IL ÉTAIT UNE FOIS SERRE Hautes Alpes
Serres, est une commune française, située dans le département des Hautes Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015. Serres est une des rares communes françaises, à porter un nom palindrome. Ses habitants sont appelés les Serrois.
Serres est située dans le pays du Buëch, à 662 mètres d'altitude, dans une cluse, où passe le Buëch, quelques kilomètres en aval du confluent entre le Buëch, et le Petit Buëch, dans un site nommé « Pont la barque. ».
La commune est dotée d'une gare ferroviaire, sur la ligne de Lyon-Perrache, à Marseille-Saint-Charles, (via Grenoble), desservie par les T E R, de la relation Marseille - Briançon. Cette situation pourrait changer prochainement, et le chemin de fer serait rapidement remplacé par des autocars, ce qui sensiblement doublerait les temps de transport d’un point à un autre. Le département des hautes alpes n’en fini pas de se désenclaver. Les fouilles archéologiques, ont montré l'occupation ancienne du lieu, par les Ligures.
Au Moyen Âge, la ville devient la plus importante de la vallée, et un château est construit sur le rocher de la Pignolette, qui la domine. L'église paroissiale est construite au XIIe siècle. Elle est dédiée à saint Arey, évêque de Gap.
Des immunités sont accordées en 1285, à tout homme habitant Serres, et son fort, par Bertrand de Mévouillon, seigneur de Serres, et de Mison, fils de Pierre de Mison, et de demoiselle Galburge.
Tout étranger, établi à Serres depuis un an et un jour, pouvait jouir des mêmes droits, que les habitants de Serres.
On peut encore voir un tombeau du XIVe siècle sur lequel est inscrit en hébreu, « Rabbi Joseph, fils de Rabbi Natanel, d'heureuse mémoire ».
D'autres restes des anciennes portes subsistent, la porte d'Eyguière, au Bourg Reynaud, la porte de Guire, dans la rue principale, et la porte de Farine, à l'Auche, la tour de Molend, et des vestiges des remparts. Les protestants construisent en 1565, un temple au quartier de l'Auche. Plusieurs synodes protestants vont s'y tenir, dont celui du 12 août 1643. Durant les guerres de religion, le capitaine huguenot, Montbrun, met le siège devant la ville, le 27 avril 1574, qui capitule après la bataille de La Bâtie-Montsaléon, le 8 mai. François de Bonne, né le 1er avril 1543, à Saint-Bonnet en Champsaur, est mort, le 28 septembre 1626, à Valence. Devenu Connétable, il achète la seigneurie de Serres, en 1576. En 1581, Lesdiguières est nommé chef des armées protestantes, de la province du Dauphiné, par le prince de Condé. On attribue à Lesdiguières la construction d'une maison de style Renaissance, sur la rue principale. Serres est une place forte protestante, reconnue par l'édit de paix de Grenoble, signé en 1581, par le duc de Mayenne, confirmé par l'édit de Nantes, en 1598. À côté de la mairie, se trouvent les voûtes du XVIe siècle, anciennes écuries, et fonderie du duc de Lesdiguières.
En 1610, le comte Gaspard de Perrinet, fait construire la façade de son hôtel, sur la rue principale, dont il subsiste la porte de style Renaissance. Les vantaux en noyer ont été sculptés par Daniel Guillebaud.
Le bâtiment, aujourd'hui hôtel de ville de Serres, est classé Monument historique.
Le château de Serres est détruit en 1633, sur ordre du cardinal de Richelieu.
À partir de 1783, on entreprend de construire des digues le long du Buëch, permettant de récupérer des terrains constructibles, le long de la rivière.
En 1805, débute la construction de la route entre Serres, et le col de la Saulce, (à 877 mètres), sur la D994, reliant les vallées du Buëch ,et de l'Eygues, et conduisant par Nyons, à la vallée du Rhône, et du pont du Moulin, dans les gorges de la Blème. La tour de l'Horloge est terminée en 1857. À la même date a été réalisée la placette de la Fontaine, avec le lavoir abreuvoir, à côté du bâtiment de la mairie, rue Varafrain. Le 1er février 1875, sont inaugurés le tronçon Veynes-Sisteron de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble), et la gare de Serres. L'arrivée du train va entraîner une évolution des activités de la ville, en particulier du monde agricole, amenant à une baisse de la population.
Au XIXe siècle, de nombreuses activités existent à Serres , comme tisserands, chapeliers. Il y a une usine de pâte à papier, des fours à chaux, des magnaneries, une tannerie, et un moulin. Elles vont toutes disparaître au XXe siècle.
Le pont sur le Buëch est reconstruit en fer, dès 1895.
On construit le barrage de Mizger en 1900. Il sera démoli en 1927.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, il n'y a plus que 945 habitants à Serres.
L'action du maire Auguste Gros, né en 1873, décédé en 1960, qui a été aussi président du Conseil général, va permettre le développement de la ville, qui comptait plus de 1200 habitants, au 1er janvier 1965. Un nouveau pont sur le Buëch est construit, en 1973.
IL ETAIT UNE FOIS SAINT BONNET EN CHAMPSAUR Hautes Alpes
Saint Bonnet en Champsaur est une commune française, située dans le département des Hautes Alpes, en région Provence Alpes Côte d'Azur. Elle est créée le 1er janvier 2.013, sous le statut de commune nouvelle, de la fusion de Saint-Bonnet en Champsaur, de Bénévent, Charbillac, et des Infournas. Ses habitants sont appelés les Saint-Bonnetiers. Située au débouché de la vallée du haut Drac, sur la grande voie de circulation de Gap à Grenoble, autrement nommée route Napoléon, et jouxtant le parc national des Écrins. Saint-Bonnet se situe à 15 kilomètres de Gap, par le col Bayard, et à 90 de Grenoble.
Le Bourg se situe à 1.025 mètres d'altitude. La commune forme un triangle, dont la base est délimitée par le Drac, et la pointe, par le pic de Queyrel. Le paysage est majoritairement composé de bocage de montagne qui fait l’originalité, et la richesse environnementale de ce territoire. En montant vers le pic Queyrel, les prairies de bas de vallée font peu à peu place, aux pâturages d’altitude.
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine, Sanctus Bonitus en 1152. Sant Bonet en occitan. Pendant la Révolution, Saint-Bonnet changera de nom, pour devenir la commune de Bonnet Libre.
La commune de Saint-Bonnet-en-Champsaur est placée sous la protection de saint Bonnet, Sanctus Bonitus, mort vers 710. Champsaur que l’on prononce en français champ'saur, Champ’sau en occitan vivaro-alpin, est la haute vallée de la rivière Drac.
L’abbaye de Saint-Victor de Marseille, héritière dans bien des cas de celle de la Novalaise qui avait évangélisé la haute vallée du Drac, fonda, au XIIe siècle, sur la route qui, de Gap, conduisait à La Mure, un prieuré dédié à saint Bonnet, qui est à la base du bourg actuel.
Cette maison religieuse prit une certaine importance au cours du Moyen Âge, mais ses bâtiments furent ruinés pendant les guerres de Religion. Le Dauphin possédait Saint-Bonnet depuis le Xe ou le XIe siècle ; il y plaça un châtelain puis, en 1611, un vibailli duquel ressortissaient les vingt-et-une paroisses du Champsaur. Le bourg de Saint-Bonnet devint alors une petite ville entourée de murs, défendue par une forte tour. Toutes ces fortifications disparurent au XVIe siècle. La famille de Bonne, champsaurine, commença à acheter les droits du Dauphin sur Saint-Bonnet, dès le début du XIVe siècle, et se trouva propriétaire de tout le domaine delphinal au XVIe siècle ; en 1611, lorsque fut créé le duché de Lesdiguières, Saint-Bonnet en devint la capitale.
Dans les années 1700, les remparts furent détruits pour permettre au bourg de grandir. À cette époque, le bourg de Saint-Bonnet comptait plus d’une centaine de familles. Le village porta le nom de Bonnet Libre, pendant la Révolution.
Les « tounes ». Saint Bonnet en Champsaur garde de nombreuses traces son passé :
Les « andrones », ou ruelles étroites, les « tounes », ou maisons sur voûtes, les vieilles portes en noyer massif, la halle, etc.
Comme dans tous les villages médiévaux, les maisons sont serrées les unes aux autres, ne laissant que peu de place aux ruelles et aux places. On aperçoit encore aujourd’hui, dans le vieux Saint-Bonnet, des pierres posées le long des façades, les buttarodes, les buttes roues, qui empêchaient les moyeux des roues de charrettes d’endommager les façades des maisons. Sur certaines façades, il est encore possible d’observer les annelles qu’on utilisait pour attacher les chevaux.
La plupart des rues et places du village ont une histoire, et très souvent leurs noms, encore aujourd’hui, symbolisent ce passé : rue des Maréchaux, pour Maréchaux ferrants, place Grenette, pour la place aux grains, place du Chévreril, pour la place du marché aux chèvres, etc.
Saint-Bonnet, capitale historique de la vallée du Champsaur, est un des rares bourgs médiévaux des Alpes françaises. Situé dans le Dauphiné et jouxtant le parc national des Écrins, Saint-Bonnet témoigne d’un passé prestigieux et préserve depuis des siècles son patrimoine culturel avec ferveur. Cet attachement à son patrimoine lui a d’ailleurs valu les honneurs de Alpes Magazine, qui recense Saint-Bonnet-en-Champsaur, comme étant un des plus beaux villages des Alpes.
Place Grenette :
La halle, construite en 1843, sur l'emplacement de l'ancien temple, détruit en 1685 ;
La maison du pasteur, devenue syndicat d'initiative.
une maison avec tour d'angle, contenant un escalier à vis, datant de la fin du XVIe siècle.
Une fontaine, ancienne « pompe à brandoir », datant probablement du XVIe siècle.
Place du Chèvreril.
L’ancien « barquier », ou abreuvoir du XVIIIe siècle, devenu fontaine.
Le buste de François de Bonne, duc de Lesdiguières.
Ce texte, issu notamment de Wikipedia.com, est interprété par Mathieu, ma petite voix de synthèse préférée.
IL ÉTAIT UNE FOIS EMBRUN Hautes Alpes
Embrun, est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Embrunais. La ville d'Embrun est construite sur une terrasse, fluvio-glaciaire, de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de 860 mètres. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres, tel que le Mont Guillaume, 2 542 mètres, le col de Chante-Perdrix, 2 628 mètres, la Tête de Chante-Perdrix, 2 719 mètres, et la Tête de l'Hivernet, 2 824 mètres. À mi-chemin entre Gap et Briançon, Embrun est un point de passage obligé, pour aller du sud, au nord du département. Traversée par la RN 94, la ville s'est vue désengorgée en décembre 2007, avec la mise en service de la déviation, qui longe la Durance en contrebas du Roc, avant de rejoindre la nationale, juste après Châteauroux-les-Alpes, qui ainsi bénéficiât également de cette déviation. Embrun dispose d'une gare ferroviaire. Desservie principalement par des TER, Marseille-Briançon, et Grenoble-Briançon, la gare accueille aussi le train de nuit Paris - Briançon, ainsi que des trains couchettes saisonniers, lors des vacances d'hiver. Dominant la Durance, et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum, qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale des Caturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients des Voconces. Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via « Cottia » aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché, et de la cathédrale actuels, devient la capitale de Civitas, sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes. Dès le IVe siècle, la cité est le siège d'un évêché. Il est fondé par saint Marcellin d'Embrun, d'origine berbère, d'Afrique du Nord. Dans la pratique cet évêché est à l'origine de la création de tous ceux de la région, par exemple les deux premiers évêques de Digne, sont des compatriotes de Marcellin. Cinq cents ans plus tard, sous Charlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa «tutelle» les évêchés environnant, même ceux des Alpes-Maritimes. Embrun et sa région, ont fait partie du comté de Provence, constitué à la fin du Xe siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au XIIe siècle. À la mort du dernier comte de Forcalquier, en 1209, la région d'Embrun et de Gap, était transmise au Dauphiné, tandis que celle de Forcalquier et de Sisteron retournait au comté de Provence. L’archevêque, prince d'Embrun, était primitivement seul maître de la ville. Le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210, et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un condominium, et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du XIIIe siècle, la construction des fortifications bastionnées ayant occasionné la destruction du reste.Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale, le tiers état, et la noblesse étaient égaux devant l'impôt, s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789. Les Templiers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie. La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » du Dauphiné. Lors des guerres de religion, la ville est prise par le chef protestant, Lesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite. L'enceinte projetée par Vauban, est bâtie à la fin du XVIe siècle. En 1692, la ville est assiégée par le duc Victor-Amédée II de Savoie, à partir du 6 août 1692, prise le 16, car à court de munitions, et livrée au pillage. On y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées au XVIe siècle, deux au XVIIIe siècle, une au XIXe siècle. La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent des Cordeliers du XIIIe siècle, mutilée, mais où de belles fresques ont pu être restaurées ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, et un hôpital. La citadelle fut déclassée en 1872. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée du chemin de fer, en 1882.
Mes sources : Wikipedia.com
IL ETAIT UNE FOIS EMBRUN
Embrun est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Embrunais.
La ville d'Embrun est construite, sur une terrasse fluvio-glaciaire de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de 860 mètres. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres : le Mont Guillaume, à (2 542 mètres), le col de Chante-Perdrix, à 2 628 mètres, la Tête de Chante-Perdrix, à 2 719 mètres, la Tête de l'Hivernet, à 2 824 mètres.
La localité est citée dans la Géographie de Strabon comme étape sur la voie Domitienne où elle est nommée Éburo-dunum.
Ambrun en occitan alpin, selon la norme classique et selon la norme mistralienne.
Ce nom est d'origine celtique et, se décompose en Dun, (la forteresse, le fort), que l'on retrouve dans de nombreux toponymes comme : Lug - dun (Lyon), et Eburo qui, à l'unanimité des linguistes, désigne l'if. Ce toponyme peut signifier la « Forteresse de l'If ».
Dominant la Durance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale des Caturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients des Voconces.
Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via Cottia aux abords de l'oppidum d'Éburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale de civitas, sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes.
Dès le IVe siècle, la cité est le siège d'un évêché. Il est fondé par saint Marcellin d'Embrun, d'origine berbère d'Afrique du Nord. Dans la pratique cet évêché est à l'origine de la création de tous ceux de la région; par exemple les deux premiers évêques de Digne sont des compatriotes de Marcellin. Cinq cents ans plus tard, sous Charlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa «tutelle» les évêchés environnant, même ceux des Alpes-Maritimes.
Embrun et sa région firent partie du comté de Provence constitué à la fin du Xe siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au XIIe siècle. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, la région d'Embrun et de Gap était transmise au Dauphiné, tandis que celle de Forcalquier et de Sisteron retournait au comté de Provence.
L’archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; le comte de Provence en 1160, le Dauphin en 1210 et 1247, héritiers du comté d'Embrun, lui imposèrent un condominium et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour du XIIIe siècle, la construction des fortifications bastionnées, ayant occasionné la destruction du reste.
Une commune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (le tiers état et la noblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa le baile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.
Les Templiers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie.
La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » du Dauphiné.
Lors des guerres de religion, la ville est prise par le chef protestant Lesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite.
L'enceinte projetée par Vauban est bâtie à la fin du XVIe siècle.
En 1692, la ville est assiégée par le duc Victor-Amédée II de Savoie à partir du 6 août 1692, prise le 16 car à court de munitions et livrée au pillage. On y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées au XVIe siècle, deux au XVIIIe siècle, une au XIXe siècle.
La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent des Cordeliers du XIIIe siècle, mutilée, mais où de belles fresques ont pu être restaurées ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, un hôpital. La citadelle fut déclassée en 1872. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée du chemin de fer, en 1882.. Embrun illustré par Alexandre Debelle (1805-1897).
En 1808, à la suite de troubles, le pouvoir napoléonien fait arrêter 167 hommes et garçons âgés de 15 à 90 ans, dans le village corse, d'Isolaccio-di-Fiumorbo. Un grand nombre d'entre eux va être déporté sur le continent, notamment à la maison centrale de détention d'Embrun. Plusieurs dizaines vont y mourir en quelques mois, les conditions de vie dans cette prison étant particulièrement difficiles.
VISITE INTRA TOUR CARDINALIS à Barcelonnette Alpes de Haute Provence,Vallée de l'Ubaye.
Histoire
Le couvent des Dominicains ou Frères Prêcheurs de Barcelonnette fut fondé en 1316,par le cardinal Hugues de Saint-Cher,natif de la Maure,commune d'Uvernet,décédé en 1263.
La tour de l'horloge situé Place Manuel avec ses gargouilles & ses quatre pyramidions a été certainement élevée avec la première église du couvent des Dominicains,peut-être sur la base d'une tour plus ancienne encore.
Ses angles et sa flèche sont formés d'un tuf semblable comme origine et comme taille à celui de la chapelle exhumée par les fouilles Castel; mais leur construction ne remonte pas si haut et doit être en tout cas postérieure à 1378.
Restauré en 1840,en 1886,de nouveau en 1908.
Ce qui reste de l'église du Couvent des Dominicains,incendié par Lesdiguières fut fondé vers 1280 par les largesses du Cardinal Hugues.
Sa hauteur est de 42 m.
Le pied de la tour est à 1133 m au-dessus du niveau de la mer.
L'accès à Tour de l'horloge se fait par une petite porte qui donne sur la place Manuel.
L'ancienne porte d'origine est actuellement condamnée,puisque elle donne maintenant sur une chambre du deuxième étage au dessus d'un commerce.
L'intérieur de la dite tour est une grande cage d'escaliers en bois avec une plateforme à chaque niveau.
La maçonnerie des murs se compose de pierres apparentes,remanier au cour du temps !
L'accès du dernier palier se fait par l'ouverture d'une trappe peu commode,est donne sur les cloches,l'horloge et l'intérieur du dôme.
Quatre ouvertures pour quatre points cardinaux, maintenues par des piliers et chapiteaux offrent la lumière naturelle du soleil.
Huit autres ouvertures sont disposées le long de la flèche dans un ordre symétrique. Jean-Pierre TRON
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PROCÈS VERBAL DES DÉLIBERATIONS DU CONSEIL GÉNÉRAL DU
DÉPARTEMENT DES BASSES ALPES SESSION DE 1839.
Séance du 27 août 1839
Tour de l'horloge de Barcelonnette.
La ville de Barcelonnette possède dans son sein une tour, chef-d’œuvre d'art et d'architecture,construite dans les XII et XIII siècles,qui fait l'orgueil et la
beauté du pays,et qui menace ruine.
Les réparations à exécuter s'élèveront au moins à 12,000 fr.
La ville de Barcelonnette n'a pas des revenus suffisants pour faire face à cette dépense,ce qui la met dans la triste nécessité de démolir cette tour.
Le conseil général,s'associant au vœu exprimé par le conseil d'arrondissement,sollicite de M.le ministre de l'intérieur,un secours considérable pour aider la ville de Barcelonnette à conserver ce monument.
merci à Monsieur Pierre Martin - Charpenel
Maire de Barcelonnette,sans qui,le reportage n'aurait pas vu le jour ainsi qu'à notre guide Pierre Elie du service technique de la ville de Barcelonnette & à mon ami Gilles Michel.
Jean-Pierre TRON pour © BassesAlpes.villes.villages