[URBEX] VISITE D'UN ANCIEN ABATTOIR ABANDONNÉ DEPUIS 1986
Cidrerie distillerie
Histoire : L'usine, construite vers 1924 par la S.A. Distillerie de Beuvillers, représentée par Antoinette Bilhartz et Catherine Udelhowen, comprenait ateliers de cidrerie et de distillerie, cuvage, séchoirs, cheminée, pont bascule, réservoir, cantine et voie ferrée. Elle est acquise en 1925 par la Société de distillerie du Blavet, qui exploite également les Cidreries du Cotentin (Manche) , la distillerie de Bosc-le-Hard (Seine-Maritime) et, en 1928, la coopérative cidricole et pomologique La Guerchaise (Ille-et-Vilaine) . Vers 1935, elle passe aux mains de la Société industrielle des Alcools de l'Ouest, qui exploitera une autre usine à Blangy-le-Château (voir dossier : cidrerie ; distillerie, la Choppe) , puis par la S.A. Cidreries du Calvados, second cidrier français, établi à Livarot (voir dossier : cidrerie ; distillerie, route de Lisieux) . La cidrerie du Blavet assure aujourd'hui exclusivement la production de cidre et de jus de fruits concentrés.30 employés en 1972.
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 1er quart 20e siècle
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Filature, puis cidrerie distillerie, puis abattoir
Histoire : La filature est construite en 1847 par Alexandre Pouchet sur l'ancienne commune de Saint-Jacques (rattachée en partie à Beuvillers en 1960) , à l'emplacement d'un moulin à foulon. Elle est augmentée d'un moulin à foulon vers 1850 par Bordeaux. Les deux ateliers sont réglementés le 30 juillet 1852. En 1870, une blanchisserie, des séchoirs, des magasins et une teinturerie sont attestés sur le site. L'usine est transformée en cidrerie-distillerie en 1900, exploitée par la S.N.C. Boudin et Bourné, propriétaire d'un autre établissement à Saint-Jacques, transféré à Lisieux (voir dossier : cidrerie ; distillerie, 1 à 5 boulevard Sainte-Anne, Lisieux) . Elle est acquise en 1918 par la S.A. Usine de Grais, constituée pour le traitement du bétail, des viandes, des os et du suif, et, en 1921, par la S.A. des Abattoirs industriels de Normandie, mais les bâtiments ne sont pas utilisés. Ces derniers sont réaménagés vers 1950 par René Pien, expéditeur de viandes, et Bernard Glasson, fabricant de conserves, pour y installer un abattoir industriel exploité sous la raison sociale S.A.R.L. Pien et Glasson, équipé d'ateliers de découpe et de conserverie. Un atelier de traitement des sous-produits, exploité par la Société des Corps gras de l'Ouest, est mis en place entre 1956 et 1958. En 1970, l'abattoir de Beuvillers occupait la quatrième place en France pour le tonnage de viande abattue. L'activité de conserverie est abandonnée en 1982. L'établissement est alors exploité par Bocaviande, puis, en 1986, par la société Emsalem-Glasson. Un nouvel abattoir est construit en 1986, en remplacement de l'ancien, actuellement désaffecté. L'entreprise a déposé son bilan en août 1995.Filature équipée d'une machine à vapeur en 1856. 17 machines à laver et à fouler attestées en 1865, 13 machines, 1400 broches à filer et 175 broches à retordre mentionnées en 1885. Abattoir pratiquant l'abattage des animaux selon le système dit de la chaîne. 3 460 000 tonnes de viande abattues en 1951, 12 287 000 tonnes abattues en 1958.15 ouvriers en 1865, 10 ouvriers en 1923, environ 500 ouvriers en 1962, 450 ouvriers en 1970, 525 ouvriers en 1971.
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : milieu 19e siècle ; milieu 20e siècle
Année de construction : 1847
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Four à chaux
Histoire : Four à chaux construit en 1868 par Louis Dominique Férey, désaffecté en 1943.
Adresse : V.C. 103, dite de la Vallée Barré
Type : Inventaire général du patrimoine culturel
Epoque : 3e quart 19e siècle
Année de construction : 1868
Auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu
Usine de blanchiment, puis tissage de lin Laniel
Histoire : L'usine de blanchiment est attestée en 1823. Elle est alors la propriété de Jean François Petit. En 1824, elle est augmentée d'un nouvel atelier hydraulique. L'ensemble est réglementé par ordonnance royale du 28 janvier 1833. L'usine est détruite en 1844 et remplacée par un tissage de lin, construit par César Marie et Eugène Laniel et réglementé par arrêtés du 30 juillet 1852 et du 20 décembre 1855. En 1852, le site abritait deux ateliers de tissage et une blanchisserie, un atelier de mécanique, des magasins, un hangar industriel, une chaudière à vapeur, un fourneau à gaz et un gazomètre pour éclairage, des lavoirs et une conciergerie. Agrandie vers 1873, l'usine Laniel est reconstruite partiellement en 1894, après incendie. Un atelier de filature et une cité ouvrière (avec jardins ouvriers) sont construits vers 1921, après fermeture de l'usine Laniel de Saint-Germain-de-Livet (voir dossier : filature ; usine de construction mécanique, la Fabrique) . L'usine de Beuvillers produisait des toiles de ménage pour draps, chemises, torchons et damassés. L'activité cesse définitivement en 1953. A cette date, la filature, construite en rez-de-chauss
Bénédictine
D'inspiration gothique et Renaissance, le Palais Bénédictine est depuis plus d'un siècle le lieu unique d'élaboration de la liqueur Bénédictine.
La visite du Palais permet de découvrir la distillerie aux alambics de cuivre martelé, où s'opèrent les distillations et les infusions des 27 plantes et épices qui composent la liqueur Bénédictine, ainsi que les caves aux foudres de chêne centenaire où reposent les alcoolats pendant plusieurs mois.
Le Palais Bénédictine abrite aussi un musée d'art sacré qui présente une collection exceptionnelle de peintures, sculptures, émaux, manuscrits, ferronnerie... rassemblée au XIXe siècle par Alexandre Le Grand, le fondateur de Bénédictine. Il est aussi l'un des plus grands espaces d'exposition d'art contemporain de Normandie.