Renaissance une riche histoire que son patrimoine et ses monuments vous invitent à découvrir.
Bordée par la Marne, qui baigne le quai des Peceaux, la Capitale du Vallage s’adosse à la colline de l’ancien château. On peut accéder au sommet d’où on bénéficie d’un magnifique point de vue sur la ville qui a gardé le caractère pittoresque des villes médiévales avec ses rues étroites et tortueuses, ses maisons anciennes.
C’est dans le bâtiment historique de l’Auditoire, ancien tribunal de justice, que vous découvrirez la riche histoire des seigneurs de Joinville. Le Château du Grand Jardin, créé au XVIe siècle par Claude de Lorraine, Ier duc de Guise, est entouré d’un magnifique jardin Renaissance, classé Jardin Remarquable. L’Apothicairerie rassemble plus de 230 pots et ustensiles de l’ancienne pharmacie de l’Hôpital Sainte-Croix construit au XVIe siècle.
Il s'est fait biffler par la justice d'ancien Régime
Justice seigneuriale
Extrait du film Le seigneur de la guerre (1965)
Le procès Pétain 5/15 (Feuilleton / France Culture)
À l’occasion des 70 ans du procès du maréchal Pétain, la fiction de France Culture a choisi de rediffuser les quinze épisodes du feuilleton reconstituant une partie de ce procès d’après son compte rendu sténographique publié en 1949.
5ème épisode
le Président Mongibeaux : Gabriel Le Doze
Pétain : Roger Dumas
Paul Reynaud : Bernard Allouf
le général Weygand : Georges Claisse
Marcel Paul : Jean-Christophe Lebert
Paul Arrighi : Jacques Poix-Terier
Juré Perney : Alain Fromager
Juré Lévêque : Hervé Furic
Narration : Hélène Lausseur
Le public des audiences était composé de :
Emilie Blon-Metzinger, Guy Lamarque, Nicolas Melocco, Olivier Chauvel, Anne Voutey, Marie-Laure Crochant, Olivier Augrond, Daniel Isoppo, Félicien Juttner, Christophe Boudet, Hugues Boucher, Antoine Brugière, Rudy Galiffi, Philippe Siboulet, Julien Lecroix, Jean-Yves Chilot, Thierry Pietra
Bruitages : Sophie Bissantz
Prise de son et mixage : Olivier Dupré
Assistance technique et montage : Clotilde Thomas
Assistant à la réalisation : Benjamin Hû
« 23 juillet 1945. Palais de justice de Paris. Le procès du maréchal Pétain, 89 ans, s’ouvre devant la haute Cour de Justice.
L’ancien chef de l’Etat doit répondre de complot contre la France – en enterrant la République - et d’intelligence avec l’ennemi - en instaurant une collaboration active avec l’occupant.
L’ambiance ? C’est peu dire qu’elle est explosive. La fin de la guerre en Europe ne date que de deux mois et demi et le pays épuisé, ruiné, peine à retrouver ses repères. Les journaux se passionnent et dépêchent leurs meilleures plumes : Léon Werth, François Mauriac, Georges Bernanos, Jules Roy. Pour France-Soir, c’est Joseph Kessel, héros de la France Libre, auteur du « Chant des Partisans », qui rend compte du procès : « La première séance du procès Pétain ? Comme elle vieille et cassée, et combien pareille à celle que la France entendait si souvent à la radio, la voix qui répond à l’interrogatoire d’identité : Mon nom Philippe Pétain. Qualité : Maréchal de France. Après quoi le maréchal Pétain se rassied et plus rien ne semble le toucher. Une voix qui appartient aux disques de radio plutôt qu’à un homme. Un képi lauré sur une vieille petite table. Un vieillard sur un vieux fauteuil. »
L’ancien chef de l’Etat français a confié à Me Isorni, son principal défenseur aux côtés de Mes Payen et Lemaire, le soin de le disculper devant la cour et devant l’histoire. Après une brève intervention, l’accusé gardera le silence. Long défilé à la barre des témoins de l’accusation : Léon Blum, Albert Lebrun, Jules Jeanneney, etc., suivi par les témoins de la défense : Marc Boegner, Pierre Laval, etc. Kessel, crayon à la main, note le moindre rictus de l’accusé, les regards des uns ou des autres, les silences, les incidents de séance, les émois de l’auditoire, la mémorable passe d’armes qui oppose Paul Reynaud à Maxime Weygand.
Comme la majorité des Français de l’époque, le grand reporter accable Pétain sans pour autant se départir d’un certain respect pour le vieux maréchal. Même si l’écrivain insiste avec lucidité sur l’implication du chef de l’Etat français dans la politique de Collaboration, son discours distingue volontiers le « mauvais Vichy » de Laval du « moins mauvais Vichy » du Maréchal .
Peine capitale ou perpétuité ? Quel sera le verdict ? Drame comme dans tous les procès politiques, plus que d’autres sans doute, tant celui-ci renvoie aux années sombres de l’Occupation, aux faiblesses, aux compromissions, aux crimes, aux trahisons. Témoignages, réquisitoires et plaidoiries vont durer jusqu’à la nuit du 14 au 15 août 1945. Sept heures de délibéré, les jurés reviennent dans la salle.
4 heures du matin : Philippe Pétain est déclaré coupable de haute trahison et d’intelligence avec l’ennemi. Il est condamné à mort. Le verdict est assorti du vœu que la sentence ne soit pas appliquée. Transféré d’abord au fort du Portalet, il sera ensuite assigné à résidence et jusqu’à sa mort à l’Ile d’Yeu en 1951.
Pour composer ce feuilleton, j’ai suivi le compte-rendu sténographique minutieux et exhaustif (publié par le Journal officiel), qui reprend mot pour mot le contenu des vingt auditions houleuses et d'une densité dramatique que vécurent l'assistance, la Cour et bien sûr le maréchal Pétain durant ces trois semaines de procès. »
Dominique Missika
Choix des extraits par Dominique Missika
Réalisation : Etienne Vallès
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Thèmes : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| France Culture| Le Procès Pétain
Source : France Culture
Le procès Pétain 14/15 (Feuilleton / France Culture)
À l’occasion des 70 ans du procès du maréchal Pétain, la fiction de France Culture a choisi de rediffuser les quinze épisodes du feuilleton reconstituant une partie de ce procès d’après son compte rendu sténographique publié en 1949.
14ème épisode
le Président Mongibeaux : Gabriel Le Doze
le Procureur général Mornet : Jean Bollery
Pétain : Roger Dumas
le bâtonnier Payen : Philippe Laudenbach
Maître Lemaire : Jean-Yves Berteloot
Narration : Hélène Lausseur
Le public des audiences était composé de :
Emilie Blon-Metzinger, Guy Lamarque, Nicolas Melocco, Olivier Chauvel, Anne Voutey, Marie-Laure Crochant, Olivier Augrond, Daniel Isoppo, Félicien Juttner, Christophe Boudet, Hugues Boucher, Antoine Brugière, Rudy Galiffi, Philippe Siboulet, Julien Lecroix, Jean-Yves Chilot, Thierry Pietra
Bruitages : Sophie Bissantz
Prise de son et mixage : Olivier Dupré
Assistance technique et montage : Clotilde Thomas
Assistant à la réalisation : Benjamin Hû
« 23 juillet 1945. Palais de justice de Paris. Le procès du maréchal Pétain, 89 ans, s’ouvre devant la haute Cour de Justice.
L’ancien chef de l’Etat doit répondre de complot contre la France – en enterrant la République - et d’intelligence avec l’ennemi - en instaurant une collaboration active avec l’occupant.
L’ambiance ? C’est peu dire qu’elle est explosive. La fin de la guerre en Europe ne date que de deux mois et demi et le pays épuisé, ruiné, peine à retrouver ses repères. Les journaux se passionnent et dépêchent leurs meilleures plumes : Léon Werth, François Mauriac, Georges Bernanos, Jules Roy. Pour France-Soir, c’est Joseph Kessel, héros de la France Libre, auteur du « Chant des Partisans », qui rend compte du procès : « La première séance du procès Pétain ? Comme elle vieille et cassée, et combien pareille à celle que la France entendait si souvent à la radio, la voix qui répond à l’interrogatoire d’identité : Mon nom Philippe Pétain. Qualité : Maréchal de France. Après quoi le maréchal Pétain se rassied et plus rien ne semble le toucher. Une voix qui appartient aux disques de radio plutôt qu’à un homme. Un képi lauré sur une vieille petite table. Un vieillard sur un vieux fauteuil. »
L’ancien chef de l’Etat français a confié à Me Isorni, son principal défenseur aux côtés de Mes Payen et Lemaire, le soin de le disculper devant la cour et devant l’histoire. Après une brève intervention, l’accusé gardera le silence. Long défilé à la barre des témoins de l’accusation : Léon Blum, Albert Lebrun, Jules Jeanneney, etc., suivi par les témoins de la défense : Marc Boegner, Pierre Laval, etc. Kessel, crayon à la main, note le moindre rictus de l’accusé, les regards des uns ou des autres, les silences, les incidents de séance, les émois de l’auditoire, la mémorable passe d’armes qui oppose Paul Reynaud à Maxime Weygand.
Comme la majorité des Français de l’époque, le grand reporter accable Pétain sans pour autant se départir d’un certain respect pour le vieux maréchal. Même si l’écrivain insiste avec lucidité sur l’implication du chef de l’Etat français dans la politique de Collaboration, son discours distingue volontiers le « mauvais Vichy » de Laval du « moins mauvais Vichy » du Maréchal .
Peine capitale ou perpétuité ? Quel sera le verdict ? Drame comme dans tous les procès politiques, plus que d’autres sans doute, tant celui-ci renvoie aux années sombres de l’Occupation, aux faiblesses, aux compromissions, aux crimes, aux trahisons. Témoignages, réquisitoires et plaidoiries vont durer jusqu’à la nuit du 14 au 15 août 1945. Sept heures de délibéré, les jurés reviennent dans la salle.
4 heures du matin : Philippe Pétain est déclaré coupable de haute trahison et d’intelligence avec l’ennemi. Il est condamné à mort. Le verdict est assorti du vœu que la sentence ne soit pas appliquée. Transféré d’abord au fort du Portalet, il sera ensuite assigné à résidence et jusqu’à sa mort à l’Ile d’Yeu en 1951.
Pour composer ce feuilleton, j’ai suivi le compte-rendu sténographique minutieux et exhaustif (publié par le Journal officiel), qui reprend mot pour mot le contenu des vingt auditions houleuses et d'une densité dramatique que vécurent l'assistance, la Cour et bien sûr le maréchal Pétain durant ces trois semaines de procès. »
Dominique Missika
Choix des extraits par Dominique Missika
Réalisation : Etienne Vallès
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Thèmes : Création Radiophonique| Littérature Contemporaine| France Culture| Le Procès Pétain
Source : France Culture
LA JUSTICE SEIGNEURIALE : GAME OF THRONES VS REALITE #1
Les lois, les coutumes et la justice dans Game of Thrones découlent-elles de la réalité ? C'est ce qu'on va chercher à découvrir !
Sources:
unjf.fr
Connaissances personnelles
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