SOURCE CHAUDE DU PLAN DE PHAZY DANS LES HAUTES ALPES (900m d'altitude)
Le Plan de Phazy est une source thermale chaude à 900 mètres d'altitude dans les Hautes-Alpes sise sur les communes de Guillestre et de Risoul.
La source est située sur la voie Domitienne qui longe toujours la Durance. Connue depuis l'Antiquité, la source était auparavant sacrée. Mais son exploitation s'amoindrit vers la fin de l'Empire romain.
Le nom « Phazy » serait le diminutif de Boniface, premier exploitant de la source au profit des trois hôpitaux construits au Moyen Âge à quelques kilomètres du site.
En 1824 la construction de thermes fut autorisée, suite aux efforts du sergent-major de l'hôpital de Mont-Dauphin. Ils sont principalement visités par les autochtones, et par les militaires des garnisons proches (Mont-Dauphin, etc.).
Suite à des disputes au XIXe siècle sur la propriété du site entre les communes de Guillestre, Risoul et Ceillac, le département en prit la gestion en charge, puis l'attribua à Guillestre. La commune de Risoul ayant alors repris ses contestations, la source est depuis cette époque la propriété indivise des communes de Risoul et de Guillestre.
Un arrêté de 1860 du ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics autorisa l'exploitation des sources à des fins médicales, sans limitation dans le temps.
Cependant, plusieurs tentatives pour trouver un exploitant échouèrent et l'exploitation declina. En 1980, le SIVU (Syndicat intercommunal à vocation unique des eaux du Plan de Phazy) fut fondé par les deux communes. Cet organisme restaura et modernisa le site, et tenta en 1986 mais en vain de relancer les activités thermales et médicales et créer une station thermale à Mont-Dauphin. Des forages profonds furent réalisés pour le captage de l'eau thermale. Le canton de Guillestre a ouvert depuis 1991 un projet de réalisation de centre de mise en forme, mais ce projet n'a toujours pas abouti.
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Sources chaudes - Plan de Phazy - Risoul - Vidéo scolaire
Les sources chaudes du Plan de Phazy : compréhension en milieu naturel d'un phénomène géologique. Vidéo pour les CM1/CM2
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Plan de Phazy - Baroulade - Risoul
Guilhem se retrouve aux sources chaudes du plan de Phazy. Découvre comment se forment les sources chaudes et leurs utilisations actuelles.
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Les ptits à Guillestre
Winter holidays in Guillestre - France, December 2015 - January 2016
Loris timéo plan phazy 2010
Plan phazy
Il était une fois GUILLESTRE Vallée du Queyras
Guillestre, est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur,
Ses habitants sont appelés les Guillestrins.
La commune de Guillestre est située à une altitude moyenne de 1 000 mètres, dominant la rive gauche des gorges du Guil, peu avant sa confluence avec la Durance. Située à la porte du Queyras, elle est le point d'accès unique de cette vallée, notamment pendant les mois d'hiver, en effet, le col d'Agnel ainsi que le col de l'Izoard sont fermé une partie de l'année.
Guillestre, est un carrefour et un point de départ, pour le col de l'Izoard, le col de Vars, et le col d'Agnel. Elle est aussi point de passage, entre Embrun et Briançon.
Différents torrents et rivières traversent le territoire de la commune de Guillestre pour ensuite se jeter dans la Durance.
D'un côté, le Guil, d'une longueur 51,5 kilomètres, qui descend du Queyras, et rejoint la Durance, entre Guillestre et Mont-Dauphin. À celui-ci viennent s'ajouter le Chagne, d'une longueur de 19,5 kilomètres, prenant sa source à Varces, ainsi que l'un de ses affluents, le Rif Bel, d'une longueur de 14,3 kilomètres, et prenant sa source au val d'Escreins.
Le climat est de type tempéré, avec des hivers assez rudes, et des étés relativement chauds. Le vent souffle généralement depuis Embrun en remontant la vallée de la Durance. Il vient aussi parfois du nord, par un retour d'est, arrivant de la plaine du Pô.
Étymologiquement parlant, Le premier élément Guill, représenterait l'hydronyme : Guil (anciennement Guillu), c'est-à-dire le torrent des gorges du Queyras. Le chanoine Ernest Nègre, toponymiste du début du vingtième siècle, partage ce point de vue, et note que le Guil, est attesté sous la forme latinisée : Guillus, en 1461.
Il peut être issu de l'occitan : estra « hors de » (lui-même du latin : extra), d'où la signification globale de « (village) hors du Guil » ;
légère variante de l'interprétation précédente, estra pourrait avoir le sens du substantif ; balcon ou adjectival d'en surplomb. En effet dans la haute vallée de l'Ubaye, on nomme Estra, le balcon spécial, côté sud, qui reçoit le bois qui manque encore de séchage et qui est en communication directe avec la grange. Souvent, il n'a pas de garde-corps. Une interprétation globale de Guillestre donnerait alors « le village en balcon au-dessus du Guil ». Cette interprétation, très personnelle, est loin de satisfaire tout lemende !
Ernest Nègre, considère que l'élément estre représente le suffixe latin -estris, semblable à celui de camp-estris qui a donné champêtre en français. Pour lui la forme primitive du nom de lieu était Aquili-estris , (Guil étant formé sur l'adjectif latin aquilius « brun foncé, noir » devenu Aiguilh en occitan, avec une aphérèse du Ai- initial). Il aurait d'abord désigné la région du Guil, puis le village de Guillestre lui-même.
Guilhestra, en occitan, tire son nom de la rivière torrentielle proche, le Guil, issu du radical pré-celtique gar qui désigne « l'eau ». A donné aussi Gillardes, pour, « grosses eaux » dans le Dévoluy et probablement Guisane, et du second élément occitan estra « hors de », d'où la signification globale du village « hors du Guil ».
La ville est fondée par les habitants de Rama, (La Roche-de-Rame), dont la ville avait été détruite par une crue de la Durance.
Au douzième siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, y possédait le prieuré Sainte-Marie.
Guillestre est prise par François de Bonne, duc de Lesdiguières, le 5 septembre 1587.
Au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, la ville est prise le 30 juillet 1692, par Victor-Amédée II de Savoie, après un siège de trois jours. Son enceinte datait du quatorzième siècle.
Mes sources : Wikipedia.com,
Zombie concert Guillestre le 21 juin 2013
Chant: Emma
Basse: Marie
Guitare électrique: Auxence
Batterie: Magali
Trampolin Guillestre 2007.avi
IL ÉTAIT UNE FOIS MONT DAUPHIN - Hautes Alpes
Mont Dauphin, est une commune française, située dans le département des Hautes Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Mont Dauphin est située sur un plateau rocheux qui surplombe le confluent des vallées de la Durance, du Guil et du torrent de la Chagne, qui drainent les vallées menant au col Agnel, du Montgenèvre, et de Vars. Mont Dauphin, a la particularité de n'avoir qu'une seule commune adjacente, en effet la commune d'Eygliers, qui en fait le tour, et l'englobe. La commune de Mont-Dauphin forme donc une enclave dans la commune d'Eygliers.
Mont Dauphin, est bâti sur une terrasse fluvio-glaciaire. Coupée en deux, par le Guil, cette terrasse constitue maintenant deux plateaux : le plateau de Mont Dauphin, sur la rive droite, et le plateau du Simoust, sur la rive gauche, plateau surtout à vocation agricole. Cette terrasse de moraine, est constituée de poudingues, très indurés, à galets bien arrondis, plus ou moins stratifiés. L'érosion épargne plus cette roche, formant des pinacles constitués de poudingue particulièrement résistant. Le plus spectaculaire, est surnommé localement la Main du Titan . Une faille majeure qui permet la remontée d'eau profonde, est à l'origine d'une source thermale se trouve à son pied, (Plan de Phazy), ainsi qu’une source pétrifiante, la source de Réotier.
C'est lors de la construction d'une place forte, à la fin du XVIIe siècle, en mars 1693, que le plateau va devenir Mont Dauphin, nommé ainsi en référence au Grand Dauphin, le fils aîné du roi Louis XIV, la place forte est située dans le Dauphiné.
Le site se verra appelé Mont-Lyon, en 1793, qui sera orthographié Mont-Lion, sans Y, pour redevenir Mont Dauphin, en 1814.
Avant la construction de la forteresse, ce plateau s'appelait Millaures (mille aures en occitan), ce qui signifie balayé par « mille vents ». Sur certaines cartes anciennes, le lieu est nommé, Saint Antoine du Bouchet, jusqu'en 1700.
Fondée en 1693, par Vauban, Mont Dauphin est avant tout une place forte, destinée à verrouiller les accès des vallées, de la haute Durance, et du Guil.
En 1692, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, et malgré une alliance matrimoniale avec la France, Victor-Amédée II, duc de Savoie, s’est joint aux Alliés, (Angleterre, Autriche, Provinces Unies), en juin 1690. De juillet à septembre 1692, à la tête d’une armée de 45.000 hommes, il envahit le Queyras, et la vallée de la Durance, pour créer une diversion et diviser les forces françaises, dévastant tout sur son passage : ponts, villages, récoltes sur pied. Gap, Embrun, Guillestre sont prises et pillées. Seule l’arrivée de l’automne, et la petite vérole font faire demi-tour à l’armée piémontaise. Il est ainsi démontré que les montagnes des Alpes, ne sont pas suffisantes, pour arrêter une armée....
source chaude de Reotier
baignade en octobre 2011
D902 - Gorges du Guil vers Gillestre
Apres la descente du Col d'Izoard, belle surprise !
Atterrissage StCrepin
Un petit vol à St Crépin (LFNC) le 07/04/17 avec Olivier, Fx et Pierre
Construction - place forte de Mont-Dauphin - Baroulade
Guilhem t'emmène à la découverte d'un patrimoine et d'un village exception : Mont-Dauphin.
Cette fortification de Vauban est vraiment singulière !
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IL ETAIT UNE FOIS MONTDAUPHIN Hautes Alpes
Mont-Dauphin, est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Membre du Réseau des sites majeurs de Vauban, Mont-Dauphin est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, en juillet 2008.
Mont-Dauphin est située sur un plateau rocheux qui surplombe le confluent des vallées de la Durance, du Guil, et du torrent de la Chagne, qui drainent les vallées menant au col d'Agnel, du Montgenèvre et de Vars. Mont-Dauphin a la particularité de n'avoir qu'une seule commune adjacente, en effet la commune d'Eygliers en fait le tour et l'englobe. La commune de Mont-Dauphin forme donc une enclave dans la commune d'Eygliers.
Mont-Dauphin est bâti sur une terrasse fluvio-glaciaire. Coupée en deux par le Guil, cette terrasse constitue maintenant deux plateaux : le plateau de Mont-Dauphin, sur la rive droite, et le plateau du Simoust, sur la rive gauche, plateau surtout à vocation agricole.
Cette terrasse de moraine est constituée de poudingues, très indurés, à galets bien arrondis, plus ou moins stratifiés. L'érosion n'épargne plus cette roche, formant des pinacles, constitués de poudingue particulièrement résistant. Le plus spectaculaire est surnommé localement: la Main du Titan.
Une faille majeure qui permet la remontée d'eau profonde, est à l'origine d'une source thermale se trouve à son pied, Plan de Phazy, ainsi qu’une source pétrifiante, source de Réotier.
C'est lors de sa construction d'une place forte à la fin du 17e siècle, en mars 1693, que le plateau va devenir Mont-Dauphin, nommé ainsi en référence au Grand-Dauphin, le fils aîné du roi de Louis XIV, la place forte est située dans le Dauphiné.
Le site se verra appelé Mont-Lyon en 1793, pour redevenir Mont-Dauphin, en 1814.
Fondée en 1693 par Vauban, Mont-Dauphin est avant tout une place forte destinée à verrouiller les accès des vallées de la haute Durance et du Guil.
En 1692, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg et malgré une alliance matrimoniale avec la France, Victor-Amédée II, duc de Savoie, s’est joint aux Alliés (Angleterre, Autriche, Provinces-Unies) en juin 1690. De juillet à septembre 1692, à la tête d’une armée de quarante-cinq mille hommes, il envahit le Queyras et la vallée de la Durance, pour créer une diversion et diviser les forces françaises, dévastant tout sur son passage : ponts, villages, récoltes sur pied.
Gap, Embrun, Guillestre sont prises et pillées.
Seules l’arrivée de l’automne, et la petite vérole, font faire demi-tour à l’armée piémontaise. Il est ainsi démontré, que les Alpes, ne sont pas suffisantes pour arrêter une armée.
En septembre, sur ordre du roi, Vauban abandonne la réfection de la fortification de Namur, dont il vient de s’emparer, pour inspecter la frontière dé salpes. Après avoir fait une reconnaissance, la borne qu’il choisit, en novembre 1692, est une position conseillée par Catinat, surplombant par des escarpements de 100 mètres de haut, le confluent du Guil et de la Durance.
L’ingénieur propose d’y construire une place forte nouvelle, destinée à verrouiller la vallée du Guil, et accueillant une population civile. « Je ne sais point de poste en Dauphiné, explique-t-il, pas mesme en France, qui lui puisse être comparé pour l’utilité. C’est l’endroit de montagnes où il y a le plus de soleil et de terre cultivée, il y a même des vignes dans son territoire, des bois, de la pierre de taille, du tuf excellent pour les voûtes, de la pierre ardoisine, de bon plâtre, de fort bonne chaux, et tout cela, dans la distance d’une lieue et demie, pas plus. Et quand Dieu l’aurait fait exprès, il ne pouvait estre mieux ».
Comme à son habitude, Vauban a tout prévu, tout calculé, et notamment, le coût de l’entreprise, dans un Abrégé estimatif de toute la dépense de Mont-Dauphin : il évalue les travaux à 770000 livres, une somme raisonnable dans une année de crise car le royaume, entre 1692 et 1694, épuisé par les dépenses de la guerre, doit aussi faire face à la plus grave crise de subsistances du siècle. Le projet est approuvé rapidement, le 4 mars 1693, notamment en raison de la qualité du roc de Mont-Dauphin, du poudingue, et de l’abondance du marbre rose, à Eygliers.
La construction débute immédiatement, et l’essentiel est réalisé ou commencé quand Vauban inspecte la place en 1700. Avec la signature du traité d’Utrecht et l’éloignement de la frontière, les seuls travaux concernent des-aménagements de détail et les adaptations indispensables aux évolutions techniques, et ce jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Mes sources : Wikipedia.com
Les inondations de juin 1957 en Queyras. Témoignages d’archives et jeu de mémoires
Denis Cœur, historien de l’environnement, a fait un travail sur la mémoire de la crue de 1957 du Guil, en particulier sur la question de la transmission qui est au cœur de la culture du risque. Comment un évènement aussi catastrophique peut être source d’expérience aussi bien sur un plan technique que sur un plan humain ? A partir des archives départementales, il restitue l’épisode en mettant l’accent sur le vécu humain qui sera repris par la pièce de théâtre sous une autre forme. Ce projet est piloté par le PNR du Queyras, en partenariat avec le PETR du Briançonnais, des Ecrins, du Guillestrois et du Queyras.
Cayoning 2013
Canyoning 2013 Guillestre
Muziek Bakermat -- Black Cat John Brown
SKICOOL Risoul HELISKI Eric
HELISKI dans les Alpes du Sud.
SKICOOL Risoul vous emmene à partir de Risoul, découvrir les espaces vierges coté italien pour des runs entre 1200 et 1600 m de dénivelé.
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Giro 2016 - Risoul - Guillestre - Hautes-Alpes
Ambiance sur les 19éme et 20éme étapes du Giro ! Risoul Guillestre Hautes-Alpes
Vol Marseille Mont Dauphin
Vol Marseille Montdauphin St Crepin C172 TDI 155 cv retour de nuit