Paris, France - Visite Guidée du Quartier de Saint-Germain-des-Prés (Partie 1)
Bonjour et bienvenue pour cette nouvelle visite guidée d'un quartier de Paris par New York Habitat ( ). Aujourd'hui, nous allons visiter un quartier animé de Paris et un endroit à la mode : Saint-Germain-des-Prés.
Cet épisode sera le premier d'une trilogie consacrée à Saint-Germain-des-Prés. Ne manquez pas les parties 2 ( et 3 ( de notre trilogie consacrée à Saint-Germain-des-Prés.
Ce quartier, situé juste au sud de la Seine et à l'ouest du Quartier Latin, était autrefois occupé par un grand monastère et un petit bourg.
Le monastère fut fondé en 532 par Childebert, le second roi de France. Bien que devenu prospère et puissant, le monastère ne survécut aux raids Viking du 9ème siècle. Les moines campèrent dans les ruines jusqu'en 990, quand le monastère fut reconstruit par le roi Robert le Pieu.
Le bourg situé entre le monastère et la ville était très vivant. Des théâtres firent même leur apparition. Au 17ème siècle, la ville, devenue un centre artistique et littéraire, avait déjà pu accueillir le premier opéra de Lully, les premières pièces de Molière et la première Comédie Française.
La construction de l'église Saint-Germain-des-Prés, de style roman a commencé aux alentours de l'an 1000, c'est l'une des plus anciennes de Paris. Les arches arrondies, les petites fenêtres et les épais murs du clocher sont typiques du style roman.
Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est rapidement devenu le rendez-vous des artistes, des intellectuels et des écrivains. Dès le 17ème siècle le village a accueilli des écrivains comme Racine ou La Rochefoucauld. Au 19ème siècle des peintres comme Delacroix ou Manet et des écrivains comme Balzac se sont également installés ici, tout comme Benjamin Franklin et Oscar Wilde. Dans les années 1920, de nombreux américains ont été attirés par le charme de ce quartier. Même Hemingway et sa femme ont habité ici et Henry Miller s'y trouvait souvent également. Plus tard, Picasso à déménagé ici et c'est ici qu'il a peint Guernica.
La vie ici est regroupée au centre de la place en face de l'église et dans 3 fameux cafés des alentours. La place est un lieu de rendez-vous populaire, on y retrouve souvent des musiciens et des sculptures exposées.
Les Deux Magots, 6 place de L'Eglise Saint-Germain-des-Prés, tient son nom des deux statues chinoises exposées à l'intérieur depuis l'époque où le café était une boutique de soie. A son ouverture, ce café était le favori de poètes comme Verlaine et Rimbaud. Dans les années 1930, Picasso aimait également venir ici. Vers la fin des années 1930, le café était fréquenté par le philosophe existentialiste Jean Paul Sartre et les écrivains Camus et Prévert.
Une fois le café est devenu l'un des favoris des occupants allemands à Paris, Sartre et ses collègues l'abandonnèrent pour le Café de Flore un pâté de maisons plus loin au 172 Boulevard Saint-Germain. Le propriétaire leur mettait à disposition le premier étage pour s'asseoir, siroter un café et écrire. C'est ici que Sartre à écrit son fameux traité : L'être et le néant
L'autre fameux lieu pour s'arrêter boire un coup est la Brasserie Lipp, de l'autre coté de la rue au 151 Boulevard St-Germain. Il était apprécié des poètes André Gide et Paul Valéry dans les années 1920 et c'est ici qu'Hemingway à écrit A Farewell to Arms.
L'institut de France au 23 quai Conti, avec son dôme distinctif, a été construit au 17ème siècle pour le premier ministre de Louis XIV, Mazarin. Il abrite aujourd'hui les 5 académies françaises des arts et des sciences.
Bien sur, le meilleur moyen de vivre comme un parisien est de louer un appartement meublé au cœur de ce fameux quartier, tel que cette superbe location de vacances située en plein coeur de Saint-Germain-des-Prés ( ).
N'oubliez pas que New York Habitat offre d'autres locations meublées à Saint-Germain-des-Prés et partout dans Paris ( ), que ce soient des locations de vacances ( ) ou des appartements meublés ( ).
Nous espérons que vous avez apprécié le quartier de Saint-Germain-des-Prés, où se côtoient la culture et l'histoire. Merci d'avoir suivi cette visite guidée par New York Habitat. Nous espérons vous croiser bientôt dans les rues de Saint-Germain-des-Prés.
4-bed Townhouse for Sale in Le Lindois, Poitou Charentes, France on frenchlife.biz
More info on Townhouse for Sale in Le Lindois, Poitou Charentes, France with 4-bedroom: ►
Charentaise village house with four bedrooms
Located in the centre of a village, this four bedroom house has fitted oak kitchen, oil central heating and a rear two-storey barn.
House
Ground Floor
The kitchen (18 sq m) has English oak fitted units and the front door to the off-street parking for 2/3 cars.
The open plan living room (39 sq m) is currently divided into dining and lounge space, plus has an attractive Godin wood burner in fireplace surround.
At the rear of the house there is a family bathroom (6 sq m) with bath (with over bath shower) and double hand wash basin, a useful utility area (4 sq m) and separate WC.
First Floor
There are three bedrooms off the central landing (21, 19 and 10 sq m).
Second Floor
Currently one spacious top floor bedroom (58 sq m) which could be divided into two bedrooms (all wiring in place, would need dividing walls added)
Outside
Attached to the back of the house is a double-height barn and rear garden too.
The popular restaurant and bar at Camping de L'Etang is about 1km away.
Fast facts
Habitable space: 175 sq m (approximately)
Taxe foncière: 660€
Heating system: (electric hot water)
Sanitation system: Fosse Septique (needs updating)
Nearest shop: 5km
Nearest Bar: 1km
Distance to town: / La Rochefoucauld 18km
Bibliothèque Sainte Geneviève Vue du ciel
Bibliothèque Sainte-Geneviève
La fondation d'une basilique dédiée aux apôtres Pierre et Paul, au début du vie siècle, par Clovis est à l'origine de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Inhumée dans la crypte en 502, sainte Geneviève a donné son nom à la basilique, à l'abbaye et à la bibliothèque.
L'existence d'une bibliothèque dans l'abbaye n'est attestée qu'au xiie siècle, avec un manuscrit, aujourd'hui à la bibliothèque municipale de Soissons, portant son ex-libris. On peut cependant imaginer que la première basilique disposait de quelques manuscrits pour le culte, Clotilde ayant commandité une Vie de sainte Geneviève dix-huit ans après la mort de cette dernière.
En 831, apparaît la première mention objective de livres sous forme du legs de trois ouvrages à l'abbaye par Angésise, abbé de Fontenelle. Une cellule fait probablement office de scriptorium, sans que l'on puisse vraiment parler d'atelier. Le développement culturel propre à l'époque carolingienne est freiné par les invasions vikings.
C'est le cardinal de La Rochefoucauld, évêque de Senlis, entré en possession de l'abbaye en 1619, qui réinstitue véritablement la bibliothèque en 1624, à laquelle, après un dépôt initial de 600 volumes, il lègue en 1640 l'ensemble de ses collections et archives personnelles.
Les collections s'accroissent ensuite jusqu'à la Révolution, sous l'impulsion de ses bibliothécaires successifs. Jean Fronteau exerce ses fonctions de 1648 à 1662, mais, à partir de 1654, il n'est présent qu'une partie de l'année en raison du semi-exil auquel il a été condamné pour fait de jansénisme.
Il est un acteur majeur dans la controverse touchant l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ, dont la bibliothèque actuelle possède plus de mille éditions. En 1660, Claude du Molinet fonde un cabinet de curiosités attenant à la bibliothèque et en dresse le catalogue. À sa mort, en 1687, la bibliothèque compte 20 000 volumes, dont 400 manuscrits, et plusieurs milliers d'estampes.
Au xviiie siècle la bibliothèque est, parmi les premières à Paris, ouverte au public. La seconde moitié du siècle est marquée par la personnalité de son bibliothécaire, le père Alexandre-Guy Pingré (1711-1796), membre de l'Académie des sciences, qui accroît considérablement les collections scientifiques de Sainte-Geneviève. En outre, c’est à son entregent que la bibliothèque, devenue propriété nationale en 1790 avec l’abbaye, doit d’avoir survécu à celle-ci et échappé à la dispersion de ses collections.
Rebaptisée Bibliothèque du Panthéon ou Bibliothèque nationale du Panthéon jusqu’à la Restauration, elle passe, à la mort de Pingré, sous l’autorité de l’administrateur Pierre Daunou, qui lance l’établissement du catalogue des incunables (publié seulement à la fin du siècle), puis celui du catalogue général (en 33 volumes). À cette époque, la bibliothèque bénéficie toujours de dons réguliers, et pour pallier la faiblesse de ses crédits, devient, par décret royal en 1828, attributaire d'un exemplaire du dépôt légal en théologie, philosophie, droit, médecine et sciences.
Cependant, elle est à l'étroit dans des locaux vétustes, au dernier étage de l'ancienne abbaye devenue lycée. En 1842 elle est installée, à titre provisoire, dans une partie de l'ancien collège de Montaigu, devenu hôpital, puis prison, et destiné à la démolition dans le cadre de l’aménagement de la place du Panthéon conçue par Soufflot.
La nouvelle bibliothèque est édifiée à son emplacement, sur une étroite parcelle de 85 mètres sur 21 mètres, de 1843 à 1850. Henri Labrouste (1801-1875) est appointé depuis 1838 comme architecte de l'ancienne bibliothèque Sainte-Geneviève.
Ce premier édifice spécifiquement dédié à l'accueil d'une bibliothèque, innovant par son architecture, est inauguré le 4 février 1851.
Traitée comme une bibliothèque d'envergure nationale depuis 1830, la bibliothèque Sainte-Geneviève a gardé son caractère pluridisciplinaire et ses collections patrimoniales. Elle a tendu au fil des années à la précision thématique. En 1925, elle est rattachée à la Réunion des bibliothèques nationales de Paris (regroupant de nouveau la Bibliothèque nationale, l'Arsenal, et la Mazarine). En 1928, elle est rattachée à l'université de Paris, les étudiants constituant alors la plus large part de son public, ce qui lui apporte un soulagement budgétaire.
La fin de l'université de Paris en 1970, conséquence immédiate des revendications de mai 1968 contre la Sorbonne, et sa partition en neuf universités font, dès 1972, de la bibliothèque Sainte-Geneviève un établissement interuniversitaire pour lequel est rappelée l'obligation de maintenir le caractère public et encyclopédique qui est sa spécificité. Cinq universités, celles de Paris-I, de Paris-II, de Paris-III, de Paris-IV et de Paris-VII sont parties au contrat et l'une d'entre elles, Paris-III, est l'université de rattachement de la bibliothèque.