L' orfèvrerie s'invite au musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq
Pour ce troisième Regard sur les Collections, le musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq a souhaité intégrer au parcours de l'exposition une section consacrée à l’orfèvre d’origine danoise Christian Fjerdingstad, directeur de la création pour la maison Christofle, qui s’était installé à L’Isle-Adam après la Seconde Guerre mondiale.
Des dessins préparatoires provenant d’un don de Leylâ Fjerdingstad, épouse de l’artiste, ainsi que des objets acquis par le musée, sont présentés, dont la fameuse saucière dite ‘’Saucière cygne’’.
Depuis la femeture du musée Bouilhet-Christofle en 2008, c'est une occasion unique de découvrir le processus créatif de cet artiste de génie qui a révolutionné l'orfèvrerie.
Nous vous invitons à découvrir notre reportage consacré à cette section de l'exposition en compagnie de Caroline Oliveira, directrice du musée et commissaire de l'exposition.
Adolphe Willette (1857-1926)
Le musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq de L'Isle-Adam (Val-d'Oise) organise, avec le musée Félicien Rops de Namur (Belgique), la première exposition rétrospective de l'oeuvre d'Adolphe Willette (1857-1926).
Personnage singulier et emblématique de la bohème de Montmartre à la fin du XIXe siècle, il contribua à en immortaliser le mythe, y associant pour toujours son double artistique, Pierrot.
Dessinateur de presse prolixe et renommé, Willette fut aussi décorateur, peintre et affichiste. Il a mené une carrière artistique teintée d'irrévérence et de prises de position politique virulentes. L'approche scientifique des commissaires de l'exposition et des auteurs de l'important catalogue qui l'accompagne, permet
de décrire, avec objectivité, la complexité de Willette dont les engagements sont mis en perspective avec la vie politique et les transformations de la société de l'époque. S'appuyant sur son fonds Willette et sur son intérêt pour la gravure et l'histoire de la presse, le musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq entend
par cette exposition mieux faire connaître l'oeuvre singulier de celui qui a séjourné à L'Isle-Adam entre 1886 et 1899.
Au musée d'art et d'histoire Louis Senlecq du 15 juin au 28 septembre 2014 et au musée Félicien Rops du 18 octobre 2014 au 11 janvier 2015
L'Isle Adam veut garder l'œuvre de Jules Dupré
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Le musée d'Art et d'Histoire Louis Senlecq lance un appel aux dons afin de s'enquérir définitivement d'un chef-d'œuvre de l'artiste Jules Dupré.
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Le directeur du Louvre à L'Isle-Adam
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Le musée de Louis Senlecq d'Isle d'Adam a reçu la visite du directeur du Louvre.
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Europe - La couleur selon Lartigue
En Suisse, l’exposition « Jacques Henri Lartigue : La vie en couleurs » dévoile une partie inédite de l’œuvre du photographe français (1894-1986).
Sur le motif, présentation de l'artiste Corinne Pauvert
Corinne Pauvert, la lumière omniprésente
La lumière est essentielle dans les œuvres de Corinne Pauvert. Les petits formats qu’elle peint sont exécutés en deux ou trois heures, après lesquelles la lumière change et le paysage devient tout autre. Les variations liées à la temporalité sont ainsi plus prégnantes dans son approche picturale que chez les trois autres artistes exposées.
La lumière est partout dans ses œuvres, franche et directe dans certaines de ses vues des jardins baignés de soleil du Domaine du Rayol 2, plus douce sur les paysages d’Île-de-France ou jouant subtilement avec les ombres sur les crêtes des montagnes ou dans les allées arborées du Parc de Sceaux. Elle « sculpte » véritablement le paysage, lui donnant du relief et de la profondeur.
Corinne Pauvert peint des vues urbaines mais ce qui retient le plus son attention c’est le foisonnement de la nature. La luxuriance des végétaux prend toute son ampleur dans ses panneaux peint des jardins du Rayol, où les tons explosent. Ce lieu qu’elle affectionne particulièrement est traité en un subtil camaïeu de vert à peine perturbé çà et là par des trouées de ciel bleu.
Quant aux mutations du ciel, elles sont un sujet à part entière chez l’artiste, qui se plait à les transcrire sur des petits formats allongés, qui lui permettent de saisir leur atmosphère le plus rapidement possible. Dans ses « horizons », comme elle les appelle, les nuances de l’aurore et du crépuscule offrent des couleurs éclatantes. La peinture a la faveur de Corinne Pauvert, et un large panel de sa création peinte est présentée dans l’exposition. Elle réalise également des monotypes – certains montrés ici – d’une grande délicatesse, d’où il se dégage une certaine quiétude.
Sur le motif, présentation de l'artiste Virginie Isbell
Virginie Isbell, de l’importance du ciel
Virginie Isbell partage sa vie entre la France, l’Uruguay et les États-Unis. Elle voit son travail comme un « journal pictural » qui témoigne de ses nombreux voyages et de son état d’esprit. Elle annote d’ailleurs souvent l’arrière de ses peintures de réflexions personnelles, de citations d’auteurs…
Le temps accordé à l’élaboration de ses peintures varie en fonction de l’endroit où elle peint. Elle voyage beaucoup et peint parfois dans l’avion qui la transporte vers l’Uruguay, le Japon, les États-Unis ou la France. Elle transcrit les variations qui s’opèrent pendant le laps de temps où elle crée, sa peinture n’est pas une peinture de l’instant. Bien que sur le motif, elle ne représente pas un moment précis mais plutôt la synthèse de plusieurs moments d’une même journée.
Ce qui est intéressant dans l’œuvre de Virginie Isbell c’est qu’elle peint avec le même attrait, la même approche, un paysage de l’Uruguay, un paysage du Japon ou une vue parisienne. Sa technique, son approche ne change pas, il n’y a pas de « hiérarchie » dans ses tableaux.
Comme les trois autres artistes, Virginie Isbell travaille sur des petits formats (19 × 24 cm la plupart du temps), qu’elle emporte avec elle partout et qu’elle réunit ensuite en pêle-mêles ou en « nuages » comme elle se plait à le dire – formule qui sied parfaitement à cette amoureuse du ciel. C’est ainsi que seront présentées plusieurs de ses œuvres dans l’exposition.
L’artiste réalise également de très grands formats (deux d’entre eux seront exposés) qui, paradoxalement, sont des détails de motifs : reflets sur une étendue d’eau, portions de nuages... Ils s’épanouissent sur des formats conséquents, devenant presque abstraits, alors même que les petits panneaux qu’elle crée offrent des compositions plus complexes, des paysages avec de multiples éléments.
Autre singularité dans la production de Virginie Isbell : ses monotypes sur organza, technique qui lui est propre, qui donne naissance à des paysages évanescents, et auxquels se prêtent particulièrement bien les vues des bords de l’Oise qu’elle a entreprises à L’Isle-Adam et qui seront montrées pour la première fois dans cette exposition.