De Lunas à Lodève
L’histoire du village remonte à la voie romaine qui reliait le bas Languedoc au Rouergue empruntant le col de Pétafy, et trouvant sur son tracé quelques points d’importance tels Faugères, Boussagues et Lunas. Succédant sûrement à un oppidum gallo romain « le Castrum Lunarenses » est mentionné dès 806[réf. nécessaire] dans une charte de l’abbaye de Gellone.
Au Moyen Âge, Lunas était dominé par le château de Redondel (1118). Ce château fut rasé en 1627 sur ordre de Montmorency.
Lodève était la capitale d’une tribu Volque (les Lutevani), puis devint la cité romaine Luteva (connue encore sous le nom de Forum Neronis). L'oppidum de Luteva constitue un des centres de peuplement de la Celtique méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie latine.
Comme tous les chef lieux des cités gauloises, elle devient le siège d'un diocèse avec des évêques qui se succèdent depuis Saint Flour au iiie siècle jusqu'à la Révolution. Sa cathédrale est devenue l'église paroissiale et son palais épiscopal est devenu la mairie.
Depuis 1987, elle est officiellement l'une des villes-étapes sur le chemin du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle par la route d’Arles.
En 1573, Lodève fut mis à feu et à sang par Claude de Narbonne-Caylus, baron de Faugères et de Lunas, capitaine huguenot, beau-frère de Gabriel de Gep de Ginestet.
Cette cité épiscopale fut un centre textile très actif sous Louis XV. En 1726, le cardinal de Fleury, natif de la cité, lui accorda le monopole de la fourniture en draps pour les troupes royales d'infanterie.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée dès août 1789 et baptisée « société des amis de la constitution ». Avec l’écart grandissant entre le peuple et la monarchie, elle change de nom pour « société des amis de la liberté et de l’égalité »4.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Lodève accueille des évacués, notamment de la commune d'Esch-sur-Alzette (Grand-Duché de Luxembourg), ainsi que des expulsés originaires d'Alsace-Lorraine.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis5. Un atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie et rattaché au Mobilier national de Lodève depuis les années 1960, a été créé pour aider les épouses des anciens harkis et utiliser leur savoir-faire6.
Par ailleurs, de 1863 à 1981, la ville était située à l'aboutissement de la ligne ferroviaire Vias – Lodève. Sa gare a depuis été détruite et remplacée par un centre commercial.
Cathédrale Saint Maurice à Mirepoix - Sonnerie horaire + Angelus
La construction de l'église Saint-Maurice commença en 1298.
Mirepoix devient un évêché en 1317 et l'église paroissiale construite en même temps que la bastide devient cathédrale. L'évêque Jacques Fournier qui en avait commandé les plans de son agrandissement fut nommé pape et ne put en entreprendre les travaux. Suite à l'attaque de Mirepoix par les routiers en 1363, la cathédrale était ruinée. Au début du XVIème siècle Philippe de Lévis en entreprit la rénovation. Il fit aussi construire le clocher et la porte principale. Au XIXème siècle Viollet le Duc dirigea les travaux de transformation de la nef et rajouta les ouvertures circulaires ornées de vitraux.
La cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix a la particularité de posséder la nef la plus large d'Europe avec ses 21,60m après celle de la cathédrale de Gérone en Espagne.
Le palais épiscopal a été construit par Philippe de Lévis au début du XVIème siècle.
[Source :
Pour plus de détails :
Le clocher, achevé en 1506, abrite depuis 1901 les 14 cloches du carillon, dont un bourdon de deux tonnes, du fondeur BOLLEE d'Orléans. Les cloches sont de belle facture, toutes ansées et porte leur note musicale coulée dans l'airain. Le bourdon est un Do3 suivi d'une octave entièrement chromatique de Mi3 à Mi4. Le clavier manuel d'origine, inutilisé depuis longtemps, a été descendu et restauré, il est visible dans le fond de l'église.
Cet ensemble, muet depuis plusieurs années, [a fait] l'objet d'une restauration [en 2008] comprenant la restauration du mouton du bourdon, la mise en volée de 4 cloches et l'électrification en tintements de l'ensemble des 14 cloches.
[Source :
Vidéo enregistrée le Lundi 5 Août 2013.
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N.B. :
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Cathédrale N.Dame Rouen.MP4
En l'honneur de Jeanne d'Arc, les cloches de la cathédrale Notre Dame de Rouen ont sonné à toute volée pour annoncer le panégyrique de la Sainte. Chaque année des fêtes ont lieu car c'est dans cette ville qu'elle fût brulée vive.