Michel Fayad installe Jazz à la Plantation au Musée du Rhum Saint-James. (Juin 1997)
Pour le 10 ème anniversaire du festival Jazz à la Plantation, en Juin 1997, Michel Fayad du Musée du Rhum reçoit le festival, en présence des 29 artistes peintres et plasticiens qui ont travaillé toute une année sur le thème imposé du Jazz, pour une exposition unique à la galerie d'art Espace France-Antilles Magazine. Le vernissage de l'exposition s'est déroulé au Musée du rhum le samedi 07 juin 1997, en présence des artistes suivants : Victor Anicet, Hector Charpentier, Ismaël Pernaud, Steph Destin, René Louise, Luc Marlin, Claude Perrot, Geneviève Mourès, Laurent Valère, Henry Guedon, Denis Brival, Jean Terrine, Maurice Spartacus, Fred Eucharis, Habdaphai, Anteriont Florimond entre autres. Une exposition unique en son genre.
.
A voir l'histoire de cette galerie d'art du musée du rhum créée en 1994 avec la collaboration du magazine France-Antilles :
Un concert de Victor Goines, le célèbre saxophoniste de la nouvelle Orleans, accompagné de Barell Coppet et des frères Bernard, a eu lieu dans l'enceinte même de l'usine. Avec en invitées surprise
Dee Dee bridgewater, et Diane Reeves. Un concert mémorable pour les plantations Saint-James.
Petit historique de Jazz à la plantation, extrait d'un article d'Eric Hersilie Heloïse pour le quotidien France-Antilles.
Le festival de jazz de Basse-Pointe débute en 1988 sous le nom : Jazz caribéen au Leyritz Il voit le jour grâce à la rencontre d'Alain Eloïse, un mélomane avant-gardiste et d'une hôtelière visionnaire Yveline de Lucy, gérante de l'hôtel La plantation Leyritz.
Luther François est à l'affiche pour la première soirée, en souvenir du jazz club créé par Alexandrine et Yves-Marie Séraline sur le boulevard Général de Gaulle à Fort-de-France.
Mais Jazz à la Plantation décolle véritablement en 1994. Sur une idée de Fred Constant, alors directeur de l'action culturelle (DRAC) en Martinique, Alain Eloïse décide de faire venir Dee Dee Bridgewater. La diva vit alors à Paris et se produit avec des musiciens européens. À Basse-Pointe, Dianne Reeves la « diva de Detroit » lui donnera la réplique.
En 1996, celui que l'on appelle désormais JAP (Jazz à la Plantation) propose une affiche encore une fois de qualité ; mais plus « antillo-centrées » . Au programme : Josy Mass, Barrel Coppet, David Murray, Michel Camilo, Ray Barreto, Phase 2 Pan Groove de Trinidad, feu Cheick Smith (pianiste guinéen), Paulo Athanase, Luther et Ricardo François, les frères Bernard, Guy Louiset (qui a écrit un morceau en hommage au Festival) et Jackie Defoie.
En juin 1997, le Musée du rhum, et sa galerie d'art Espace France-Antilles ouvriront la manifestation avec une grande exposition de plus de 30 artistes sur le thème imposé du Jazz. C'est le feu d'artifice avec Randy Weston, David Sanchez, le Jazz Jamaica de London et Tim Green. Ce sax ténor qui est par ailleurs animateur d'une radio pour aveugles à la Nouvelle-Orléans, fera un bout de chemin avec Paco Charlery.
Sur la même affiche, on trouve : Harold Faustin ce guitariste d'origine haitienne résidant à Montréal, Milène Bey. Sans oublier Jeff Gardner, Nelson Veras ou Vick Pitts et sa machine à swing entre autres...
Dans le cadre des activités culturelles du musée du rhum, Michel Fayad signera quelques années plus tard, un partenariat avec Tropique Atrium Scène Nationale pour faire remonter sur le Nord Atlantique quelques grandes manifestations internationales de Jazz :
(signature de la convention)
(Concert Anthony Joseph et Andy Narell au musée du rhum)
En 2015, ce tourisme là, culturel en milieu rural, initié par Michel Fayad, que la nouvelle génération appellera Spiritourisme deviendra l'axe central du tourisme de notre île, et relancera toute la filière canne-sucre -rhum à la Martinique.