Madaure
Madaure (wilaya de Souk Ahras. - Algérie ) (en latin Madauros ou Madaura) d'où vient le nom de M'daourouch, une ville antique située à 50 km de Thagaste (Souk-Ahras) au nord-est du pays dans les Aurès. Successivement berbère, romaine, vandale et byzantine. C'est sur le site d'une ancienne ville numide3 que la cité romaine de Madaure, fut fondée sous les Flaviens. Mentionnée dès le IIIe siècle, elle ne survécut pas aux invasions arabes du VIIe siècle. On dit qu'elle fut détruite par ses propres habitants à l'instigation de Kahena, la « reine guerrière », elle fit aussi pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres.
Ruines de Madaure
Peuplée de riches possédants, cette ville était célèbre par son université, l'une des premières -- avec Carthage -- du continent africain et le mécénat culturel de ses habitants. Ce qui attirait une foule composite d'hommes de lettres, de philosophes, de grammairiens, de mathématiciens et de rhétoriciens4. C'est ainsi qu'Apulée, considéré comme l'auteur du premier roman (L'Âne d'or), y naquit vers 123. À l'époque romaine, Madaure était fréquentée par les étudiants surtout pour son université réputée pour sa spécialisation en philosophie. Parmi eux le philosophe et le théologien Saint Augustin appelé aussi Augustin d'Hippone qui y étudiait dès l'âge de 15 ans.
Personnalités liées à M'daourouch
- Apulée né vers 123 dans une famille aisée de Madaure, son père était duumvir de la cité et devait laisser à son frère et à lui un confortable héritage de 2 000 000 de sesterces5. Bien que totalement romain par sa culture et son œuvre, Apulée resta toujours attaché à ses origines, n'hésitant pas à se revendiquer plus tard «mi-numide et mi-gétule ». Saint Augustin a dit de lui : « Chez nous, Africains, Apulée, en sa qualité d'Africain, est le plus populaire»6. Son degré d'adhésion à la romanitas fait l'objet d'un débat7,8. Il étudie la rhétorique et la littérature à Madaure, puis à Carthage, et enfin à Athènes, où il s'intéresse à la philosophie néoplatonicienne et au sophisme. Doué d'un talent d'orateur, il devient avocat à Rome avant de mener une carrière de conférencier itinérant dans son pays natal. Parlant aussi bien le latin que le grec, il peut même passer sans problème d'une langue à l'autre au cours du même discours. Au cours d'un de ses voyages, il rencontre à Oea (l'actuelle Tripoli) une riche veuve, Emilia Pudentilla, qu'il épouse, en 156. Accusé par sa belle-famille d'avoir usé de magie, il plaide sa propre cause lors d'un procès à Sabratha en 158 (avec succès : il sera acquitté) et consigne sa plaidoirie dans une Apologie. De son temps, Apulée a été considéré comme un adepte de la magie, voire comme un thaumaturge. C'est surtout un homme doué d'une curiosité exceptionnelle, dans tous les domaines, initié à plusieurs cultes orientaux (dont celui de la déesse Isis) et qui fut peut-être prêtre d'Esculape9. Il meurt vers 170.
- Maxime de Madaure, orateur et grammairien latin de la fin du IVe siècle. Amis de saint Augustin aux écoles de Thagaste l'actuelle Souk Ahras en Algérie. Il professa plus tard dans sa ville natale Madaure M'daourouch actuellement, en Numidie. Païen convaincu, mais d'esprit large et tolérant, il resta toujours en bonnes relations avec son ancien condisciple l'évêque d'Hippone, et il lui soumettait ses objections contre le christianisme10. Nous possédons aujourd'hui l'une de ces lettres11.
- Martianus Capella, astronome et écrivain romain né vers 439 à Madaure ou à Carthage selon d'autres historiens. Il est célèbre par son ouvrage encyclopédique intitulé; Les Noces de Philologie et de Mercure.
- Tahar Ouettar, écrivain, y vécu.
souk ahras les vestiges de madaure best of the best
Madaure, (en latin Madaurus ou Madaura) doù vient le nom de M'daourouch, une ville antique située à 50 km de Thagaste (Souk-Ahras) au nord-est du pays dans les Aurès. Successivement berbère, romaine, vandale et byzantine. C'est sur le site d'une ancienne ville numide que la cité romaine de Madaure, fut fondée sous les Flaviens. Mentionnée dès le IIIe siècle, elle ne survécut pas aux invasions arabes du VIIe siècle. On dit qu'elle fut détruite par ses propres habitants à l'instigation de Kahina, la « reine guerrière », elle fit aussi pratiquer la politique de la terre brûlée en vue de dissuader l'envahisseur de s'approprier les terres.
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Souk Ahras (Things to do - Places to Visit) - SOUK AHRAS Top Tourist Places
City in Algeria
Souk Ahras is a municipality in Algeria. It is the capital of Souk Ahras Province.
The Numidian city of Thagaste, on whose ruins Souk Ahras was built, was the birthplace of Augustine of Hippo and a center of Berber culture. It was a city of great culture, described as the very hub of civilization.
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SOUK AHRAS Top 3 Tourist Places - Souk Ahras, Algeria, Africa
maxiumus present: Souk Ahras birth place of Saint Augustine
Souk Ahras is a municipality in Algeria. It is the capital of Souk Ahras Province.
The name derives from the Arabic word souk which means market, and the Chaoui word ahra (plural ahras) which means lion, in reference to the Barbary lions which existed in the neighboring forests until their extinction in 1930; hence Souk Ahras means market of lions.
The Numidian city of Thagaste on whose ruins Souk Ahras was built, was situated in the northeastern highlands of Numidia, short afterwards, it becomes Roman. It was about sixty miles from Hippo Regius, now called Annaba, and about 150 miles from Carthage (on the coast of present day Tunisia). It was the birthplace of Augustine of Hippo.[1] The city was mentioned by Pliny the Elder. Besides Saint Augustine, there were many other bishops who served Thagaste, among them are:
* Saint Fermin
* Saint Alype, a friend of Augustine
* Saint Januarius
In the nineteenth century it was a French colonial settlement. In the twentieth century mining and the railway brought some signicance and prosperity to the town. Today, Tagaste is in the province of Souk Ahras in Eastern Algeria.
01 Adrar · 02 Chlef · 03 Laghouat · 04 Oum-El-Bouaghi · 05 Batna · 06 Béjaïa · 07 Biskra · 08 Béchar · 09 Blida · 10 Bouira · 11 Tamanrasset · 12 Tébessa · 13 Tlemcen · 14 Tiaret · 15 Tizi-Ouzou · 16 Alger · 17 Djelfa · 18 Jijel · 19 Sétif · 20 Saïda · 21 Skikda · 22 Sidi-Bel-Abbès · 23 Annaba · 24 Guelma · 25 Constantine · 26 Médéa · 27 Mostaganem · 28 M'Sila · 29 Mascara · 30 Ouargla · 31 Oran · 32 El-Bayadh 33 Illizi · 34 Bordj-Bou-Arreridj · 35 Boumerdès · 36 El-Taref · 37 Tindouf · 38 Tissemsilt · 39 El-Oued · 40 Khenchela · 41 Souk-Ahras · 42 Tipaza · 43 Mila · 44 Aïn-Defla · 45 Naâma · 46 Aïn-Témouchent · 47 Ghardaïa · 48 Relizane
Khemissa / Souk Ahras /Thubursicu Numidarum / Mégastructures de légende (Algérie)
Khemissa est une commune de la wilaya de Souk Ahras en Algérie, dont les origines remontent au moins à l'époque romaine, où elle était appelée Thubursicu Numidarum. Le territoire de la commune de Khemissa se situe au nord-ouest de la wilaya de Souk Ahras.À l'époque romaine, située au sommet d'une colline sur la route reliant le port d'Hippone à Tébessa, camp de la légion d'Afrique, elle occupe un emplacement stratégique à l'Est de la province de Numidie. D'abord « cité pérégrine », elle devient un municipe sous le règne de Trajan et adopte le style urbain romain (forum, théâtre, etc.) bien que ses habitants restent en quasi totalité des Numides.Les restes archéologiques sont importants. Les fouilles de la cité antique ont commencé en 1865, puis plus régulièrement de 1902 à 1911 avec Stéphane Gsell.Le théâtre romain, de taille moyenne est bien conservé. Il est adossé à la colline et fut construit en pierre de taille en grès au IIe siècle ou au IIIe siècle, mais, selon Gsell, il ne fut pas complètement achevé et resta pauvrement décoré. La scène mesure 43 mètres de large, pour 9 mètres de profondeur. Respectant la forme classique, le mur de fond de scène, haut de neuf mètres, comportait trois portes au fond d'exèdres semi-circulaires encadrés de colonnes dont les socles subsistent. Dans l'épaisseur de ce mur, deux escaliers en spirale permettaient probablement d'accéder à un balcon au-dessus de la scène, pour des effets théâtraux d'apparition. Devant la scène, l'orchestre mesure 22,50 mètres de diamètre. Trois gradins étaient destinés à l'installation de sièges mobiles. Au-dessus, un premier niveau comportait treize gradins, suivi d'un second niveau.Plusieurs localités de la wilaya, à l’instar de Khemissa, M’daourouch, Tifache, Taouraou Zaârouria et Sedrata, pour ne citer que ces quelques localités, renferment des vestiges qui en disent long sur leurs différents. Aujourd’hui, de cette présence, il reste des vestiges qui racontent un passé souvent très douloureux car les étrangers venant avec un esprit conquérant n’hésitaient pas à spolier les autochtones de leurs biens et à les priver de leur liberté. Khemissa ou antique Hubursicu Numidarum est située à 37 km de Souk-Ahras. Cette cité, adossée à une colline, a été érigée durant l’ère numide, puis, avec l’arrivée des Romains, au IIe siècle après J.-C., elle devient municipe, sous l’empereur Trajan, avant d’accéder, un siècle plus tard au statut de colonie honoraire. La ville renferme un très riche patrimoine archéologique qui s’étend sur plus de 65 hectares. Outre les objets usuels découverts l’été dernier, dans un probable atelier de poterie remontant à l’époque romaine, Khemissa renferme d’importants monuments de la même époque mais aussi de l’ère byzantine, tels que des bains, des forums, un arc de triomphe, une grande basilique judiciaire à colonnades, une placette située à l’est de la ville ou encore un théâtre pouvant accueillir 3000 spectateurs. Située à environ 60km, au sud-ouest de Souk-Ahras, Sedrata est connue pour ses gravures rupestres de Kef Messaoura. En effet, sur la première paroi en grès de ce rocher montagneux ont été gravées des scènes animalières montrant six lions, un sanglier, deux chacals et sans doute une hyène. La famille de lions est en train de dévorer un sanglier, alors que les chacals attendent, peut-être le départ des fauves pour pouvoir manger les restes. Deux autruches et un bovidé sont représentés au niveau de la deuxième paroi alors que des motifs indistincts figurent sur la troisième paroi. Selon les spécialistes, qui ont eu à étudier de près ces gravures rupestres, les « animaux ne sont pas représentés isolément et les figures, au nombre de dix, correspondent entre elles. Leur interdépendance constitue une séquence de chasse prise sur le vif ».
Il est à noter que d’autres hauts lieux de tourisme et de découvertes font la fierté de la ville de Souk-Ahras, à l’instar des sources thermales d’Ouled Ziad, l’ancienne cité romaine de Henchir Kssiba, dans la commune d’Ouled Moumen, le marabout de Sidi Messaoud, …Hassina Amrouni.
IVe siècle, en ces temps obscurs, l'antique Algérie (Taghaste et Madaure ) avaient vu naître Maxime
Apulée, Maxime le grammairien et saint Augustin, ces Algériens méconnus.
De grands hommes qui ont servi l'humanité entière .Maxime de Madaure, orateur et grammairien latin d'origine berbère de la fin du IVe siècle. Ami de Saint Augustin aux écoles de Thagaste l'actuelle Souk Ahras en Algérie. Il professa plus tard dans sa ville natale Madaure M'daourouch actuellement, en Numidie. Païen convaincu, mais d'esprit large et tolérant, il resta toujours en bonnes relations avec son ancien condisciple l'évêque d'Hippone, et il lui soumettait ses objections contre le christianisme. Nous possédons aujourd'hui l'une de ces lettres.Rome et via son empereur ( numide) Caracalla , avait obligé tous les indigènes de changer de noms contre le droit à la citoyenneté romaine. Ceux qui refusaient cet édit de Caracalla, seront tout simplement considéré comme des esclaves. Dans une lettre de Maxime de Madaure à Saint Augustin, le premier avait cyniquement raillé les noms de ces martyrs et leur avait reproché de ne pas avoir accepté de changer leurs nom contre leurs vies sauves. Maxime contrairement à Saint Augustin était très enclin à l'assimilationnisme romain.Dans sa réponse à Maxime de Madaure , Saint Augustin lui avait sévèrement reproché d'avoir raillé les noms de ces martyrs numides qui sont Namphano, Miggin, Lucitas et Sanaé et de s'être moqué de leur martyre , je le cite : Comment peux-tu être aussi oublieux de toi-même, toi un homme d'Afrique, écrivant à des africains alors que nous sommes établis en Afrique , pour que tu te croies permis de vilipender des noms bien africains .Maxime le grammairien, cet homme dont le nom est intimement lié à sa ville natale Madaure, et par qui l'Afrique a pris possession de la langue latine, est presque inconnu et n'est cité que très rarement. Pourtant, c'était un rhéteur et un grammairien de premier ordre à la fin du IVe siècle, connu dans toute l'Antiquité pour avoir professé dans sa ville natale et avoir fait ses classes dans les écoles de l'antique Taghaste avec saint Augustin, dont il était l'ami intime. Il avait un esprit large et tolérant. Malgré son paganisme et ses convictions, il est toujours resté en bonnes relations avec saint Augustin, évêque d'Hippone, auquel il adressait des lettres d'objection contre le christianisme. Dans ses lettres, il s'interrogeait et interrogeait le saint homme sur Dieu, l'Unique, sur la vérité et sur les hommes. Les réponses de saint Augustin, empreintes de pédagogie religieuse, mais convaincantes, se fondaient sur des vérités admises par tous et non sur la force de la rhétorique. «Il me serait aisé de vous pousser sur ce sujet car vous voyez bien ce qu'on pourrait dire sur cela ; mais je me retiens, de peur que vous ne disiez que ce sont les armes de la rhétorique que j'emploie contre vous, plutôt que celles de la vérité», lui répondit saint Augustin dans l'une de ces lettres. Ces lettres, qui témoignent d'un dialogue civilisationnel, montrent la force des mots au moment où seule la parole admise et entendue était celle des armes.
Saint Augustin, est la lumière éternelle du christianisme, docteur de l'Eglise. L'évêque d'Hippone, né en 354 à Taghaste et décédé en 430, avait fait ses classes dans cette dernière ville avant de poursuivre ses études à Madaure puis à Carthage et revenir plus tard en 375 à Taghaste où il enseigna la grammaire puis la rhétorique à Rome. Son influence, bien plus tard, sur la théologie de l'Eglise catholique et l'augustinisme, était devenue un système de pensée, le premier dans la chrétienté. Il est considéré comme un des pères de l'Eglise et l'un de ses docteurs les plus influents. Aujourd'hui, aussi bien à Taghaste (Souk Ahras) qu' à Madaure (M'Daourouch), ces hommes illustres qui ont brillé à travers les siècles, enseigné les lettres et l'art de la rhétorique et guidé l'humanité, sont presque inconnu et ignorés de leurs descendants. Pourtant, les vestiges de l'âge d'or qu'a connus cette région sont encore là, témoins d'une civilisation plus que millénaire narguant un présent stérile qui ne reconnaît même pas leur existence. Les ruines de Madaure, qui s'étalent sur plusieurs hectares, dont la citadelle byzantine, le théâtre romain et la prestigieuse université, les «restes» de Taghaste, dont on n'a pas encore situé le site et l'olivier séculaire de saint Augustin, est pour certains l'expression d'une civilisation qui a éclairé l'Antiquité. A Souk Ahras, tout ce qu'on a concédé au «saint homme», est cette petite rue qui finit en cul-de-sac, baptisée «rue saint Augustin» sans plus ou alors ces initiales de la ville de Souk Ahras (S. A.) qui tiennent encore malgré les vandalismes et l'amnésie qui frappent les mémoires et les esprits. Nos repères, nous les avons.Ces hommes-monuments de la pensée universelle, reconnus et respectés à travers le monde, sont superbement ignorés chez nous mais, comme dit l'adage, «nul n'est prophète en son pays».
Ruines romaines au ville algérienne djmila
الآثار الرومانية في مدينة جميلة الجزائرية
Ruines romaines en Algérie-- أطلال رومانية في الجزائر
Ruines romaines en Algérie
Roman ruins in Algeria
2014أطلال رومانية في الجزائر
Tiddis, la Cité Perdue.
Tiddis (Castellum Tidditanorum). Voila un site historique d'une beauté époustouflante. Situé a une vingtaine de kms au N/O de Constantine avec qui, la ressemblance est frappante, il se dresse sur un rocher accessible uniquement par un de ses 4 flans abruptes . Étant fortement incliné mais suffisamment vaste (une quarantaine d'hectares), ce flan, abrite cette superbe ville qui, malheureusement, demeure méconnue du grand public, ignorée des agences de tourisme et oubliée des autorités.
Le site en question se confond parfaitement avec la nature qui l'entoure et pour le distinguer, il faut y être sur place, fouler son sol et scruter ses ruines et ses vestiges et découvrir ainsi toute sa splendeur éclatante. Tiddis n'a rien a envier à ses puissantes voisines; Cuicul (Djemila), Cirta (Constantine) ou Setifis (Setif). Elle possède une infrastructure de base très fournie qui confirme sa richesse et sa prospérité d'antan ( voies frayées et dallées, chapelles, temples, sanctuaires, Forum, thermes, citernes gigantesques, innombrables silos souterrains, Cardo, portes d'accès à la cité, stèles éparpillées partout sur le site etc). En bref, un immense musée à ciel ouvert qui étale ses reliques en plein air.
En plus, Tiddis est la ville natale de Quintus Ullius Urbacus le premier Berbère a devenir préfet de l'impériale Rome vers le début du IIIe siècle. Son mausolée qui y existe toujours, mérite bien un détour.
En quittant Tiddis, on repart en emportant avec soi et dans la tête, des images d'une beauté incomparable et on se dit avec rage pourquoi un tel trésor reste il toujours invisible ?
Tebessa - Les ruines romaines ( by bône in tape )
Les ruines romaines du Chenoua, 4ème partie
Algérie Antique / Macrin un Algérien empereur de Rome en 165 ( natif de Cherchell - Césarée)
Bien entendu par algérien il faut comprendre un authentique autochtone, car Macrin (Marcus Opelius Macrinus) né à Césarée de Maurétanie(Cherchell) vers 165 est issu d’une famille berbère d’extraction très modeste, peut être même servile
Il vint à Rome sous Septime Sévère et devint l'intendant du préfet du Prétoire Plautien. Son maître complota, fut exécuté et Macrin entama une fort belle carrière dans l'administration impériale. Bien vite, sa fortune lui permit d'entrer dans l'ordre équestre et Caracalla le nomma Préfet du Prétoire en 216.
Mais Macrin ne brillait pas par ses compétences militaires, fut dit –on, le souffre douleur de l’Empereur Caracalla. Macrin exaspéré et touché dans son amour propre finit par comploter contre son maître. Hélas, il se montra si peu discret que ses intrigues éveillèrent les soupçons d'un confident de l'empereur qui adressa au souverain une lettre de dénonciation.
Macrin qui eut connaissance de cette délation ,fut prit de panique et contraint de prendre les devants en se débarrassant enfin de Caracalla.
C'est un centurion un certain Martialis,qui se chargea de cette besogne: assassiner Caracalla.
Faute de prétendants et comme l'armée ennemie approchait, les soldats, qui ne se doutaient pas un seul instant que l'inoffensif Macrin, fut le commanditaire d'un crime aussi odieux, l'acclamèrent et le revêtirent de la pourpre (11 avril 217).
C'était la première fois qu'un plébéien, un homme qui ne faisait pas partie du Sénat, montait sur le trône des Césars.
Mais abhorré par l’armée, il connut le même sort tragique, que son prédécesseur Caracalla. Ses adversaires lui tranchèrent la tête. Son fils Daduménien, ( à qui il avait délégué les affaires de l'Empire, pendant qu'il profitait du charme de la vie terrestre) qui avait, quant à lui, tenté de s'échapper vers la Perse, connut le même sort que son père et fut lui aussi exécuté avant de franchir la frontière de l'Empire romain. Article de Farid Ghilli.Le site de Zana se trouve sur le territoire de la commune de Zanat El Beida dans la wilaya de Batna, en Algérie, à mi-chemin entre Ain Djasser et la ville de Batna. Il s'agit des ruines de la cité de Diana Veteranorum en Numidie. Une importante inscription y a été retrouvée et publié en 1956, il s'agit du cursus de Valerius Maximianus, général de Marc Aurèle1. Restent aujourd'hui deux arcs de triomphe ainsi que les restes d'un temple et du forum. Ce site est à l'abandon aujourd'hui. Sur place, rien ne protège les ruines ou les dalles qui jonchent le sol. C'est aujourd'hui un Siège titulaire du nom de Diana. Diana Veteranorum est située dans la province de Numidie, à 40 kilomètres au nord-ouest du camp légionnaire de Lambèse, garnison de la troisième légion Auguste, à 85 kilomètres au sud-ouest de Cirta, la grande cité de Numidie et à une quarantaine de kilomètres à l'est du poste douanier de Zaraï qui contrôlait le passage avec la Maurétanie Césarienne. Comme on peut le deviner à partir de son nom latin (Diana Veteranorum) l'agglomération romaine était à l'origine une bourgade où s'installèrent des vétérans, peut-être dès l'époque flavienne, en liaison vraisemblablement avec un établissement indigène. Au départ simple vicus, l'agglomération devint assez grande rapidement et put recevoir le statut de municipe dès le règne de Trajan sans doute, en tout cas avant le règne d'Antonin le Pieux. La cité bénéficiait d'un territoire assez étendu : des bornes milliaires indique qu'il s'étendait au moins à 26 km à l'ouest de la ville, à 15 km au sud-ouest, à 16 km au nord, à 20 km au nord-ouest. Diana se trouvait sur un nœud routier, ce qui lui conféra une importance économique régionale non négligeable et explique probablement la rapidité de son développement, dans le cadre de liaisons fortes avec la garnison militaire de Lambèse, dont elle était un avant-poste : vers 185 les décurions de la cité se cotisèrent pour honorer le légat de la légion Valerius Maximianus, qui était aussi le patron de certains des notables de la cité.Comme dans d'autres parties de la Numidie la région de Diana Veteranorum fut sans doute fortement touchée par le donatisme. C'est en effet non loin de Zana, dans un lieu-dit nommé Nova Petra, qu'un certain Marculus mourut dans des conditions suspectes le 29 novembre 347. Pour ses coreligionnaires donatistes, il avait été exécuté par les catholiques qui l'auraient jeté dans le vide. Pour ces derniers, il s'était suicidé de manière rituelle. Le martyre donatiste de Marculus connut une longue vénération chez les donatistes et sa passion fut évoquée en 411 à la conférence de Carthage. On a aussi retrouvé à Ksar el-Kelb une memoria des reliques de Marculus5. Une basilique chrétienne est connue à Zana, se trouvant sur le site du forum.À l'époque byzantine, un fortin fut construit à proximité du forum, ses fortifications réutilisèrent l'arc de Macrin. Une plus grande forteresse fut aussi édifiée à une centaine de mètres, comportant quatre tours d'angles.
D'hippone ruin in Annaba Algeria.wmv
Libye:Leptis Magna La Rome Africaine en danger de mort
Les récentes images de la destruction de trésors antiques en Irak ont réveillé les craintes d'un scénario similaire en Libye, un pays au riche patrimoine archéologique où les groupes jihadistes gagnent du terrain.
Méconnue, la richesse patrimoniale de la Libye a peu à envier à celle de l'Italie, son ancienne puissance coloniale, ou de la Grèce. Cyrène est ainsi surnommée l'Athènes d'Afrique et son temple d'Apollon comparé à celui d'Olympie.
D'ailleurs, les sites de Cyrène comme ceux de Leptis, Sabratha (nord), Ghadamès (ouest) et Akakous (sud) sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.
Nous craignons que les extrémistes ne s'en prennent à notre patrimoine comme ils l'ont fait en Irak, s'inquiète le chef du service des Antiquités libyennes Ahmed Hassan, interviewé par l'AFP à Shahat, une ville de l'est proche de Cyrène. C'est pour cela que nous travaillons avec des partenaires étrangers et d'autres acteurs, ajoute-t-il.
Experts et archéologues craignent que le scénario irakien ne se reproduise en Libye, confie aussi Mohamed al-Chelmani, le responsable du département Archéologique de Benghazi, la grande ville de l'est.
La communauté internationale avait été très choquée en février par une vidéo diffusée par le groupe Etat islamique montrant des jihadistes réduisant en miettes de nombreuses pièces archéologiques, dont des objets inestimables exposés au musée de Mossoul, le fief de l'EI en Irak.
Le groupe jihadiste, qui contrôle depuis 2014 de nombreuses régions de ce pays, est aussi accusé d'avoir pillé et vandalisé de nombreux sites archéologiques.
- Mausolées détruits -
Comme en Irak où l'EI a profité de l'incapacité de forces de l'ordre à assurer la sécurité, les jihadistes poussent leurs pions en Libye, notamment dans l'est, en profitant du chaos qui y règne depuis la chute du colonel Kadhafi en octobre 2011.
Le pays est depuis sous le joug de milices rivales, avec aujourd'hui deux gouvernements et parlements rivaux, sans aucune perspective de règlement politique de la crise.
Fin 2104, une emblématique statue d'une femme nue caressant une gazelle a disparu en plein Tripoli, un acte attribué par les autorités à des des terroristes.
Plusieurs mausolées dans la capitale et ailleurs ont en outre été détruits par des islamistes radicaux parfois au bulldozer car, selon eux, la vénération de saints musulmans ou de leurs tombes contredit l'unicité de Dieu.
Dans ce contexte, les archéologues n'excluent plus de mettre à l'abri hors du pays les trésors menacés, et de les rapatrier une fois la sécurité rétablie, selon M. Chelmani.
Pour mener à bien ce projet, les responsables libyens entendent demander l'aide de l'Unesco et de l'ONU, explique-t-il.
L'urgence est aussi de lutter contre le trafic d'antiquités, l'absence de sécurité ayant favorisé les fouilles clandestines sur les sites.
Plusieurs cas de vols d'objets antiques ont ainsi été répertoriés à Syrte (nord), Cyrène et dans d'autres localités de l'Est, selon le porte-parole du département des Antiquités, Fathallah Kammech.
Fin 2011, le trésor de Benghazi, une collection de quelque 8.000 pièces d’or, d'argent et de bronze, remontant à Alexandre le Grand, et qui était conservé dans une banque de cette ville, s'est volatilisé.
Les archéologues regrettent que les Libyens, d'une façon générale, n'aient pas conscience de l'importance du patrimoine pré-islamique.
L'expert libyen en archéologie Fadhl al-Hassi cite l'exemple de la destruction d'au moins 15 sites depuis 2011 par des habitants qui ont construit des maisons à leur place, dont certaines à Shahat.
A Tobrouk, à la frontière égyptienne, un ancien palais islamique remontant à plusieurs siècles a été endommagé et fait aujourd’hui office d’étable.
La plupart des sites archéologiques, en pleine nature, ne sont par ailleurs pas très bien protégés, surveillés seulement par des civils non armés dépendant du département des Antiquités.
Je vous livre un reportage que j'avais fait en 2001 sur Leptis Magna en Libye
#Philippe et Maione Buffon 2001
Le fabuleux masque de la Gorgone un rare chef-d'oeuvre Annaba ( Algérie Antique)
Les Gorgones sont, dans la mythologie grecque, des créatures fantastiques malfaisantes dont le regard a le pouvoir de pétrifier les personnes qui les regardent.Elles sont trois sœurs : Méduse (la plus célèbre et la seule à être mortelle), Euryale et Sthéno. Elles ont pour sœurs aînées et gardiennes les Grées.Homère parle des Gorgones dans l’Odyssée comme étant des monstres des Enfers1. Selon Hésiode2, il s'agissait des trois filles des divinités marines Phorcys et Céto : Sthéno (Σθεννώ / Sthennố, « puissante3 »), Euryale (Εὐρυάλη / Euruálê, « grand domaine3 »), et la plus célèbre, Méduse (Μέδουσα / Médousa, « dirigeante »), était mortelle, contrairement à ses deux sœurs qui ne connaissaient ni la mort ni la vieillesse.Selon certaines versions du mythe, du sang pris sur le côté droit d'une Gorgone pouvait ramener un mort à la vie, tandis que celui pris sur son côté gauche devenait un poison fatal et instantané.Le masque de Gorgone est exposé provisoirement au Musée national des antiquités, en attendant la création d'un nouveau musée à Annaba où il sera transféré.L'absence des conditions nécessaires à la sécurisation du patrimoine de ce musée a incité, a-t-il dit, son département ministériel à lancer le projet de réalisation d'un nouveau musée disposant des mesures sécuritaires nécessaires et répondant aux normes modernes à proximité du musée actuel.Le masque de Gorgone, pièce archéologique en marbre blanc qui date de l'époque romaine, a été volé en 1996 du site antique d'Hippone, avant d'être retrouvé en Tunisie après les événements qu'a connus ce pays en 2011.
djemila en 1948
فيديو لمدينة جميلة الاثرية في سنة 1948 لمزيد من المعلومات facebook.com/roman.ruins.djemila
Video of the city of djemila in 1948
Africa Romana 20/30 - Odeón de Madauros - Prof. Manuel Lafarga
Un Odeón romano en una ciudad pagana con Escuelas y Bibliotecas famosas del Norte de Africa / musiclanguagefrontiers.com
TIDDIS la cité antique oubliée ALGERIE
المدينة الأثرية المنسية * تيديس * الجزائر.
Annaba عنابة lArabo Phénicienne Hippo Régius Hippone Bouna « Madinat Al Unnab »
Ubbon latinisé en Hippone ville phénicienne fondé durant lextension de la civilisation des Phéniciens au-delà de leurs frontières originelles. Sa création se situe à larrivée de.
Depuis lantiquité, cette cité a toujours été convoitée. Sa situation stratégique et sa beauté y sont pour beaucoup. De lapogée des règnes, de leur déclin, au fil des siècles, elle.
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