Pointe-à-Pitre, Memorial Acte, Rue Raspail Darboussier, Guadeloupe
C’est plutôt une séance de cinéma qu’un musée et il est interdit de prendre des photos !
Tout d’abord, il faut savoir que la visite intérieure ne ressemble pas du tout à un musée. Je pensai voir des tableaux, dessins, ustensiles etc. hors ce n’est pas le cas. J’ai adoré l’exposition de l’esclavage au château de Dubuc, près de Tartane en Martinique. Je reproche à ce mémorial, les séances de cinéma au prix global de 15 euros. Je ne comprends pas, car ce mémorial ne parle pas de la brochure éditée par l’UNESCO sur la route des esclaves en Guadeloupe. Pourtant, il y a 18 sites à visiter ! A la maison de la forêt, sur la route de la traversée, il y a une exposition aussi sur la vie des esclaves dans la forêt, c’est simple et c’est bien fait. En ce qui concerne les films, il manque le plus important. En fait le point de départ est que l’homme Blanc est supérieur à l’homme noir. On n’en parle pas ! Je reconnais qu’il y a un film sur l’église catholique qui donne son accord sur le code noir et que celle-ci n’a rien fait ! En fait, ce qui ne va pas, c’est que tout au long du parcours, on a droit à des films et j’ai eu vraiment du mal à suivre. La première salle par exemple, il y a trois petits films qui tournent en permanence avec le son. Lorsque vous vous approchez, vous prenez le film en route et non depuis son début. J’ai trouvé le système vraiment bizarre. En conclusion, je n’ai pas aimé du tout la visite de ce mémorial. Par contre, je conseille aux visiteurs d’aller voir ce bâtiment, car il y a quelque chose qui cloche ! Je dirai qu’autour de ce bâtiment, les immeubles sont jolis et derrière ceux-ci j’ai trouvé que c’était la pauvreté. Je me suis baladé dans ce quartier sans problèmes. En conclusion, je ne recommande pas cette visite et il n’y a aucun film qui explique combien d’argent les blancs ont gagné en Guadeloupe suite à l’exploitation d’êtres humains !