La Villa Arson, un paradis niçois pour les artistes en herbe
A la Villa Arson, une chose est sûre... la vie est douce pour les étudiants. Depuis 1972 et sous l'impulsion d'André Malraux, elle abrite l'Ecole nationale supérieure d’Art. Située sur la colline Saint-Barthélemy, elle domine toute la ville de Nice et étire son architecture labyrinthique à flanc de colline ….A Nice, difficile de passer à côté des galets. Et c'est donc bien naturel de les retrouver ici. Bâtiment originel du 18è siècle, la villa couleur ocre rouge s’impose au cœur de la construction moderne des années 60. Un mélange des genres qui fait de ce lieu une école unique en son genre. Et pour certains étudiants, travailler dans de telles conditions était une nouveauté…
Infos pratiques :
Guillaume Crouzet vous a fait découvrir la Villa Arson
L’école des Beaux-arts céramique de Vallauris
Le château-musée Grimaldi de Cagnes-sur-Mer
Le musée national Picasso de Vallauris
La Villa Arson
Présentation de la Villa Arson par son directeur Monsieur Alain Derey. Crée en 1970, sous l'égide du ministère de la Culture, la Villa Arson est dès l'origine conçue comme un établissement artistique d'un type nouveau, ouvert aux échanges internationaux, réunissant une école supérieure d'art, un centre national d'art contemporain et une résidence d'artistes.
La Villa Arson se présente comme un ensemble architectural érigé au milieu d'un jardin méditerranéen, regroupant l'ancienne demeure de la fin du XVIIIe siècle de la famille Arson, aujourd'hui enchâssée dans des constructions modernes de style brutaliste, en béton et galets du Var, réalisées dans les années 1970 par l'architecte Michel Marot. L'édifice bénéficie du label Patrimoine du XXème siècle.
Inauguration Villa Arson 2
Émission France3 sur l'inauguration du centre international d'art contemporain de la Villa Arson en 1984
Patricia Brignone | Fluctuations d'une certaine histoire de la performance [...]
Intervention dans le cadre du colloque La performance : vie de l'archive et actualité, AICA-France/Villa Arson. 25, 26 et 27 octobre 2012
Session 2/8 : Définition et statut de la performance, 25 octobre, ponctuée de plusieurs interventions « minutes papillon » de Michel Giroud, peintre oral et tailleur en tout genre.
Allocution 2/3
Patricia Brignone | Fluctuations d'une certaine histoire de la performance : l'archive fabriquera-t-elle de nouveaux anti-monuments ?
À époque fluctuante, ère de l'instable, répond nécessairement une approche de l'histoire remettant perpétuellement en question ses repères. Ainsi le document d'archives participe du mouvement constant d'interrogation des sources et de leur valeur dans le temps. Cela suppose de la part de l'historien une précaution d'approche et un sérieux dans l'analyse critique, mais aussi une faculté à échapper à des données établies supposément indiscutables. L'historicité dont Michel Foucault a pu dire non sans raison qu'elle transforme les documents en « monuments », ne semble plus aujourd'hui opératoire en ces termes. Les monuments en tous genres peuvent connaître d'autres destins que d'être déboulonnés ou à l'inverse voués à devenir objets de culte. Ils supposent d'être constamment réexaminés en tant que tels, comparés, voire réévalués. C'est à partir de ce point précis que nous souhaiterions interroger les documents d'archives liés à l'histoire de la « performance » - terme qu'il conviendra de situer et préciser.
À la différence de l'histoire générale des arts, de la littérature ou des grands courants de pensée qui voient réapparaître ou disparaître (parfois momentanément : c'est le fameux « purgatoire ») des noms au gré d'approches renouvelées des œuvres, il est clair que dans celle spécifique de la performance, les « redécouvertes », « réhabilitations » et « oublis » revêtent un aspect particulier du fait des modes de diffusion et de connaissance d'œuvres dont ne restent que des traces (enregistrements sonores, photos, vidéos) ou leur récit. Un travail d'établissement des sources le plus large possible peut offrir, on le verra, quelques surprises au sein d'une histoire réactivée de la performance. Qu'il s'agisse de Pinoncelli, dont il est dit à juste titre dans un article récent du Monde[1] que l'on ne s'attache à retenir de ce « farfelu » que « l'acharnement à détruire l'urinoir de Marcel Duchamp », ou d'autres protagonistes ayant fait résonner le nom du festival Sigma (excédant de beaucoup la couleur locale bordelaise entre 1964 à 1990), il s'agit chaque fois d'appréhender les documents sans a priori hiérarchique.
Ce sont à ces irréductibles « anti-monuments » que l'on consacrera cette communication et au rôle de l'archive (en tant qu'information) dans ce travail de (re)connaissance.
1 « L'art c'est mon cul » : à la Villa Arson, cinquante ans de gifles à la bienséance, Emmanuelle Lequeux, Le Monde, 4 août 2012.
Patricia Brignone
Historienne et critique d'art (membre de l'AICA depuis 1998).
Enseigne à l'Ecole supérieure d'art et de design Grenoble-Valence et mène un travail de recherche autour des « nouvelles pratiques du corps scénique » à l'école doctorale de Rennes 2, sous la direction de Jean-Marc Poinsot.
Collabore depuis le milieu des années 80 à divers supports de presse spécialisée : Artefactum, Omnibus, Parachute, Art press, Mouvement, Critique d'Art, Particules, et à France-Culture de 1995 à 2000 (émissions : Les arts et les gens de Pierre Descargues, puis Trans-formes de Christophe Domino).
Co-auteure, en 1997-1998, avec Pascale Cassagnau du film La Parade des objets (consacré à la Galerie éric Fabre et ses artistes, autour du Musée de l'Objet de Blois) -- bourse du Centre national du cinéma (CNC).
Actuellement en charge d'un projet de commissariat autour du festival Sigma au CAPC, musée d'art contemporain de Bordeaux.
Conférences, colloques, événements
- Organisation du colloque-rencontres, « 1ers Entretiens de la photographie » au Cirque d'Hiver en 1998. Participants : ORLAN, Joan Fontcuberta, Eric Rondepierre, Patrick Tosani, Alexandre Castant, Vivianne Esders, Jean-Marc Huitorel...
- Séminaire Nouvelles pratiques du corps scénique, les allers-retours du corps à l'école nationale supérieure des Beaux-arts de Paris (janv-avr. 2002).
- Commissaire de l'exposition-événement Histoires de gestes (avec la participation de Jean-Yves Jouannais, Saverio Lucariello, Natacha Nisic, François Nouguiès, Claudia Triozzi et François Yordamian) présentée à l'école supérieure d'art de Mulhouse en 2003.
- Dancing Killing : événement performatif (durée 17h) en collaboration avec François Nouguiès et l'école supérieure d'art de Grenoble (avec la participation de Marco
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Au dela de l absence Kerman Sebastien Ly Villa Arson
Chorégraphie Sébastien Ly
Assistante Cécile Robin Prévallée
Danse Thomas Demay, Léa Lansade, Sébastien Ly, Lisa Robert, Cécile Robin Prévallée
Régie son Manuel Mazeau
Costumes Philippe Combeau
Partenaires
Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Provence Alpes-Côte d’Azur
Région Provence Alpes-Côte d’Azur
Conseil Départemental du Var
Ville de Toulon
La Halle Saint-Pierre, Paris
Museum d’Histoire Naturelle, La Rochelle
La Collection Lambert, Avignon
Centre National d'Art Contemporain la Villa Arson, Nice
Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux
Hôtel des Arts Toulon
Maison de la Photographie, Toulon
Musée d’Art, Toulon
Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin
Théâtre de L’étoile du Nord, Scène conventionnée danse, Paris
CDC Les Hivernales, Avignon
Les Eclats Chorégraphiques, La Rochelle
Système Castafiore, Grasse
Les Journées Danse Dense, Pantin
Studio Le Regard du Cygne, Pantin
Mécénat Caisse des Dépôts et Consignations
Centre National d'Art Contemporain la Villa Arson, Nice
Journées Européennes du Patrimoine
18 septembre 2016 de 15h à 18h
Liam Kelly | Conflict, Trauma and the Performative act
Intervention dans le cadre du colloque La performance : vie de l'archive et actualité, AICA-France/Villa Arson. 25, 26 et 27 octobre 2012
Session 5/8 : (Suite) Performance, genre et politique, différence des contextes, 26 octobre
Allocution 3/3
The body evolved as a significant theme in the 1980's and 90's in Ireland with the backdrop of political violence in the North of Ireland and the discourse on women's ownership of their bodies in the Republic of Ireland. The concentrated experience of seeing mutilated bodies and the attendant body-related descriptions reported almost daily on TV during the political troubles in N. Ireland may have contributed generally to so much local art practice in N. Ireland focusing on the body.
This proposed paper will analyse the appropriateness of the concept «performance» in the work of two artists who have engaged with conflict, trauma and the body related to Northern Ireland but also to the wider international condition of what might be described as the universally violated body as the new and lingering anatomy.
Shane Cullen's monumental Fragments Sur Les Institutions Republicaines (1997) is based on letters written by IRA political prisoners which were smuggled out of The Maze Prison near Belfast. As such the work relates text to the body politic; contemporary Irish and traditional French Republican idealism, and in his use of language/re-presentation of language to its location in myth and in the «polis» -- that which pervades both physical and political space. Cullen has always been interested in the ramifications of language - its emotional, psychographic charges.
The performance work of Alastair MacLennon (a member of Black Market International) is central to any consideration of the evolution and development of performance art in Ireland and the UK. When MacLennon first came to Belfast there was virtually no performance work in local activity. Both through his art practice and importantly his teaching he has had a profound effect on attitudes to performance art by younger artists. MacLennon creates installations that often become arenas for the single active walking figure (himself) to «actuate». Walking for extended periods of time among the displayed relics of a global hurt or split system his interactive performances engage with the detritus of some kind of after- scourge - the apparatus of a deep seated disablement. His ritualistic «walking out», however. often assures transformations and conversations.
Dr. Liam Kelly
Professor of Irish Visual Culture at the School of Art and Design, University of Ulster, Belfast ; member of the Research Institute for Art and Design Committee and a former member of the university Senate. He holds a BA (Hons.) degree in the History of European Art from the Courtauld Institute of Art, University of London, and a Ph.D from Trinity College, Dublin.
He is a writer and broadcaster on contemporary art and architecture having authored/edited a range of books, articles and conference papers. His publications include, inter alia, The City as Art : Interrogating the Polis, 1994 ; Thinking Long, Contemporary Art in the North of Ireland, 1996 ; Miquel Navarro 1973-96 (co-ed.) 1996 ; Liam Gillick - Big Conference Centre ( co-ed ), 1997; Art and the Disembodied Eye, 2007.
He was Director of two public art galleries (Orpheus Gallery, Belfast, 1986-92 and Orchard Gallery, Derry, 1996-99) where he curated a range of solo and thematic national and international exhibitions. At the Orchard Gallery he developed an international exhibition outreach programme with exhibitions in New York, Paris and Ljubliana. He took part in L'imaginaire Irlandais, a major festival of Irish culture in France, as curator of Language Mapping and Power, exhibited in Paris in 1996.
Recent curated exhibitions (selected):
Prepossession (co-curator), at the Ivan Dougherty Gallery, Sydney, Australia on the theme of trauma with artists from Australia (Tracey Moffat), South Africa (William Kentridge) and Ireland (Willie Doherty) and Art and the Disembodied Eye, dealing with artists who have engaged with military surveillance and the architecture of security and defence.
Conference Organisation (selected)
Organiser/co-organiser of six international conferences. In September 1997 he successfully organised in Derry and Belfast the AICA annual congress Art and Centres of Conflict -- Outer and Inner Realities' Most recently he was co-organiser of The Art Historians Conference (UK) CONTESTATIONS, Belfast, 2007.
Board/Committee memberships (selected)
Vice-President AICA 2009-2012
Member of Visual Arts Committee, Arts Council N. Ireland,1981-86.
Member of Executive Committee, Association of Art Historians (UK) 1990-93.
Board member, Ormeau Baths Gallery, Belfast, 2006-2012.
Member Audience Council, BBC NI, 2007-2010
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Au dela de l absence Kerman Sebastien Ly Villa Arson
Chorégraphie Sébastien Ly
Assistante Cécile Robin Prévallée
Danse Thomas Demay, Léa Lansade, Sébastien Ly, Lisa Robert, Cécile Robin Prévallée
Régie son Manuel Mazeau
Costumes Philippe Combeau
Partenaires
Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Provence Alpes-Côte d’Azur
Région Provence Alpes-Côte d’Azur
Conseil Départemental du Var
Ville de Toulon
La Halle Saint-Pierre, Paris
Museum d’Histoire Naturelle, La Rochelle
La Collection Lambert, Avignon
Centre National d'Art Contemporain la Villa Arson, Nice
Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux
Hôtel des Arts Toulon
Maison de la Photographie, Toulon
Musée d’Art, Toulon
Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin
Théâtre de L’étoile du Nord, Scène conventionnée danse, Paris
CDC Les Hivernales, Avignon
Les Eclats Chorégraphiques, La Rochelle
Système Castafiore, Grasse
Les Journées Danse Dense, Pantin
Studio Le Regard du Cygne, Pantin
Mécénat Caisse des Dépôts et Consignations
Centre National d'Art Contemporain la Villa Arson, Nice
Journées Européennes du Patrimoine
18 septembre 2016 de 15h à 18h
Nice (France) : Itinéraire de visite touristique et culturelle par vue aérienne de la ville en 3D
aircitytour.com, l'itinéraire de vos visites touristiques et culturelles en vidéo en 3D (visite virtuelle). D'autres visites sont disponibles sur aircitytour.com
Visite virtuelle de la ville de Nice (France), par vue aérienne en 3D, à partir du logiciel Google Earth.
Détail de la visite par lieux :
- Plage de Passable
- Chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer
- Parc du Mont Boron
- Fort du Mont Alban
- Musée de paléontologie humaine de Terra-Amata
- Galerie Lympia (Ancien Bagne)
- Port Lympia
- Monument aux morts de Rauba-Capeù
- Colline du Château
- Cimetière du Château
- Cathédrale Sainte-Réparate de Nice
- Cours Saleya
- Marché aux Fleurs
- Chapelle de la Miséricorde de Nice
- Musée de la Photographie Charles Nègre
- Jardin Albert 1er
- Place Masséna
- Promenade du Paillon
- Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice
- Muséum d'histoire naturelle de Nice
- Musée archéologique de Nice-Cimiez
- Musée Matisse de Nice
- Monastère de Cimiez
- Observatoire de Nice
- Villa Arson
- Musée Marc-Chagall
- Basilique Notre-Dame de Nice
- Cathédrale Saint-Nicolas de Nice
- Promenade des Anglais
- Musée des beaux-arts de Nice
- Musée Masséna
- Musée international d'art naïf Anatole Jakovsky
- Parc Phœnix
- Musée des arts asiatiques de Nice
- Musée national du Sport & Aliianz Arena
- Musée Renoir de Cagnes-sur-Mer
- Château Grimaldi
- Musée national Fernand-Léger
David Zerbib | La performance, entre rétrospection artistique et dissolution culturelle
Intervention dans le cadre du colloque La performance : vie de l'archive et actualité, AICA-France/Villa Arson. 25, 26 et 27 octobre 2012
Session 4/8 : Performance, genre et politique, différence des contextes, 26 octobre
Allocution 1/4
La ligne historique propre de la performance en art nous conduit jusqu'à ce que l'on pourrait appeler l'époque de son assomption historiographique (autrement dit le temps où cette forme se saisit de sa propre histoire, en particulier pour la remettre en jeu à partir de son archive). Or, cette ligne spécifiquement artistique croise une autre dynamique, qui fait de la notion de performance un principe général de fonctionnement culturel, politique et social, nommant un processus ordinaire où se construisent les identités, les positions de pouvoir et les transmissions de savoir. Quels sont les enjeux de ce double mouvement pour la pratique et la théorie de la performance ?
David Zerbib
Philosophe de l'art, HEAD Genève, ESAAA et Université de Paris I. Il enseigne à la HEAD, Haute Ecole d'Art et de Design de Genève ainsi qu'à l'ESAAA, Ecole supérieure d'art d'Annecy et à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne où il est chargé de cours en Esthétique et membre du Centre de Philosophie de l'Art. Ses recherches portent sur la performance et l'esthétique contemporaine. Elles ont donné lieu à de nombreuses communications et publications en France et à l'étranger. Il collabore notamment à Artpress et a récemment co-dirigé la publication de In Octavo. Des formats de l'art, col. Fabula, Editions Presses du réel -- ESAAA, 2012.
Publications récentes (sélection)
- In Octavo. Des formats de l'art, Les Presses du Réel - Esaaa, Dijon / Annecy, à paraître à l'hiver 2012 (co-direction).
- Performance Studies in Motion, Londres, Methuen publishing (co-direction d'ouvrage, avec Ati Citron et Sharon Lehavi), à paraître en 2013.
- The myth of the active subject. An interview with Claire Bishop, in The Work of Art as Dispositif : Setting the Stage for Audience Participation, Samuel Bianchini and Eric Verhagen dir., MIT Press, to be published.
- La performance, sous le soleil exactement (A propos de l'exposition A la vie délibérée de la Villa Arson, Mouvement, n° 64, juillet/août 2012.
- Marina Abramovic. The Artist is Present, Art Press2, n°23, nov-déc-janv 2012.
- Une théorie saumon de la performance, Critique, tome LXVI, n°759-760, août-septembre 2010.
- Le Spectacle et son double. Présence, performance et opérations dans la praxis esthétique situationniste, in Dérives pour Guy Debord, sous la dir. de Jacob Rogozinski et Michel Vanni, Paris, Van Dieren éditeur, coll. Par ailleurs / Riponne, 2010.
- Paik, Heidegger and the Chelsea Girl or, the Electronic ecstasy unveiled, Nam June Paik, catalogue d'exposition, TATE Liverpool et Museum kunst palast Düsseldorf, 2010.
- La performance est-elle performative ?, Artpress2, n°18, août-octobre 2010.
- Les noms du per. L'art expérimental et l'épreuve des limites, In actu. De l'expérimental dans l'art, sous la dir. d'Elie During, Christophe Kihm, Laurent Jeanpierre et Dork Zabunyan, Dijon, Presses du réel, coll. Fabula, 2010.
- De la performance au performantiel, Art Press2, n°7, nov 2007- janv 2008.
- Crash théorie. Evénement et performance du 11 septembre, in Fresh Théorie III, Mark Alizart et Christophe Kihm dir., Ed. Léo Scheer, Paris, 2007
- Le masculin et la performance de l'universel, Cahiers du genre, n° 43, 2007.
- Efficacité et flux sans gain, pour une théorie critique de la performance in La création artistique face aux nouvelles technologies, Marc Jimenez dir., Klincksieck, Paris, 2006.
- L'art est déclaré ! L'art-performance, entre utopie et jeu de langage, in Représentation et modernité, Dominique Chateau et Claire Leman dir., Publications de la Sorbonne, Paris, 2003.
CHEIM | READ - Ghada Amer
Ghada Amer
Rainbow Girls
Cheim & Read
547 West 25th St
New York, NY 10001
April 3rd - May 10th, 2014
Opening: April 3rd 6:00 PM - 8:00 PM
Cheim & Read is pleased to announce an exhibition of recent painting
and sculpture by Egyptian-born, New York artist Ghada Amer. The show
will be accompanied by a full-color catalogue, with an essay by the French
art historian Anne Creissels.
Ghada Amer is well known for brightly-colored, embroidered paintings
in which depictions of women, often appropriated from soft-porn
magazines, are carefully stitched and sewn on the canvas. Extra thread is
left to hang from the images' contours like drips and splashes of paint,
abstracting and obscuring the figures. By using the traditionally feminine,
domestic activity of embroidery to re-contextualize her subject, Amer
confronts cultural objectification of the female form, repositioning it for a
feminist dialectic. In new works for this exhibition, all completed between
2012 and 2014, Amer also introduces text -- both English and Arabic -- to
her compositions, thus merging language with form and literally weaving
the two together. Where previously images were repeated and patterned
across the canvas, now words and phrases, borrowed from feminist texts
and manifestos, reverberate in chant-like rhythm, providing underlying
cadence to the oversized, come-hither renderings of women's faces.
Distorted by knots, webs, and skeins of embroidery thread, Amer's text is a
feminist base on which she situates her imagery. For example, Simone
de Beauvoir's statement, One is not born but rather becomes a woman
vibrates behind the candy-colored threads of The Rainbow Girl, 2014; No
woman can call herself free who does not control her own body produces
the black vertical skeins which blur the open-mouthed Norah, 2014; the
pastel-colored I see my body as an instrument rather than an ornament
becomes almost indecipherable as it merges with the washy outline of the
prone, bare breasted figure in Mandy, 2013. In other compositions, words
alone are the focus: Nobody gives you power you just take it marches in
stencil-letters across a rainbow-roll ground in Sunset with Words -- RFGA,
2013. With these new works, Amer references not only the male-
dominated history of painting (her drips of thread analogous to Abstract
Expressionism's gestural residues), but also engages what Creissels defines
as the phallocentric nature of language-- and thus aligns herself with
other feminist artists (Barbara Kruger, Jenny Holzer) who reclaim language
for feminine expression.
Also presented at Cheim & Read are a series of metal sculptures, in which
word and image are calligraphically intertwined to create open, filigreed
structures. As Creissels points out in her essay, the sculptures are
reminiscent of Mashrabiya -- the latticed wooden screens found in
traditional Arabic architecture, which allow one to see out without being
seen. At once decorative and structural, transparent yet unyielding, Amer's
sculptural works confirm the dichotomies that pervade her artistic
practice. The cultural contrast between the Middle East of her youth and
the America where she now lives and works has fostered Amer's awareness
of how one sees others and one's self. It has also been a long-standing
influence on her work, inciting her close examination of stereotypes and
ambiguities. Her ongoing themes, found in the pairings of east/west,
art/craft, image/text, masculine/feminine, and high/low, sustain a unique
and provocative oeuvre.
Ghada Amer was born in Cairo in 1963. She attended art school at the
Villa Arson in Nice, France, where she graduated with an MFA in painting
in 1989, and now lives in New York. Her work was the subject of a Brooklyn
Museum survey show in 2008, titled Love Has No End. Amer's work is
represented in many American and international collections, including
Mathaf: Arab Museum of Modern Art, Doha, Qatar; Art Institute of
Chicago, Chicago, Illinois; Centre Georges Pompidou, Paris, France; and the
Tel Aviv Museum, Israel.
Music by:
Chill Carrier - A New Day
_ j FR_Di__conference 28 3 011.mp4
BÉNÉDICTE RAMADE
—
(historienne d'art)
conférence lundi 28 mars 2011, 18h
Art, écologie
—
Bénédicte Ramade est historienne de l'Art, elle s'est d'abord spécialisée sur Gordon Matta Clark et son héritage avant de concentrer ses recherches doctorales sur Les formes de l'efficience. Le mouvement écologique dans l'art américain depuis les années 1960. Depuis 1999, elle collabore à la revue L'oeil , elle a écrit également pour Parachute au Canada et 02 en France. Pendant trois années, elle a coproduit, dirigé et animé l'émission hebdomadaire Ultracontemporain dédiée à l'actualité des arts contemporains en France. Elle enseigne l'Histoire de l'Art du 20e siècle depuis dix ans à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Journaliste et critique d'art pour plusieurs revues francophones, elle a dirigé le numéro 45 de 02 magazine au printemps 2008 autour des questions d'efficience dans l'art écologique et a contribué au numéro spécial de Cosmopolitiques consacré à l'écologie et l'art (n°15, 2007).
Commissaire indépendante, elle a signé l'exposition Pas de copyright sur les rêves, IFP, Prague en 2005, Pas de copyright sur les rêves #2 à la Galerie Anne Barrault, Paris en 2006 et Valère Costes la même année au CCC de Tours.
Depuis, elle a développé un premier projet sur les enjeux de l'acclimatation et du darwinisme au Centre National d'Art Contemporain de la Villa Arson à Nice (Acclimatation, octobre 2008- mai 2009) et vient de terminer le livre tiré de cette expérience (Acclimatation, Green pandemonium, Monografik éditions, mars 2010). Une nouvelle exposition pour l'Espace Electra, Fondation EDF à Paris intitulée REHAB, L'art de re-faire s'intéresse aux pratiques de recyclage comme du réemploi et une possible émancipation de la morale écologique. (octobre 2010-février 2011). Un catalogue éponyme est publié aux éditions Gallimard.
z webu:
můj neodborný překlad_
Bénédicte Ramade je historička umění, jako první se zaměřila na Gordona Matta Clarka a jeho odkaz předtím se ve své doktorském výzkumu zabývala efektivitou forem.
Ekologický vliv v americkém umění od roku 1960. Od roku 1999 přispívá do časopisu „OKO, také psala do „Výsadek v Kanadě a francouzský „02.
Tři roky se podílela na produkci, vedla a přispívala do týdeníku „Ultrasoučasník věnujícímu se novinkám na scéně francouzského současněho umění.
Již deset let vyučuje na universitě Dějiny umění 20.st. a na Pařížské universitě 1 Panthéon-Sorbonne.
Žurnalistka a kritička umění pro několik fr. Časopisů, vedla č. 45 časopisu 02 - jaro 2008, věnované otázkám vlivu umění na ekologii a přispěla zvláštním vydáním pro časopis Kosmopolitika, věnováno ekologii a umění (č.15, 2007).
Jako nezávislý kurátor je podepsána pod výstavou „Bez autorského práva na sny, IFP, Praha, rok 2005, „Bez autorského práva na sny 2 v Galerie Anne Barrault, Paříž, 2006 a ve stejném roce kurátorkou výstavy Valère Costes „CCC de Tours.
Od té doby vyvinula první projekt na problémy aklimatizace a Darwinismu pro Centrum národního Současného umění ve Vile Arson v Nice (Acclimatation, říjen 2008- květen 2009) a v současnosti o těchto zkušenostech dokončila knihu (Acclimatation, Zelené peklo, vydáno jako monografie, březen 2010).
Nová výstava pro l'Espace Electra, Fondation EDF à Paris intitulée REHAB, Umění, která vytváří nový pohled na postupy recyklace, recyklace jako znovu použití a možnost znovu prosazení ekologické výchovy (říjen 2010-únor 2011). Katalog k výstavě byl vydán v edici Gallimard.
École des beaux arts de Bourges / Juin 2012 / Aymeric Hainaux
Hubert Besacier | Performance : éléments pour une définition problématique
Intervention dans le cadre du colloque La performance : vie de l'archive et actualité, AICA-France/Villa Arson. 25, 26 et 27 octobre 2012
Session 2/8 : Définition et statut de la performance, 25 octobre, ponctuée de plusieurs interventions « minutes papillon » de Michel Giroud, peintre oral et tailleur en tout genre.
Allocution 1/3
Je propose d'aborder la question de la nature et du statut de la performance à partir de l'expérience que j'ai acquise sur le terrain, dans les années 70.
À partir de 1973, lorsque j'ai découvert dans la revue Artitudes le travail de Gina Pane, puis en organisant le symposium de performances de Lyon que nous avons fondé avec ORLAN (1979-1983).
Cet engagement s'étant amorcé sous la triple influence de la recherche théâtrale, des références picturales dont se réclamaient la plupart des actionnistes d'alors, et du mouvement Fluxus.
(La première manifestation de Lyon fut une exposition qui faisait suite à celle du musée de Bologne juste après la mort de Georges Maciunas).
Cela m'a amené rapidement à m'interroger sur les équivoques véhiculées par le terme de performance lui-même, sur les différences fondamentales entre acteur et actant, sur le rôle du corps, sur la gestion des traces et sur la spectacularité et a contrario, sur les qualités du ténu, du précaire, de la fragilité de l'instant.
Enfin, au cours des décennies d'enseignement à la Villa Arson, à L'Ensa de Bourges, à la Curtin university de Perth, à l'Ensa de Dijon et en accompagnant la recherche de plusieurs étudiants en histoire de l'art des universités de Grenoble et de Rennes, j'ai pu suivre avec attention le reflux du phénomène historique et la façon dont les jeunes générations d'artistes usent désormais de ce qui est devenu un outil à part entière parmi les multiples modalités de l'art contemporain.
Hubert Besacier
Critique d'art, organisateur d'expositions.
Membre de l'AICA.
De 1978 à 1983, co-directeur du Symposium International d'Art Performance (135 artistes internationaux).
De 1983 à 1996, il dirige l'association A PRIORI (Expositions, publications, réalisations de projets d'artistes).
Jusqu'en 2011, professeur des Ecoles nationales supérieures d'art : Ecole d'art de Marseille Luminy, Ecole pilote internationale d'art et de recherche (Villa Arson) à Nice, Ecole nationale des Beaux- arts de Bourges, Divisional Research Fellow Curtin University - Perth (Western Australia) et Ecole nationale supérieure d'art de Dijon.
Publications (sélection) :
Outre les catalogues afférents au symposium de Lyon et des textes monographiques concernant tel ou tel artiste passant par la performance, il a publié un certain nombre de réflexions sur ces questions, entre autres :
- Œuvres plastiques des artistes de la performance (Elac 1980).
- Acte des colloques des symposiums (1981 et 1982).
- Vidéo et performance, Flaviana, Locarno 1982. (Réédité et commenté tout récemment par Janic Begoc dans La performance entre archives et pratiques contemporaines. Presses Universitaires de Rennes. 2010).
- Rites et traces dans la performance (revue Artics N° 8, Barcelone 1987).
- Réflexions sur le phénomène de la performance (Estudis escenics Barcelone 1988, repris en castillan par le Centro andaluz de teatro, Séville en 1993).
Ou encore, touchant à la différence de nature entre performance et jeu théâtral, Un temps, texte analysant l'intrusion sur un théâtre de Prato, d'une action de Liliana Moro et Giovanna Lué. (In Liliana Moro, La fidanzata di Zorro. Skira. Milan 2004).
Liliana Coutinho | L'objet : ni un fétiche, ni une preuve, mais un don pour la performance
Intervention dans le cadre du colloque La performance : vie de l'archive et actualité, AICA-France/Villa Arson. 25, 26 et 27 octobre 2012
Session 3/8 : Exposition de la performance et statut de l'objet, 25 octobre, ponctuée de plusieurs interventions « minutes papillon » de Michel Giroud, peintre oral et tailleur en tout genre.
Allocution 3/3
Ma conférence porte sur l'usage des objets - documents, traces matérielles, etc. - issus des actions performatives et de leur maniement dans le cadre d'une exposition.
Nous documentons pour conserver, connaître et transmettre une expérience. Cependant, il n'y a pas de transmission capable de nous renvoyer d'une façon absolue à l'expérience qui demeure comme référence originaire de la documentation. Pour éviter des archives mortes, des fétiches ou des substituts de l'œuvre, les commissaires sont mis devant des défis particuliers quand ils s'occupent de l'usage des objets et de la documentation issus d'actions performatives. Comment peut-on prendre ces objets comme l'ancrage d'une relation possible, et travailler de façon à déclencher une nouvelle expérience respectueuse, non seulement de l'événement qui a été à son origine, mais aussi des circonstances actuelles dans lesquelles la rencontre entre le spectateur et l'œuvre a lieu, en activant les rapports humains et l'expérience que ces objets conservent en puissance ?
J'invite à cette discussion des œuvres d'artistes (Carolee Schneemann, Gina Pane, Tino Sehgal et Túlia Saldanha) dont la prise en charge de la documentation et de la conservation issues de leurs performances, fait émerger une écriture et un langage qui contribuent à la construction d'une communauté d'expérience. Un langage qui demande qu'on le prenne, comme Artaud, au sens large, mais qui invite également à un engagement érotique, au sens de Susan Sontag ou, en rappelant Judith Butler, à une prise de conscience de sa fonction performative, pour saisir l'enracinement profond entre la vie incarnée et les rapports sociaux et écologiques dans lequel tout langage se déroule et l'œuvre d'art devient réalité.
Liliana Coutinho
Docteur en Esthétique par l'Institut Acte/Université Paris I Panthéon Sorbonne (Thèse intitulée : Pour un discours sensible -- sur la capacité cognitive du corps dans l'expérience de l'art, appuyé sur des recherches sur le Judson Dance Theatre et dirigée par Jacinto Lageira), Liliana Couthino est commissaire indépendante et chercheuse attachée au CFCUL/Art et Science
( liliana_coutinho/lcoutinho.htm) et au And_Lab (
Ses recherches portent sur la participation de l'expérience esthétique à l'activité cognitive, actuellement supportées par une réflexion autour de la philosophie des relations (dans le sillage du constructivisme de Maturana & Varela, de l'épistémologie de Michel Bitbol et de l'historien d'art Aby Warburg). Parmi ses recherches publiées : Uma filosofia performativa : A dança como metafora filosofica no texto de Alphonso Lingis, The first person singular, António Welington de Oliveira Jr. (org.). A performance ensaiada : ensaios sobre performance contemporânea (Fortaleza: Expressão Gráfica, LICCA, 2012) et On the utility of a universal's fiction, Jos de Mul & Renée van de Vall (eds.), Gimme Shelter : Global Discourses In Aesthetics. IAA Yearbook 2011 (Amsterdam: Amsterdam University Press, 2012, sous presse).
Elle a présenté plusieurs conférences au Portugal, en France, Slovénie, Turquie, Hollande et au Brésil et a dirigé, en 2009, un numéro du magazine Marte consacré à la performance et édité au Portugal et au Brésil, avec la participation de Guillermo Gomez Pena (Mexique), Francis Alÿs (Belgique et Mexique), Richard Shusterman (EUA), Louise Provencher (Canada), Leonor Antunes (Portugal) et Manuela Ribeiro Sanches (Portugal), entre autres. Co-commissaire d'une exposition anthologique de Túlia Saldanha (1933-1988) qui aura lieu en 2014 au Centre d'Art Moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian, à Lisbonne. Saldanha est une artiste portugaise ayant développé son œuvre performative et de peinture dans les années 1970 et 1980 ; particulièrement influencée par le mouvement Fluxus (en particulier, Ben, Maciunas, Vostel et Filliou). Pour exposer l'œuvre de Saldanha, une étude de cas est menée autour de la reconstruction d'installations et de la documentation d'événements performatifs et de création collective. Entre septembre 2012 et juillet 2013, elle est responsable, avec Rui Pina Coelho, du programme de formation avancée pour Critiques d'Arts Performatifs Mais Crítica ( Membre de la I.A.E. -- International Association of Aesthetics et de la nouvelle direction AICA-Portugal.
Lo niçard non mi fa pau (Not affraid of Niçard) Partie 2
Performance de Thierry Lagalla Lo niçard non mi fa pau (Not affraid of Niçard) in No comprendo dans le cadre de l'exposition Double bind / Arrêtez d'essayer de me comprendre Centre National d'Art Contemporain , Villa Arson Nice.
VJ Moya soirée FACE C'FACTORY MAMAC Parvis du Musée d'Art Contemporain de Nice et second life
Projections et Live Painting de Patrick Moya pour la soirée FACE w/ Onur Ozer, DJ Masda, Mood Morning
C'FACTORY MAMAC Parvis du Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice - images du Moya land de Second life - le serious game interactif de l'artiste français patrick Moya
Performer, visual and digital artist, Patrick Moya make an art mediterranean, funny, baroque, generous and delightful. In Nice (big city near the sea), where he lives, he is the last part of the artistic trend, « Ecole de Nice ».
Born in 1955 in Troyes, France, with spanish parents, Patrick Moya was educated at the «Villa Arson» (school of fine arts) in Nice, before posturing as a nude model for schools during ten years, with the hope to «becoming a Creature instead of the Creator».
At that time, he read McLuhan, and ask questions about changes in art history, because of new medias : « with new medias of ubiquity, like television live, creator has no time for telling art history. He must, if he want survive, became a Creature. »
After this long time where Moya was like Narcissus, looking himself in the yes of other people, he begin working with the letters of his name, MOYA, saying that «the art is signature» during his «neoLettrist» period, before inventing an alter ego (in 1996), his little «moya», a caricatural self-portrait, inspired by Pinocchio, in order to «be part of his art work».
In 1998, he become artist of « Galerie Ferrero », well knowned in France for defending « Ecole de Nice » (Cesar, Arman Ben …), an artistic movement in which Moya is now integrated.
His work grow up, a personal universe appears, soon a bestiary almost human, funny and full of poetry, who stand, looking at the spectator.
In 1999, « Dolly » is born, a little sheep intended to be the mascot of « Dolly party » (famous techno parties), and becomes pretty soon part of the « Moya Land ».
In june 2007, Moya finishes a mural in a little catholic chapel, after 4 years of hard work : the « Moya Chapel » in Clans (village in the mountain near Nice), is now open to visitors and part of the circuit of artists chapels.
Since 2000, Moya becomes a master in « live painting » : he breaks his record in an art fair in Italy, with a huge mural, 27 meters long in 2 days !
Moya also become a digital artist since his early work on computer in the mid-80s : now he is the owner of a virtual Moya Land in the 3D web of Second Life, sort of « serious game » which is an submersive global art work.
Is Moya « one of the great pioneers of the digital universe as said by the critic Mario Gerosa, specialist in virtual worlds in Italy ?
Gerosa has organized in Florence (Italy, 2009), the first major exhibition about « Art in Second Life », under the title Rinascimento Virtuale ». It was in the museum of Anthropology of the City of the Renaissance, where an entire room was devoted to the « Moya civilization ».
In summer 2011, the «Moya Universe» is arrived to maturity, as demonstrated by the impressive mural-installation of 90 meters long, a fresco who told the story of «Moya civilization», on the walls of the art center La Malmaison, in Cannes. This exhibition, built also in SL, allowed to visitors to meet the artist from a distance, to ask questions and to visit with him his virtual « Moya Land ».
Today, because of his work in all directions, Moya is both classical and baroque, abstract and figurative, real and virtual, narcissus and generous, in love with popular shows like carnival or circus, as well as the subject of a very serious «catalog raisonné» (40 years of creation, 4200 artworks, 2011).
And the adventure keeps going in real life and in metavers as well - with galleries in Korea (Busan), USA (Cape Cod…), Italy (Parma, Caserta), Luxembourg … Or in France (Nice, Marseille, Metz, Fontainebleau …). With « live paintings » in art fairs (Italy, Germany…), happenings and installation in Cerveira (Portugal), Utrecht (Netherland), Malte or Modica (Sicily) …
In may 2015, a new biography is published, « le cas Moya » (« Moya case »), who proved the coherence of his work : Moya write his name (1979/1989) - Moya tags anonymous images with his name (1990 /1996) - Little « Moya » appears alone in his work (1996 /1999) - Moya create his 2D universe (1999 /2007) - Moya Master of his 3D universe (2007/2015).
The dream of Moya is coming true : to be Tintin rather Hergé, The Joconde rather Leonardo da Vinci … To be a Creature living in his art work, living a « second life » of a Creature playing to be an Artist.
Moya's art virtualize itself (as you can read in his book Art in the Cloud », 2012), while virtual Moya Land become real, with new mixed art works made of avatars, 3D images, painting, photography of paintings … Or via virtual avatars printed in 3D !
Lo niçard non mi fa pau (Not affraid of Niçard) Partie 1
Performance de Thierry Lagalla Lo niçard non mi fa pau (Not affraid of Niçard) in No comprendo dans le cadre de l'exposition Double bind / Arrêtez d'essayer de me comprendre Centre National d'Art Contemporain , Villa Arson Nice.
coucou mammy - Chalon Tout Court
Geunjeong KIM
Villa- arson, école nationale supérieure d'art et centre national d'art contemporain.
geunjeong.kim@villa-arson.school
Le Palais de Tokyo et son état du ciel
L'état du ciel -Part 3
Jusqu'au 7 septembre 2014
Palais de Tokyo
13 avenue du Président Wilson
Paris 16
Interview de Clémence Seilles, artiste, et de Rebecca Lamarche-Vadel, commissaire.
La colonne.fr
palaisdetokyo.com
C'est mon rêve
mellionnec 1