Journées du Patrimoine - Quartier des Termes - Mandelieu la Napoule
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Depuis 5 ans, la ville participe aux Journées Européennes
du Patrimoine. Cette année, les 14 et 15 septembre, le service Archives-Documentation a choisi de vous conter l'histoire du quartier des Termes, de ses entreprises, de ses commerçants
et artisans ainsi que de tous les habitants qui lui ont donné son âme et son identité...
Un savoir-faire et une tradition
Au carrefour de voies importantes et d'anciennes frontières territoriales, le quartier des Termes était, sans nul doute, le hameau le plus industrieux et le plus animé de la ville avant même d'en devenir le centre administratif.
Ainsi les Termes ont-ils, dès le moyen-âge, abrité un relais de la Poste aux chevaux dans l'édifice nommé Châteauvieux. Son imposante porte cochère est encore visible aujourd'hui. Une fresque murale récente rappelle l'époque révolue où s'y croisaient les fiacres, diligences, malle-poste et autres attelages ; celle aussi où le quartier vibrait d'une animation particulière engendrée par le piaffement des chevaux, les claquements de fouet des cochers, les cris du postillon, les coups de marteau du maréchal ferrant...
Toute cette agitation devait disparaître avec l'arrivée du chemin de fer en 1864.
Entre temps, la fabrique de bouchons des Nicolas s'était installée aux Termes. Elle allait employer plus de 150 ouvriers et donner une nouvelle vie au quartier...
En 1905, Laurent GANDOLPHE rachetait l'entreprise et la développait, tout en assurant la destinée municipale de notre cité pendant plus de 30 ans...
Après vous avoir exposé le passé antique du quartier de Minelle et conter la saga du mimosa sur les collines capitoulanes, c'est l'histoire laborieuse mais combien chaleureuse des termolans qui vous sera décrite cette année, dans une nouvelle brochure riche en illustrations et en témoignages divers cueillis dans la mémoire de nos anciens.
Ces Journées Européennes du Patrimoine 2013 seront parrainées par Madame Geneviève TESSIER, petite-fille du maire Laurent GANDOLPHE et dernière gestionnaire de la fabrique mandolocienne de bouchons, avec ses frères Léon et Gaston Bertin, puis son fils Jacques Tessier.