Musée d'art contemporain des Laurentides
Interview avec John Mc Ewen
BGL : Sculpteurs bonimenteurs
Le Musée d'art contemporain des Laurentides propose « BGL sculpteurs bonimenteurs », une exposition impertinente du collectif BGL du 15 juin au 8 septembre 2013. Puisant dans les différentes collections tant publiques que privées, une sélection judicieuse fait état du parcours d'une réalité ludique élaborée par ces trois artistes. Les grands thèmes comme la surconsommation, l'écologie et la technologie ponctuent l'espace muséal. Pièce maîtresse de l'exposition, l'imposante installation « Perdu dans la nature » (1998), prêtée par le Musée national des beaux-arts du Québec, regroupe une voiture et une piscine de grandeur réelle et entièrement réalisée en bois de récupération de style bois de grange. Un impressionnant mobile créé par des drapeaux, associés aux fêtes foraines, amuse par sa désinvolte légèreté. Et d'autres œuvres tout aussi étonnantes pour vous séduire.
Le collectif d'artistes, BGL, surprend par l'insolence de ses œuvres, sa critique de la société et ses images explosives. Travaillant l'installation, les trois artistes récupèrent et réutilisent des matériaux pour les recomposer dans des ailleurs particuliers et étonnants. Le Conseil des arts du Canada est associé à cet événement explosif du Musée d'art contemporain des Laurentides à Saint-Jérôme.
Les artistes :
Depuis plus de 15 ans, les trois sculpteurs, Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière, se font connaître sous l'acronyme BGL. Ils ont créé ensemble une multitude d'installations aux titres souvent loufoques à partir de matériaux de récupération.
Réalisation du film : Marie-Hélène Lépine
Comfort Inn Saint-Jérôme - Saint-Jérôme Hotels, Canada
Comfort Inn Saint-Jérôme 3 Stars hotel in Saint-Jérôme, Canada Within US Travel Directory Located 1.5 km from downtown Saint-Jerome, Comfort Inn Saint-Jérome has spacious rooms with free WiFi. It serves a daily continental breakfast and has an on-site restaurant.Rooms at this hotel are furnished with a cable TV and DVD player. Each air-conditioned room includes a work desk, coffee maker and ironing facilities.Guests of the Saint-Jerome Comfort Inn can work out in the gym or relax by the seasonal outdoor spa and sauna. Nickel’s Bar and Grill is open daily for breakfast, lunch and dinner.
The 24-hour front desk can also arrange for in-room massages.
Musée d’Art Contemporain des Laurentides is 5.
5 km from the Comfort Inn.
The Club de Golf Saint-Jerome is 4 minutes' drive away.
Hotels Located in :
Comfort Inn Saint-Jérôme - Saint-Jérôme Hotels, Canada
Location in : 255 de Martigny Ouest, J7Y 2G4 Saint-Jérôme, Canada
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Ed PIEN : Corridor
Installation de l'œuvre CORRIDOR par Ed Pien au Musée d'art contemporain des Laurentides.
Le Musée d'art contemporain des Laurentides 2017-2018
Présentation par Jonathan Demers, directeur-général et chef de la conservation du Musée d'art contemporain des Laurentides, des projets en cours et de la programmation 2017-2018.
/// Philippe Caron Lefebvre /// Présentation d'exposition: INSTINCT
Ce projet est une référence directe à des concepts d’évolution observés dans la nature. C’est une exposition qui véhicule une logique de mimétique, inspirée par la croissance des plantes et du comportement animal usant de stratégies adaptatives d’imitation pour survivre à leurs environnements. À travers le temps et confrontés à une multitude de facteurs, ceux-ci ont dû s’adapter aux changements, allant jusqu’à modifier leurs corps et leurs compositions afin de se défendre.
Représenté principalement par la sculpture et le dessin sous la forme d’une installation, le travail démontre une juxtaposition originale de matériaux et de surfaces inhabituelles offrant une dualité entre le naturel et l’artificiel. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les oeuvres agissent comme des personnages, des coraux marins, des plantes, des amoncèlements de matière et ont un aspect ambigu, entre séduisant et menaçant. De plus, le projet se distingue par une trame narrative s’inspirant de la science-fiction. Ce courant littéraire nourrit l’imaginaire chez le spectateur qui observe les oeuvres et compose des possibilités alternatives du futur. Cette référence à la science-fiction permet aussi de revisiter des oeuvres en récupérant les concepts de société dystopique, de nouvelle technologie, de psychologie altérée et de vie extraterrestre. D’une certaine manière, grâce à la mise en scène, l’espace d’exposition se transforme en un système écologique futuriste organisé sous la forme d’une hiérarchie entre les œuvres présentées.
Philippe Caron Lefebvre utilise le médium de la sculpture pour questionner le statut de celle-ci et des concepts en lien avec les systèmes, la nature, le design, la science et la fiction. Diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatique de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, il a présenté son travail, au Canada, au Mexique et au Japon. Notamment, au Studio Kura (Itoshima, 2015), PDA Projects (Ottawa, 2015), Circa art actuel (Montréal, 2014), Galerie Antoine Ertaskiran (Montréal, 2014), Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme, 2014-15), Université CMAEM, (Cuernavaca, 2014), Museo Erasto Taller Cortez (Puebla, 2013) et Caravansérail (Rimouski, 2013). Il a été récompensé d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec, catégorie relève. Il est représenté par la Galerie Nicolas Robert (Montréal).
Art Collection - Banque Laurentienne du Canada présente l'oeuvre de Charles Carson artiste Canadien
Master Charles CARSON in permanents exhibitions at the :
GALERIE D'ART RICHELIEU - (MONTRÉAL) 1 (514) 381 -2247
LISS GALLERY (TORONTO) 416-787-9872
INGLEWOOD FINE ART GALLERY - (CALGARY) 1-(403)-262-5011
Canadian Artist, Charles CARSON
CREATOR OF CARSONISM
DOCUMENTARY CARSON :
Banque Laurentienne du Canada
«La Banque Laurentienne et ses dirigeants sont fiers de compter une œuvre importante du peintre québécois Charles Carson parmi leur collection d'œuvres d'art. Tableau important, tant par sa taille que son impact visuel, la toile 'La croisée des chemins, Laurentides Qc.' est une pièce majeure de l'artiste qui a sa place aux côtés des Riopelle, Cosgrove, Little et Rousseau et autres peintres canadiens et québécois dans la collection de la Banque. Œuvre lumineuse et dynamique, ceux qui ont pu la contempler ont apprécié l'approche artistique unique de M. Carson.»
Monsieur Lauzon, Vice-président exécutif
et Chef de la direction financière
Executive vice president and CFO
_______________________________________________
PREMIÈRES EN AFFAIRES
L'actualité des affaires au féminin
janvier 04, 2013
Michel Lauzon, La croisée des chemins
Avec 165 ans d'existence, La Banque Laurentienne est l'une des plus anciennes entreprises au Québec. Septième institution domestique, elle est la plus petite des grandes banques. Mais elle fait aussi partie de celles qui ont très bien su résister à la crise grâce à une gestion exemplaire. Michel Lauzon, vice-président exécutif et chef de la direction financière nous parle de la situation actuelle des banques et de son amour pour les œuvres de l'artiste québécois, Charles Carson.
.... Un goût pour l'art
La croisée des chemins
Un soir, alors qu'il attend d'être assis à sa table au Bistro à Champlain de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, il regarde une exposition d'œuvres. Parmi elles figurent des toiles de Charles Carson, cet artiste né à Montréal, mais à la renommée internationale et inventeur d'un style unique auquel il a donné son nom, le « carsonisme ». Trois œuvres dans le style mosaïque l'interpellent tout particulièrement. « Finalement, on est sorti du bistro avec un bon repas et trois tableaux sous le bras », raconte-t-il en riant.
... Lors de la visite de l'atelier de l'artiste, une œuvre en trois panneaux sèche sur la table de billard ainsi qu'une autre toile de style mosaïque, dans une technique différente. Cette dernière sera un nouveau coup de cœur et un nouvel achat. Dans les semaines qui ont suivi l'acquisition de sa quatrième œuvre, c'est Charles Carson lui-même qui le contacte pour lui proposer l'œuvre en trois panneaux. « La croisée des chemins, Laurentides Qc » est un tableau important, par sa taille et son aspect visuel. Il évoque, selon l'artiste, le reflet des arbres à l'automne dans la rivière qui coule à proximité de son atelier.
Michel Lauzon décide de la faire rajouter à la collection de la Banque afin que le plus grand nombre de personnes puisse l'apprécier. Depuis, l'immense œuvre trône au milieu de la salle d'attente du 20e étage du siège social de la Banque. Une source de contemplation et d'inspiration supplémentaire pour ce banquier passionné.
Article complet :
Journal Les affaires
Numéro du 9 et du 16 juillet 2011
Investir dans l'art
Comment s'enrichir avec...l'Art
Par Sylvie Dugas
«Vous avez envie à la fois de vous faire plaisir et de garnir votre portefeuille? L'achat d'une oeuvre d'art représente un placement qui peut rapporter autant sinon plus qu'à la Bourse. Accessible ``a tous les portefeuilles, l'art peut s'apprécier avec l'âge comme le bon vin, sans prendre une seule ride.»
«L'impact de l'offre sur la demande
Contrairement à d'autres secteurs, l'offre en arts visuels a un impact indéniables sur la demande et conséquemment sur le prix. En faisant l'acquisition d'oeuvres d'artistes québécois et canadiens, des établissements comme la Banque d'oeuvres d'art du conseil des arts du Canada et le Musée des beaux-arts du Canada contribuent à l'expansion du marché de l'art contemporain canadien, d'après les experts. Tout comme les collectionneurs des secteurs public et privé d'ailleurs, notamment Loto-Québec, Hydro-Québec, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Power Corporation, SNC-Lavalin, Alcan, Le Cirque du Soleil, la Banque Nationale ou la Banque Royale du Canada.
Autre élément qui accroît la notoriété de nos artistes et la valeur de leurs oeuvres: le marché canadien étant relativement restreint, ceux-ci exposent à Paris, à New-York, Mumbai ou Shanghai, ce qui contribue également à faire monter les enchères. Car «le degré d'internationalisation des activités d'un artiste (ou d'une galerie) a une influence sur l'augmentation des prix», estiment Nathalie Moureau et Dominique Sagot-Duvauroux, auteurs du livre Le Marché de l'art contemporains.»
Sources voir articles complet journal Les Affaires.
02 /// Philippe Caron Lefebvre /// Présentation d'artiste
Conférence de l’artiste Philippe Caron Lefebvre qui discute de son exposition INSTINCT et de ses travaux antérieurs, samedi 23 avril à Sporobole.
INSTINCT
Ce projet est une référence directe à des concepts d’évolution observés dans la nature. C’est une exposition qui véhicule une logique de mimétique, inspirée par la croissance des plantes et du comportement animal usant de stratégies adaptatives d’imitation pour survivre à leurs environnements. À travers le temps et confrontés à une multitude de facteurs, ceux-ci ont dû s’adapter aux changements, allant jusqu’à modifier leurs corps et leurs compositions afin de se défendre.
Représenté principalement par la sculpture et le dessin sous la forme d’une installation, le travail démontre une juxtaposition originale de matériaux et de surfaces inhabituelles offrant une dualité entre le naturel et l’artificiel. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les oeuvres agissent comme des personnages, des coraux marins, des plantes, des amoncèlements de matière et ont un aspect ambigu, entre séduisant et menaçant. De plus, le projet se distingue par une trame narrative s’inspirant de la science-fiction. Ce courant littéraire nourrit l’imaginaire chez le spectateur qui observe les oeuvres et compose des possibilités alternatives du futur. Cette référence à la science-fiction permet aussi de revisiter des oeuvres en récupérant les concepts de société dystopique, de nouvelle technologie, de psychologie altérée et de vie extraterrestre. D’une certaine manière, grâce à la mise en scène, l’espace d’exposition se transforme en un système écologique futuriste organisé sous la forme d’une hiérarchie entre les œuvres présentées.
Philippe Caron Lefebvre utilise le médium de la sculpture pour questionner le statut de celle-ci et des concepts en lien avec les systèmes, la nature, le design, la science et la fiction. Diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatique de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, il a présenté son travail, au Canada, au Mexique et au Japon. Notamment, au Studio Kura (Itoshima, 2015), PDA Projects (Ottawa, 2015), Circa art actuel (Montréal, 2014), Galerie Antoine Ertaskiran (Montréal, 2014), Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme, 2014-15), Université CMAEM, (Cuernavaca, 2014), Museo Erasto Taller Cortez (Puebla, 2013) et Caravansérail (Rimouski, 2013). Il a été récompensé d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec, catégorie relève. Il est représenté par la Galerie Nicolas Robert (Montréal).
03 /// Philippe Caron Lefebvre /// Présentation d'artiste
Conférence de l’artiste Philippe Caron Lefebvre qui discute de son exposition INSTINCT et de ses travaux antérieurs, samedi 23 avril à Sporobole.
INSTINCT
Ce projet est une référence directe à des concepts d’évolution observés dans la nature. C’est une exposition qui véhicule une logique de mimétique, inspirée par la croissance des plantes et du comportement animal usant de stratégies adaptatives d’imitation pour survivre à leurs environnements. À travers le temps et confrontés à une multitude de facteurs, ceux-ci ont dû s’adapter aux changements, allant jusqu’à modifier leurs corps et leurs compositions afin de se défendre.
Représenté principalement par la sculpture et le dessin sous la forme d’une installation, le travail démontre une juxtaposition originale de matériaux et de surfaces inhabituelles offrant une dualité entre le naturel et l’artificiel. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les oeuvres agissent comme des personnages, des coraux marins, des plantes, des amoncèlements de matière et ont un aspect ambigu, entre séduisant et menaçant. De plus, le projet se distingue par une trame narrative s’inspirant de la science-fiction. Ce courant littéraire nourrit l’imaginaire chez le spectateur qui observe les oeuvres et compose des possibilités alternatives du futur. Cette référence à la science-fiction permet aussi de revisiter des oeuvres en récupérant les concepts de société dystopique, de nouvelle technologie, de psychologie altérée et de vie extraterrestre. D’une certaine manière, grâce à la mise en scène, l’espace d’exposition se transforme en un système écologique futuriste organisé sous la forme d’une hiérarchie entre les œuvres présentées.
Philippe Caron Lefebvre utilise le médium de la sculpture pour questionner le statut de celle-ci et des concepts en lien avec les systèmes, la nature, le design, la science et la fiction. Diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatique de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, il a présenté son travail, au Canada, au Mexique et au Japon. Notamment, au Studio Kura (Itoshima, 2015), PDA Projects (Ottawa, 2015), Circa art actuel (Montréal, 2014), Galerie Antoine Ertaskiran (Montréal, 2014), Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme, 2014-15), Université CMAEM, (Cuernavaca, 2014), Museo Erasto Taller Cortez (Puebla, 2013) et Caravansérail (Rimouski, 2013). Il a été récompensé d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec, catégorie relève. Il est représenté par la Galerie Nicolas Robert (Montréal).
01 /// Philippe Caron Lefebvre /// Présentation d'artiste
Conférence de l’artiste Philippe Caron Lefebvre qui discute de son exposition INSTINCT et de ses travaux antérieurs, samedi 23 avril à Sporobole.
INSTINCT
Ce projet est une référence directe à des concepts d’évolution observés dans la nature. C’est une exposition qui véhicule une logique de mimétique, inspirée par la croissance des plantes et du comportement animal usant de stratégies adaptatives d’imitation pour survivre à leurs environnements. À travers le temps et confrontés à une multitude de facteurs, ceux-ci ont dû s’adapter aux changements, allant jusqu’à modifier leurs corps et leurs compositions afin de se défendre.
Représenté principalement par la sculpture et le dessin sous la forme d’une installation, le travail démontre une juxtaposition originale de matériaux et de surfaces inhabituelles offrant une dualité entre le naturel et l’artificiel. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les oeuvres agissent comme des personnages, des coraux marins, des plantes, des amoncèlements de matière et ont un aspect ambigu, entre séduisant et menaçant. De plus, le projet se distingue par une trame narrative s’inspirant de la science-fiction. Ce courant littéraire nourrit l’imaginaire chez le spectateur qui observe les oeuvres et compose des possibilités alternatives du futur. Cette référence à la science-fiction permet aussi de revisiter des oeuvres en récupérant les concepts de société dystopique, de nouvelle technologie, de psychologie altérée et de vie extraterrestre. D’une certaine manière, grâce à la mise en scène, l’espace d’exposition se transforme en un système écologique futuriste organisé sous la forme d’une hiérarchie entre les œuvres présentées.
Philippe Caron Lefebvre utilise le médium de la sculpture pour questionner le statut de celle-ci et des concepts en lien avec les systèmes, la nature, le design, la science et la fiction. Diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatique de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, il a présenté son travail, au Canada, au Mexique et au Japon. Notamment, au Studio Kura (Itoshima, 2015), PDA Projects (Ottawa, 2015), Circa art actuel (Montréal, 2014), Galerie Antoine Ertaskiran (Montréal, 2014), Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme, 2014-15), Université CMAEM, (Cuernavaca, 2014), Museo Erasto Taller Cortez (Puebla, 2013) et Caravansérail (Rimouski, 2013). Il a été récompensé d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec, catégorie relève. Il est représenté par la Galerie Nicolas Robert (Montréal).
04 /// Philippe Caron Lefebvre /// Présentation d'artiste: Questions du public
Conférence de l’artiste Philippe Caron Lefebvre qui discute de son exposition INSTINCT et de ses travaux antérieurs, samedi 23 avril à Sporobole.
INSTINCT
Ce projet est une référence directe à des concepts d’évolution observés dans la nature. C’est une exposition qui véhicule une logique de mimétique, inspirée par la croissance des plantes et du comportement animal usant de stratégies adaptatives d’imitation pour survivre à leurs environnements. À travers le temps et confrontés à une multitude de facteurs, ceux-ci ont dû s’adapter aux changements, allant jusqu’à modifier leurs corps et leurs compositions afin de se défendre.
Représenté principalement par la sculpture et le dessin sous la forme d’une installation, le travail démontre une juxtaposition originale de matériaux et de surfaces inhabituelles offrant une dualité entre le naturel et l’artificiel. Se situant sur le seuil de l’abstraction et de la figuration, les oeuvres agissent comme des personnages, des coraux marins, des plantes, des amoncèlements de matière et ont un aspect ambigu, entre séduisant et menaçant. De plus, le projet se distingue par une trame narrative s’inspirant de la science-fiction. Ce courant littéraire nourrit l’imaginaire chez le spectateur qui observe les oeuvres et compose des possibilités alternatives du futur. Cette référence à la science-fiction permet aussi de revisiter des oeuvres en récupérant les concepts de société dystopique, de nouvelle technologie, de psychologie altérée et de vie extraterrestre. D’une certaine manière, grâce à la mise en scène, l’espace d’exposition se transforme en un système écologique futuriste organisé sous la forme d’une hiérarchie entre les œuvres présentées.
Philippe Caron Lefebvre utilise le médium de la sculpture pour questionner le statut de celle-ci et des concepts en lien avec les systèmes, la nature, le design, la science et la fiction. Diplômé du baccalauréat en arts visuels et médiatique de l’Université du Québec à Montréal et d’une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia, il a présenté son travail, au Canada, au Mexique et au Japon. Notamment, au Studio Kura (Itoshima, 2015), PDA Projects (Ottawa, 2015), Circa art actuel (Montréal, 2014), Galerie Antoine Ertaskiran (Montréal, 2014), Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme, 2014-15), Université CMAEM, (Cuernavaca, 2014), Museo Erasto Taller Cortez (Puebla, 2013) et Caravansérail (Rimouski, 2013). Il a été récompensé d’une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec, catégorie relève. Il est représenté par la Galerie Nicolas Robert (Montréal).