Interview Ugo Rondinone | Carré d'Art - musée
A l'occasion de l'exposition Ugo Rondinone. Becoming Soil, présentée à Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, Nîmes, 15 avril - 18 septembre 2016
Pour cette exposition, Ugo Rondinone transforme l’espace de Carré d’Art en un vaste paysage où sont associées les grandes peintures de nuits étoilées aux paysages monumentaux réalisés à l’encre de chine ou de grands ciels bleus. On y retrouve aussi des sculptures représentant des oiseaux (primitif), chevaux (primal) et poissons (primordial), modelés, puis fondus en bronze. Tous différents dans leurs formes et dimensions, ils sont associés dans des correspondances poétiques à des phénomènes ou éléments de la nature comme la neige, la poussière ou le soleil. [...]
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For this exhibition, Ugo Rondinone turns the Carré d’Art space into a vast landscape associating the large paintings of starry nights and the monumental landscapes done in Indian ink or large blue skies. You find his sculptures of birds (primitive), horses (primal) and fish (primordial), modeled and then cast in bronze. All coming in different shapes and sizes, they are associated in poetical correspondences with natural phenomena or elements such as snow, dust or sunshine. [...]
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Exposition Supports/surfaces | Carré d'Art - Musée, Nîmes
Entretien avec Romain Mathieu, commissaire de l'exposition.
Dans le cadre de l'exposition Supports/surfaces, les origines, 1966-1970, Carré d'art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 13 octobre - 31 décembre 2017 (prolongation jusqu'au 7 janvier 2018)
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Interview Abraham Cruzvillegas | Carré d'Art - musée
A l'occasion de l'exposition AUTOCONSTRICTION APPROXIMANTE VIBRANTE RETROFLEXE (avec la participation de Viridiana Toledo Rivera & Andrés Garcia Nestitla), présentée par Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, du 14 octobre 2016 au 19 février 2017
La pratique d’Abraham Cruzvillegas convoque l’histoire et la construction de soi dans des contextes économique, social et politique. L’improvisation et l’assemblage sont au centre de sa pratique en relation avec l’idée de survie économique, du travail et du ready-made. Il a développé le projet d’Autoconstruction à partir de l’expérience de ses parents qui ont construit leur maison à partir de matériaux trouvés. L’exposition à Carré d’Art est constituée de nouvelles œuvres réalisées en relation au contexte à partir de la collecte de matériaux dans la ville de Nîmes et inclut la participation d’un couple de danseurs traditionnels qui interagissent avec les sculptures pour produire divers sons. [...]
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Abraham Cruzvillegas’s approach calls up history and self-construction within the economic, social and political contexts. He devised the Autoconstruction project based on the experience of his parents who built their home with found materials. The idea is the development of an architecture that makes reference to the natural process of necessity and opportunity. The Carré d’Art show features new works produced in connection with the context, based on collecting materials in the city of Nîmes, and includes the participation of a pair of traditional dancers, who interact with the sculptures so as to produce various sounds.
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Elena Narbutaitė, Dools | Carré d'art - musée, Nîmes
Interview d'Elena Narbutaitė, à l'occasion de son exposition Dools, présentée à carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, du 08 décembre 2018 au 26 mai 2019.
Elena Narbutaitė est née en 1984 à Vilnius, Lituanie. Ses sculptures combinent des influences issues de la vie, l’écriture, la musique, l’histoire et de conversations avec des scientifiques. Elle aime la nature de la découverte, qui est différente de l’invention.
Cette exposition personnelle présentera une sélection d’après une série de papiers pliés intitulée Dools, et une réédition d’un travail laser plus ancien de 2013 Sans titre.
Il s’agit de la première exposition de l’artiste en France.
Plus d'infos : carreartmusee.com
Clip de l'exposition : Rayyane Tabet : Fragments | Carré d'Art- Musée, Nîmes, 2019
Exposition Rayyane Tabet : Fragments, Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 12 avril - 22 septembre 2019
FRAGMENTS se penche sur une mission archéologique menée au tournant du 20eme siècle par le diplomate et historien allemand Max von Oppenheim sur le site de Tell Halaf, au Nord-Est de la Syrie.Une histoire que Tabet dévoile, associant des épisodes personnels à des figures éminentes de l’histoire ; et qui est le point de départ d’un questionnement autour du patrimoine familial, de la conservation des vestiges archéologiques, de l’appropriation culturelle, des pratiques muséologiques, et des flux migratoires.
FRAGMENTS se compose d’une performance, de dessins, de sculptures, de biens personnels et de ready-made, qui forment ensemble une vaste installation pluridisciplinaire. Sur fond d’un contexte géopolitique complexe, Tabet réassemble les reliquats du palais de Tell Halaf, suit la trace des vestiges répartis dans différents musées à travers le monde, et rassemble des fragments de tapis. Traversant les âges, les générations et les continents, l’exposition explore les déconstructions et reconstructions de vestiges, conséquences d’« accidents de l’histoire ». A partir de notes autobiographiques et de recherches personnelles, Rayyane Tabet propose une lecture alternative d’événements majeurs à travers des récits individuels.
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A different way to move : Teaser de l'exposition | Carré d'Art - musée, Nîmes
Teaser de l'exposition : A different way to move. Minimalismes, New York, 1960-1980, 7 avril - 17 septembre 2017, Carré d'Art- Musée d'art contemporain de Nîmes
Une exposition du 40e anniversaire du Centre Pompidou
Suggérant une histoire subversive de l’art minimal, l’exposition éclaire sous un nouveau jour les foyers communs et regards croisés où s’entremêlent les arts visuels, la danse et la musique dans les années 1960 et 1970 à New York.
L’exposition propose ainsi d’approcher les formes du minimalisme dans une perspective élargie, attentive à la manière dont les arts du temps : la musique et la danse mais aussi le texte, le film et la vidéo qui forment dès le milieu des années 1960 le cœur des pratiques conceptuelles et dites « post-minimales », mettent la polarité entre langage et perception au premier plan de la recherche artistique. Des figures essentielles, telles celles de Bruce Nauman et de Vito Acconci, participent de cette conversation.
Ce projet est élaboré à partir des collections du Centre Pompidou, qu’enrichissent de nombreux prêts (Centre National de la Danse, Collection Lambert, Kunstmuseum Basel, Getty Research Institute, MoMA, Museo de Arte Reina Sofia, Whitney Museum of American Art, entre autres), et la réactivation des performances Dance constructions de Simone Forti, par l'étudiants du Master Exerce - CCN de Montpellier
Artistes présentés : Vito Acconci, Carl Andre, John Baldessari, Robert Barry, Stanley Brouwn, Trisha Brown, Lucinda Childs, Dan Flavin, Simone Forti, Philip Glass, Eva Hesse, Joan Jonas, Donald Judd, Sol LeWitt, Alvin Lucier, Jackson Mac Low, Babette Mangolte, Gordon Matta Clark, Robert McElroy, Peter Moore, Robert Morris, Bruce Nauman, Charlemagne Palestine, Steve Paxton, Yvonne Rainer, Terry Riley, Richard Serra, La Monte Young.
Commissaire de l’exposition : Marcella Lista
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Walid Raad. Préface : documentaire de l'exposition
Présentation par Jean-Marc Prévost de l'exposition Walid Raad. Préface, présentée à Carré d'Art - musée d'art contemporain de Nîmes, du 23 mai au 14 septembre 2014
Première exposition d’envergure de Walid Raad dans une institution muséale en France
Cette exposition a rendu compte des recherches de Walid Raad dans le cadre de The Atlas Group (1989-2004) où il a pris pour sujet les dimensions politiques, sociales, psychologiques et esthétiques des conflits libanais.
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This is Walid Raad’s first exhibition at a museum venue in France
This exhibition has presented Raad’s art project The Atlas Group (1989-2004) which investigates the political, social, psychological and aesthetic dimensions of the Lebanese wars of the last few decades.
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Exposition à Carré d'Art
Un désir d'archéologie, une exposition à voir à Carré d'Art-Musée d'art contemporain, Nîmes jusqu'au 4 novembre prochain.
► Cette exposition est pensée en relation à l’ouverture, à Nîmes, du Musée de la Romanité en juin 2018...
► Elle regroupe quatre artistes réalisant des œuvres sur le thème de l’archéologie au sens large. Des sculptures, installations, photographies ou vidéos pour nous permettre de cerner ce désir d’un regard vers le passé pour comprendre notre futur.
► Artistes : Boris Dogrusoz (Beyrouth), Asier Mendizabal (Bilbao), Thu Van Tran (Paris), Clemens Von Wedermeyer (Berlin).
#Nîmes #VilledeNîmes #CarrédArt #Romanité
Chorégraphies suspendues : documentaire de l'exposition
Exposition présentée à Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, du 21 février au 27 avril 2014.
Documentaire réalisé en partenariat avec la classe Prep'Arts Cinéma, Institution St Stanislas, Nîmes, février 2014
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Teaser de l'exposition SUPPORTS/SURFACES | Carré d'Art - musée, Nîmes
A l'occasion de l'exposition Supports/Surfaces : Les origines 1966-1970, Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 13 octobre - 31 décembre 2017
Commissaire de l'exposition : Romain Mathieu
En septembre 1970, sous cette appellation exposent ensemble au début des années soixante-dix André-Pierre Arnal, Vincent Bioulès, Louis Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Toni Grand, Bernard Pagès, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour, André Valensi et Claude Viallat.
Les artistes ainsi rassemblés vont incarner une des dernières avant-gardes. Ces artistes se réclament pour la plupart du champ pictural – bien que les œuvres déstabilisent le spectateur alors habitué aux toiles tendues sur châssis.
L’exposition Supports/Surfaces : Les origines 1966-1970 montre la constitution de ces démarches au cours des années soixante, jusqu’à l’apparition du groupe. Ces quatre années sont celles d’une extraordinaire effervescence artistique au sein d’une période de contestations sociales et politiques puisque traversée en son milieu par mai 68.
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Anna Boghiguian | Carré d'Art - musée
A l'occasion de l'exposition Anna Boghiguian. Promenade dans l'inconscient, Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 14 octobre 2016 -19 février 2017.
Anna Boghiguian (née en 1946) réalise des dessins et des peintures d’individus et d’espaces urbains tout en étant poète. Sa démarche artistique peut se comprendre comme un essai de cartographie du monde. Ses narrations mêlent l’histoire personnelle et le politique passant du passé au présent, déconstruisant le réel pour aller vers le mythologique.
A Carré d’Art, elle développe une narration complexe et poétique à partir de la richesse du passé de la ville et de la réalité qui est la nôtre.
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Exhibition A WALK IN THE UNCONSCIOUS, Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 14 October 2016 - 19 febrary 2017
Anna Boghiguian (born 1946) produces drawings and paintings of individuals and urban spaces, and is also a poet. Her artistic approach can be understood as an attempt at mapping the world. For her, individuals are conditioned by the space around them and the self by the walls constructed by cultural, religious or political conditions. She is always travelling to abolish these frontiers, creating wherever she goes, but always returning home to Cairo. She constructs a highly personal space inhabited by her story but listening to the world and the issues involved in its transformation. At Carré d’Art, she is developing a complex, poetical narrative based on the city’s rich past and on our reality.
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Julien Crépieux : interview
Documentaire vidéo sur l'installation de Julien Crépieux Clos Quand Apparu, Project room présenté à Carré d'Art - Musée d'art contemporain du 7 novembre 2013 au 2 février 2014.
Julien Crépieux réalise des films, des installations, collages. Il créé des dispositifs mettant en jeu l’appropriation d’images, de films, de textes, de musiques dont il détourne les modes d’apparitions.
Pour l’exposition à Carré d’Art, il a présenté une nouvelle installation, adaptation en image et en espace du poème de Stéphane Mallarmé Un coup de dés jamais n’abolira le hasard. Poème composé de vers libres, il se déploie sur plusieurs doubles pages avec de multiples variations typographiques. Il y est question d’un homme dont le navire fait naufrage et qui, avant de disparaître, s’apprête à lancer les dés une dernière fois dans un ciel déserté. Ce poème a été commenté par Blanchot, Sartre et Deleuze et réinterprété par Marcel Broodthaers qui a accentué la spatialisation du langage.
Né en 1979, diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier, Julien Crépieux vit et travaille à Paris.
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Julien Crépieux makes films, installations, collages. He created devices involving the appropriation of images, movies, text, music which he diverts modes appearances.
For the exhibition in Carré d’Art, he presented a new installation, adaptation space image and poem by Stéphane Mallarmé A throw of the dice will never abolish chance. Free verse poem composed, it unfolds on several double pages with multiple typographic variations. It is about a man whose ship wrecked and before disappearing, is about to roll the dice one last time in a deserted sky. This poem has been commented on by Blanchot, Deleuze and Sartre and reinterpreted by Marcel Broodthaers which accentuated the spatial language.
Born in 1979, graduated from the Ecole des Beaux-Arts in Montpellier, Julien Crépieux lives and works in Paris.
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Carré d'Art tout beau et plus économe en énergie
Après trois mois de fermeture, et une année de travaux, Carré d’Art accueille de nouveau le public. L’ensemble a été repensé afin d’améliorer les conditions d’accueil et de performance énergétique, à hauteur de 35 % minimum d’économies d’énergie.
Réhabilitation et amélioration de Carré d’Art : les nouveautés
Espaces plus aérés, mobiliers plus confortables, ambiance chaleureuse, signalétique améliorée, confort thermique accru, éclairage du musée revu : le public pourra désormais s’installer et prendre le temps de lire, travailler, écouter de la musique, visionner un film, consulter internet, participer à un évènement, ou encore bénéficier de formations.
A l’extérieur :
- Une accessibilité améliorée par la mise en place d’une deuxième rampe d’accès rue Racine.
- Une boîte de retour des documents 24/24h
Au rez-de-chaussée :
- Le mur Foster, modulable, est reconfiguré
- Un accueil central où l’on peut aussi acheter son billet pour le musée
- Un accueil de la bibliothèque, bureau d’inscription et point presse près de l’entrée rue Racine
- Des portes à tambour qui stoppent les entrées d’air
- Des automates pour l’emprunt des documents
- Une librairie du musée plus lumineuse et plus ouverte sur le hall
- Des écrans d’information et une signalétique pour une meilleure lisibilité des espaces
Au premier étage :
- Une bibliothèque jeunesse agrandie de 40 m2
- Une salle d’animation rééquipée
- Des ordinateurs en libre-service, un coin jeux vidéo
Au deuxième étage :
- Un éclairage des salles d’exposition entièrement revu et modulable.
L’exposition Un désir d’Archéologie, perspectives vers le futur, démarre ce 13 avril : elle présente des œuvres et installations de Baris Dogrusöz, Thu van Tran, Asier Mendizabal, Clemens Von Wedermeyer.
Au niveau -1 :
- Toute l’offre adulte y est regroupée : livre, musique, presse thématique, cinéma, patrimoine
- Plus de places de travail au calme dans des salles isolées du bruit ambiant
- Une salle patrimoine – étude agrandie
- Un espace de jeux vidéo, des tablettes et ordinateurs en libre-service
- Des places d’écoute musicale, de visionnage de films
Au niveau -2 :
- L’auditorium, dont l’accès est désormais plus visible, se double d’un petit auditorium, adapté aux diverses animations proposées dans l’équipement
- La salle d’exposition est modernisée pour plus de modularité
- Deux salles de formation et de création numérique pour le Labo2
- Le centre régional de documentation en art contemporain est baptisé Centre de documentation Bob Calle
Bibliothèque Numérique de Référence
Les nouveaux services mis en place permettent de concrétiser le label bibliothèque numérique :
accès WIFI généralisé, salons tablettes, ordinateurs en libre-service, espaces jeux vidéo. Tout le bâtiment a été re-câblé. Par ailleurs, le catalogue en ligne s'étoffe de plus de films, de musique, et de cours en ligne depuis son domicile à travers une interface améliorée. Enfin, 500 000 pages de documents nîmois anciens seront bientôt intégrées dans Gallica, le portail de la Bibliothèque Nationale de France
Chorégraphies suspendues : clip de l'exposition
Exposition présentée à / exhibition presented at Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes du 21 février au 27 avril 2014.
L’exposition Chorégraphies suspendues bouscule les idées reçues sur les rapports entre le Vietnam et la scène internationale en mettant en lumière une communauté artistique qui dénonce la conscience historique souvent projetée sur son pays (culpabilité de la guerre, désir d’évasion touristique...).
Les artistes de l’exposition forment un groupe divers d’archivistes et d’archéologues qui confrontent les faits historiques aux phénomènes sociaux en rapport avec le contexte de diaspora où ils s’inscrivent intellectuellement et physiquement. Leurs chorégraphies artistiques sont vouées à se répéter constamment dans les interstices des idéologies en faillite, des tissus urbains postindustriels, des hétérotopies et des enjeux de la représentation.
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This exhibition challenges the relationship between Vietnam and the ‘global’ stage, illustrating an artistic community critical of the historical consciousness that often stands in for its name (ie. the guilt of war; the tourist getaway; the nostalgic colonial).
The artists in this exhibition juxtapose historical event and social phenomena; relevant to the diasporic contexts they conceptually and physically traverse. Their dance in the residual space of failing ideologies, post-industrialized communities, heterotopias and the ramification of representation are careful artistic choreographies that they understand are in cyclical movement, ie. in repeat.
Artistes exposés / Participating artists : Lena Bùi, Tiffany Chung, Ɖinh Q Lê, Jun Nguyễn-Hatsushiba, Nguyễn Huy An, Nguyễn Thái Tuấn, Nguyễn Trinh Thi et The Propeller Group.
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Suzanne Lafont : entretien
Reportage réalisé à l'occasion de l'exposition Suzanne Lafont. Situations, Carré d'Art - Musée d'art contemporain, Nîmes, 6 février - 26 avril 2015
Suzanne Lafont (née en 1949) est une des figures les plus importantes de la scène française dont le travail a connu une grande visibilité dès les années 90. Une exposition personnelle lui a été consacrée au Jeu de Paume en 1992 ; elle a exposé dans le Project Room du MOMA de New York la même année et a participé aux Documenta 9 et 10.
L’exposition à Carré d’Art est une mise en perspective de ses œuvres les plus récentes où elle a travaillé à partir de banques d’images, en mettant en espace le livre de Rem Koolhas Guide to Shopping, réinterprétant Manipulating the self de General Idea ou en repensant la relation complexe entre image et langage dans la série Twin Peaks de David Lynch.
Suzanne Lafont développe un travail photographique dans un champ élargi où sont convoquées des références au théâtre, à la performance ou au cinéma.
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Suzanne Lafont’s broad photographic practice incorporates references to theatre, performance and cinema.
Suzanne Lafont (born 1949) is one of the most important figures on the French scene today. She came to prominence in the 1990s, with a solo show at Jeu de Paume in 1992 and an exhibition in the Project Room at MoMA, New York, in the same year. Her work was also seen at Document 9 and 10.
Her exhibition at Carré d’Art offers a perspective on her most recent works, based on image banks. Among other things, these pieces give a spatial dimension to the Rem Koolhas book Guide to Shopping, revisit General Idea’s Manipulating the Self and rethink the complex relation between image and language in David Lynch’s series Twin Peaks.
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LaToya Ruby Frazier : interview
Interview réalisée dans le cadre de l'exposition LaToya Ruby Frazier. Performing social landscapes, Carré d'Art - Musée d'art contemporain de Nîmes, 16 octobre 2015 - 13 mars 2016
Première exposition monographique dans une institution muséale française.
Les photographies de LaToya Ruby Frazier (née en 1982) ont pour sujet sa ville natale, Braddock en Pennsylvanie ou plus exactement les habitants de la ville. C’est la banlieue ouvrière de Pittsburgh où était présente une importante aciérie. Depuis plusieurs années elle poursuit un travail sur ses proches en les prenant comme des témoins de la crise économique. Son travail s’inscrit dans une longue tradition de photographes engagés comme Dorothea Lange, Walker Evans et Gordon Parks. Elle s’intéresse à trois générations de femmes. On retrouve très souvent dans ses photos sa grand-mère, sa mère et des autoportraits. Dépassant le cadre de la photographie documentaire, LaToya Ruby Frazier réalise des compositions complexes qui utilisent plusieurs cadrages et mises en abyme en ayant recours au geste performatif. Dans le cadre du projet Pier 54 sur la Highline à New York, elle a réalisé une performance où elle brandit des drapeaux sur lesquels sont imprimés des photographies historiques liées à ce quai. Elle va rejouer cette série sur des drapeaux en toile de jeans (Nîmes étant la ville natale du Denim) en faisant référence à sa série Campaign for Braddock Hospital de 2011 où elle répondait à une campagne des jeans Levis réalisée à Braddock.
Elle a exposé principalement aux Etats-Unis (MOMA, New Museum de New York, la Biennale du Whitney Museum ou le Musée d’Art Contemporain de Chicago).
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This is her debut solo exhibition at an art institution in France.
LaToya Ruby Frazier (born 1982) takes as the subject of the photographs her home town of Braddock, Pennsylvania, or rather the people who live there. This is the working-class suburb of Pittsburgh, where there used to be a large steelworks. For a number of years she has been working on those close to her and taking them as witnesses to the economic slump. Her work belongs to a long tradition of committed photographers including Dorothea Lange, Walker Evans and Gordon Parks. She is interested in three generations of women. Her photos keep coming back to her grandmother, her mother and self-portraits. Going beyond the bounds of the documentary photograph, LaToya Ruby Frazier produces complex compositions with multiple centrings and mises en abyme and calling on the performative gesture. Her contribution to the Pier 54 project on the New York City Highline was a performance in which she brandishes flags on which are printed historic photographs linked to the pier. She will be replaying that series on denim flags (denim being originally “de Nîmes”, from Nîmes), with reference to her 2011 series Campaign for Braddock Hospital in which she responded to a campaign for Levis jeans at Braddock.
She has exhibited mostly in the United States (MOMA, New Museum New York, the Whitney Biennale Museum or the Chicago Museum of Contemporary Art).
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Londres: exposition d'art contemporain africain et sud-americain
Des oeuvres d'art venues d'Afrique ou d'Amérique du Sud: l'exposition Pangaea à Londres accueille seize artistes contemporains venus des deux cotés de l'Atlantique. Autrefois leurs deux continents ne formaient qu'un. Aujourd'hui, sous des formes artistiques très variées -photographie, peinture ou installations- les artistes explorent les différences et les similitudes qui relient leur deux continents. Durée:01:25
Accrochage et Vernissage - 22/8 à Carré d'Art, Nîmes. Prep'arts photographie
Aperçu de l'accrochage et du vernissage des étudiants de photographie de l'institution St Stanislas, Prep'arts.
Lieu : Mur Foster, Carré d'Art, musée d'art contemporain de Nîmes.
Etudiants : Vincent Royer, Fanny-Laure Bovet, Marine Pinard, Claire Dujardin, Marion Labbé-Denis, Sarah Thoraval, Axelle Dumont-Nouaille, Charlotte Mano.
Par Florent Scieur
Nîmes (France) : Itinéraire de visite touristique et culturelle par vue aérienne de la ville en 3D
aircitytour.com, l'itinéraire de vos visites touristiques et culturelles en vidéo en 3D (visite virtuelle). D'autres visites sont disponibles sur aircitytour.com
Visite virtuelle de la ville de Nîmes (France), par vue aérienne en 3D, à partir du logiciel Google Earth.
Détail de la visite par lieux :
- Arènes de Nîmes
- Musée de la Romanité
- Fontaine Pradier
- Église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité de Nîmes
- Square du 11 Novembre 1918
- Musée des Cultures Taurines
- Porte de France
- Musée des Beaux-arts
- Église Saint-Paul de Nîmes
- Maison Carrée
- Carré d'Art-Musée d'art contemporain
- Tour de l'horloge de Nîmes
- Traiteur Montgrand
- Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes
- Chapelle Sainte-Eugénie de Nîmes
- Musée du Vieux Nîmes
- Chapelle des Jésuites
- Muséum d'histoire naturelle de Nîmes & Galerie Jules Salles
- Porte d'Auguste
- Église Saint-Baudile de Nîmes
- Castellum divisorium de Nîmes
- Jardins de la Fontaine
- Temple de Diane
- La Tour Magne
- Les Trois Piliers
- Royal Park
- Bois des Espeisses
- Mas de Mingue
- Pont du Gard
Carré d'Art | Foster
Cet édifice translucide parvient à établir une connexion avec la ville tout en s’inscrivant dans l’architecture de son époque.
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