LE VILLAGE DE CONQUES
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques est une église abbatiale située dans la commune française de Conques, dans le département de l'Aveyron.
En raison de sa vocation à l'accueil des pèlerins et au culte des reliques de sainte Foy, elle est qualifiée d'église de pèlerinage et constitue même le prototype d'autres grandes églises de pèlerinages, l'abbatiale Saint-Martial de Limoges, l'église Saint-Sauveur de Figeac, la basilique Saint-Sernin de Toulouse et la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Considérée comme un chef-d'œuvre de l'art roman du sud de la France, elle reste surtout célèbre pour son tympan et son trésor comprenant des pièces d'art uniques de l'époque carolingienne, dont la statue-reliquaire de sainte Foy.
Cette abbaye a été construite à partir de 1041 par l'abbé Odolric à l'emplacement de l'ancien ermitage de Dadon (819). Depuis 1994, l'intérieur est décoré avec des vitraux de Pierre Soulages, un enfant du pays.
Abbaye bénédictine jusqu'en 1537, elle fut ensuite placée sous la responsabilités de chanoines séculiers. Depuis 1873, l'abbatiale est confiée aux frères de l'ordre de Prémontré. Elle est actuellement un prieuré de l'abbaye Saint-Martin-de-Mondaye
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 18401.
Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
Conques, un des plus beaux villages de France
Conques est une étape majeure du chemin de Compostelle. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, un des plus beaux villages de France et Grand Site du Midi-Pyrénées.
L'Abbatiale abrite une statue reliquaire de Sainte Foy, convertie au catholicisme, martyre à douze ans pour n'avoir pas renié sa foi.
Même si la religion ne fait pas partie de votre vie, visitez Conques.
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Etape 10 Sénergues-Conques
Une courte étape. C'est qu'il faut laisser pas mal de temps au pèlerin pour bien voir Conques, la ville aux toits pointus, dans la vallée de la Dourdou. Mais ce sont les toits de la basilique Sainte-Foy qui dominent tout. On peut se contenter de l'essentiel : Le tympan de l'église, pur chef-d'œuvre de l'art roman, sculpté sur le thème du Jugement dernier ; la salle du trésor, dans une aile du cloître, où se trouve le trésor le plus riche du Moyen Age, dont la fabuleuse statue reliquaire de Sainte-Foy, en lamelles d'or sur bois, constellée de pierres précieuses ; et l'Abbaye où sont hébergés les pèlerins.
Conques, a beautiful French Village, Le Puy Camino de Santiago | CaminoWays.com
Conques is a magical village on the Le Puy Way Camino in France, a stunning route which takes PIlgrims from spectacular Le Puy en Velay all the way to St Jean Pied de Port to join the iconic French Way Camino, passing rolling countryside and inviting little hamlets and villages on your way.
Things to do in Conques include a visit to the Abbatiale Sainte-Foy de Conques, explore the colorful streets full of fairytale towers and admire the Statue reliquaire de Sainte Foy.
Le Puy Camino from Conques:
Conques le jour Conques la nuit (Aveyron)
Sur la route de Saint Jacques de Compostelle on arrête à Conques.
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques est une église abbatiale située dans la commune française de Conques, dans le département de l'Aveyron.
Elle est considérée comme un chef-d'œuvre de l'art roman du sud de la France, et reste surtout célèbre pour son tympan et son trésor comprenant des pièces d'art uniques de l'époque carolingienne, dont la statue-reliquaire de sainte Foy. Depuis 1994 l'intérieur est décoré avec des vitraux de Pierre Soulages, un enfant du pays. Cette abbaye a été construite à partir de 1040 par l'abbé Oldoric à l'emplacement de l'ancien ermitage de Dadon (819), saint homme qui reçut faveurs et protection de Louis le Pieux, fils de Charlemagne et roi d'Aquitaine du vivant de son père.
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 18402. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.
source wikipedia
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Très attachés au culte des reliques, comme les Fang ou leurs voisins Kota, les Ambete du Gabon se distinguent néanmoins de ceux-ci en ce que le reliquaire n'est pas constitué d'un panier ou d'une boîte... Lire la suite sur calaoshop.com
Aveyron5 Conques, (Pierre Tap) étape du pèlerinage vers Compostelle...
Dans son environnement naturel préservé, sur le chemin de Compostelle, Conques, classé parmi les plus beaux Villages de France pour l'authenticité de son patrimoine bâti, est une référence internationale en matière d'architecture romane (abbatiale et tympan du jugement dernier), d'orfèvrerie médiévale (Trésor de sainte Foy et ses nombreux reliquaires recouverts d'or, d'argent, de camées et d'intailles) et d'art contemporain (vitraux de Pierre Soulages)...Le tympan (au dessus du portail d'entrée) représente le jugement dernier (les justes au ciel, les méchants en enfer !) ..
Conques - Comme si vous y étiez
LE CHEMIN DE RONDE. De nombreux visiteurs viennent aujourd'hui à Conques pour voir et admirer le célèbre tympan de l'abbatiale Sainte-Foy. Réalisé au début du XIIe siècle, ce tambour, frontière entre extérieur et intérieur, entre étals des marchands et prières des moines, entre monde profane et espace sacré, surplombe la porte d'entrée d'un des édifices majeurs de l'architecture romane.
Dans un style réaliste, unique à côté des stylisations de Moissac ou de Vézelay, le tympan de Conques traduit bien la force du grand Christ central, roi et juge. À sa gauche, « l'enfer est comme l'image négative du paradis (à sa droite), un anti-ciel. Dans un cas tout est ordre, clarté, paix, contemplation et amour, dans l'autre violence, agitation convulsive, effroi » (Marcel Durliat). Comme pour mieux frapper les esprits, de vives couleurs dont il reste encore des traces importantes venaient rehausser les sculptures, avec dominante bleue pour le paradis et rouge pour l'enfer.
L'abbatiale Sainte-Foy, construite au XIe et au XIIe siècle, est un impressionnant vaisseau de pierre qui surprend par son élévation intérieure. Une fois franchi le narthex couvert d'une voûte basse un peu écrasante, le visiteur ressent d'emblée jusqu'au fond de lui-même cet élancement audacieux, ce véritable jaillissement du vaisseau central qu'accentue encore son étroitesse. À la croisée du transept, quatre forts piliers montent d'un seul jet jusqu'aux arcs qui soutiennent au-dessus du vide le tambour octogonal de la coupole. Au-delà, le sanctuaire proprement dit comprend une travée droite prolongeant en élévation la disposition de la nef, puis le fer à cheval du chœur coiffé d'une voûte en cul-de-four allongé.
Cette architecture éminemment fonctionnelle ne peut que satisfaire l'esprit. Dans sa conception, elle répondait en effet à un double impératif : recevoir la masse des pèlerins qui affluaient vers Conques, et permettre à une communauté de moines de s'assembler pour les offices divins sept fois par jour. Ainsi Sainte-Foy a-t-elle été pensée à la fois comme un sanctuaire de pèlerinage et comme une abbatiale.
C'est l'accueil et la circulation des foules qui ont déterminé la structure de l'abbatiale. Les bas-côtés qui encadrent la nef, canalisent les pèlerins en direction du déambulatoire dont le demi-cercle entoure le chœur, lieu d'exposition de la statue de sainte Foy et des divers reliquaires. La nef et les deux bras du transept, aux dimensions généreuses, sont capables de contenir des centaines de fidèles et permettent à tous de voir le prêtre en train d'officier au maître-autel, alors implanté à l'intersection des deux axes perpendiculaires, sous la coupole. En cas d'affluence exceptionnelle, on pouvait encore utiliser les vastes tribunes ajourées d'arcades géminées.
Les tribunes offrent des vues plongeantes d'un effet saisissant. Leur fonction est beaucoup plus architecturale qu'utilitaire puisqu'elles assurent, en fait, la stabilité de l'ensemble du monument. Au-dessus des collatéraux, leurs voûtes en quart de cercle viennent s'appliquer à la naissance même du grand berceau de la nef et des croisillons, de chaque côté, à l'endroit où les poussées sont les plus fortes. Elles l'épaulent sur toute sa longueur, jouant le même rôle que les arcs-boutants gothiques, mais de manière continue. Ce système cohérent, qui apparu presque simultanément à Conques, à Saint-Sernin de Toulouse et à Saint-Jacques de Compostelle, favorisa à la fois le développement de la nef en hauteur et l'évidement de ses murs latéraux. En effet, les tribunes sont largement ouvertes grâce à une série de baies groupées par paires et inscrites dans un arc de décharge.
L'étage des tribunes permet d'admirer les remarquables chapiteaux historiés de l'époque romane et les vitraux contemporains du peintre Pierre Soulages. C'est en 1994, qu'il achève la réalisation de 95 verrières et de 9 meurtrières visibles de l'intérieur comme de l'extérieur. À partir d'un matériau opalescent, l'artiste a trouvé un signe plastique singulier et authentique retenant à la fois le monde sensoriel comme émotion et le monde spirituel comme révélation finale.
Le Village et l'Église de Conques
LA CLEF DE VOÛTE. Flâner dans les rues de Conques à la découverte d'un patrimoine architectural exceptionnel, hérité du Moyen Âge et miraculeusement conservé, équivaut à effectuer un voyage initiatique dans le temps, celui de l'an mil.
En effet, a proximité de la basilique romane dédiée à sainte Foy et du monastère bénédictin qui veillait sur l'un des plus riches trésors d'orfèvrerie de la chrétienté médiévale, une agglomération s'est progressivement développée sur le versant ensoleillé.
Une ceinture de murailles, percée de portes fortifiées et flanquée de quelques tours, délimite de nos jours encore, un réseau de ruelles qui desservaient autrefois les lieux saints et les différents quartiers d'habitation. L'activité économique, quant à elle, se concentrait essentiellement dans le faubourg avec des moulins et des tanneries dans les vallées de l'Ouche et du Dourdou, et des échoppes d'artisans (tailleurs, drapiers, cordonniers) disséminées ça et là.
Préservée au cours des âges des destructions ou des rénovations abusives, l'architecture civile à Conques se caractérise par la diversité des matériaux utilisés: ainsi le schiste bleuté, le grès rose et le calcaire mordoré se côtoient dans une étonnante alchimie de couleurs, les pans de bois rythment toujours les façades des demeures en encorbellement. Quant aux toitures, en lauzes, elles sont toutes d'une beauté singulière.
L'abbatiale Sainte-Foy de Conques, édifice majeur de l'architecture romane, est un impressionnant vaisseau de pierre qui surprend par son élévation intérieure. L'étage des tribunes permet d'admirer les remarquables chapiteaux historiés et les vitraux contemporains du peintre Pierre Soulages. Le tympan du Jugements dernier et ses 124 personnages est l'un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane du XIIe siècle.
Le château d'Humières, construit par la famille du même nom, représente un magnifique exemple d'architecture civile des XVe et XVIe siècle. Au corps de logis principal dont l'imposante façade est rythmée par trois niveaux de croisées - l'une d'elles, au nord-ouest, épousant l'arrondi de l'angle du mur - est venue s'accoler une tour d'escalier remarquable par son couronnement de plan octogonal qui rappelle la tour-lanterne de l'abbatiale.
Halte incontournable sur le chemin du Puy, le plus célèbre des chemins qui mènent à Saint-Jacques de Compostelle, Conques vous fera voyager au temps des grands bâtisseurs du Moyen Âge.
méditation tympan arles
Méditation devant le tympan de l'église St Trophime Arles . Le jugement dernier . Texte et photos Odile Theiller