le pont de la Roquette @ St-Chamas
le pont de la Roquette (1750), sur la Touloubre, à Saint-Chamas
panorama @ Poudrerie de St-Chamas
différents panoramas depuis les hauteurs du parc de la Poudrerie de Saint-Chamas / Miramas, propriété du Conservatoire du Littoral
SAINT CHAMAS DECOUVERTE DE LA PETITE CAMARGUE
Le site de « la Petite Camargue » est localisé sur la commune de Saint-Chamas, dans le département des Bouches-du-Rhône. D’une superficie de 85 ha, ce site est implanté à l’embouchure de la Touloubre, là où ce cours d’eau rejoint les eaux saumâtres de l’étang de Berre. Ainsi, alimentée en eau douce (Touloubre) et en eau saumâtre (étang de Berre), la Petite Camargue de Saint-Chamas accueille des milieux naturels variés (cordon littoral coquiller, sansouïres, roselière, prairies humides, ripisylve de la Touloubre, garrigue…) permettant l’expression d’une flore et d’une faune diversifiées et remarquables. Ce site jouxte un secteur également reconnu pour sa richesse, notamment sur le plan ornithologique : les Palous, situés au Sud-ouest de la Petite Camargue et propriété de la commune de Saint-Chamas.
L’occupation humaine est ancestrale sur les rives de la Touloubre puisqu’une installation daterait du mésolithique (6 000 av. JC). Au Nord du marais des Signolles, des indices archéologiques laissent supposer la présence d’une cité étrusque. Le pont Flavien, aujourd’hui classé Monument Historique, constitue le principal vestige de l’époque romaine.
Au XIXe siècle, la Touloubre est endiguée pour permettre l’irrigation de cultures de plus en plus nombreuses.
Entre les 2 Guerres Mondiales, 2 exploitations agricoles étaient présentes sur le site. Ces petites exploitations vivrières étaient diversifiées avec de l’élevage.
En 1964, EDF construit la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas et rachète en 1966 le site pour y réaliser des aménagements hydrauliques dont la digue qui, en limitant les échanges avec l’étang de Berre, l’a considérablement modifié.
En 1985, le site fait l’objet d’un projet de marina destinée à l’accueil d’une clientèle hollandaise. Contesté, le projet sera abandonné. C’est ce qui a permis au Conservatoire du littoral d’intervenir et d’en faire l’acquisition en 1998.
La faune
On compte plusieurs espèces d’insectes remarquables, bien souvent inféodées aux zones humides, parmi lesquelles la Diane (un papillon), l’Agrion de Mercure et la Cordulie à Corps fin (2 libellules).
Avec plus de 200 espèces observées sur 85 ha, le site est aussi une zone majeure de nidification, de migration et d’hivernage pour les oiseaux. Rousserolle turdoïde, Pic épeichette, Sterne pierregarin ou Hirondelle rousseline, font partie des espèces remarquables nicheuses.
Parmi les reptiles protégés, on note la présence du Lézard ocellé, de la Cistude d’Europe et du Psammodrome d’Edwards.
La Touloubre accueille 2 espèces patrimoniales de poissons : la Blennie fluviatile et l’Anguille.
Enfin, Petit murin et Grand rhinolophe font partie des chauves-souris qui gîtent dans la carrière de la Sambre.
La flore
Très rare dans le département des Bouches-du-Rhône, la Scorzonère à petites fleurs fait partie des espèces patrimoniales connues sur le site et représentant un enjeu de conservation fort.
C’est également le cas de l’Hélianthème à feuilles de marum, qui occupe les garrigues à Chênes kermès et Romarin, ainsi que du Statice de Provence, implanté sur les falaises littorales bordant l’étang de Berre.
Le Conservatoire des Espaces Naturels de la région PACA (CEN PACA) gère ce site depuis 1999. Depuis 2002, 3 plans de gestion successifs ont permis de fixer les grands objectifs suivants :
- la restauration des habitats naturels à fort intérêt patrimonial comme la roselière ou encore la ripisylve de la Touloubre (réouverture de la roselière via un chantier école avec le Lycée Professionnel Agricole de l’Isle sur la Sorgue, suivi des niveaux d’eau etc.) ;
- la connaissance et le suivi de la biodiversité (suivi ornithologique et herpétologique etc.) ;
- le maintien d'une activité agricole compatible avec les enjeux de conservation (suite aux départs de 2 agriculteurs, le nouveau plan de gestion a envisagé différents scénarii notamment pour le maintien d’un pâturage extensif permettant l’ouverture des milieux) ;
- la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (chantier d’arrachage de la Jussie etc.) ;
- l’accueil et la sensibilisation du public aux richesses du site (remplacement du pont en bois sur la Touloubre, accessible même aux véhicules, par une passerelle en bois uniquement piétonne ; pose de panneaux de sensibilisation ; visites guidées etc.)
Saint Chamas HD
contact : yoan.mlyr@icloud.com
web : yoanmollemeyer.com
Saut de la Touloubre !
Saut d'une falaise à la Touloubre à Saint-Chamas.
Nathalie Durand, hydrodynamisme de l'étang de Berre
Hydrodynamisme de l'étang : un facteur clé de l'écosystème. EDF développe un outil numérique pour mieux comprendre le fonctionnement de l'écosystème, qui servira de pré-requis pour la modélisation biochimique
The Great Gildersleeve: Leila Returns / The Waterworks Breaks Down / Halloween Party
The Great Gildersleeve (1941--1957), initially written by Leonard Lewis Levinson, was one of broadcast history's earliest spin-off programs. Built around Throckmorton Philharmonic Gildersleeve, a character who had been a staple on the classic radio situation comedy Fibber McGee and Molly, first introduced on Oct. 3, 1939, ep. #216. The Great Gildersleeve enjoyed its greatest success in the 1940s. Actor Harold Peary played the character during its transition from the parent show into the spin-off and later in a quartet of feature films released at the height of the show's popularity.
On Fibber McGee and Molly, Peary's Gildersleeve was a pompous windbag who became a consistent McGee nemesis. You're a haa-aa-aa-aard man, McGee! became a Gildersleeve catchphrase. The character was given several conflicting first names on Fibber McGee and Molly, and on one episode his middle name was revealed as Philharmonic. Gildy admits as much at the end of Gildersleeve's Diary on the Fibber McGee and Molly series (Oct. 22, 1940).
He soon became so popular that Kraft Foods—looking primarily to promote its Parkay margarine spread — sponsored a new series with Peary's Gildersleeve as the central, slightly softened and slightly befuddled focus of a lively new family.
Premiering on August 31, 1941, The Great Gildersleeve moved the title character from the McGees' Wistful Vista to Summerfield, where Gildersleeve now oversaw his late brother-in-law's estate and took on the rearing of his orphaned niece and nephew, Marjorie (originally played by Lurene Tuttle and followed by Louise Erickson and Mary Lee Robb) and Leroy Forester (Walter Tetley). The household also included a cook named Birdie. Curiously, while Gildersleeve had occasionally spoken of his (never-present) wife in some Fibber episodes, in his own series the character was a confirmed bachelor.
In a striking forerunner to such later television hits as Bachelor Father and Family Affair, both of which are centered on well-to-do uncles taking in their deceased siblings' children, Gildersleeve was a bachelor raising two children while, at first, administering a girdle manufacturing company (If you want a better corset, of course, it's a Gildersleeve) and then for the bulk of the show's run, serving as Summerfield's water commissioner, between time with the ladies and nights with the boys. The Great Gildersleeve may have been the first broadcast show to be centered on a single parent balancing child-rearing, work, and a social life, done with taste and genuine wit, often at the expense of Gildersleeve's now slightly understated pomposity.
Many of the original episodes were co-written by John Whedon, father of Tom Whedon (who wrote The Golden Girls), and grandfather of Deadwood scripter Zack Whedon and Joss Whedon (creator of Buffy the Vampire Slayer, Firefly and Dr. Horrible's Sing-Along Blog).
The key to the show was Peary, whose booming voice and facility with moans, groans, laughs, shudders and inflection was as close to body language and facial suggestion as a voice could get. Peary was so effective, and Gildersleeve became so familiar a character, that he was referenced and satirized periodically in other comedies and in a few cartoons.