ARCHI URBAIN (13/17) : Isabelle Pauthier, ARAU
En collaboration avec le programme FEMICITY, initié par Les Délires Productions, les 39 émissions de la 13ème saison d’Archi Urbain dressent le portrait de femmes travaillant dans le domaine de l’immobilier au sens large en Belgique et principalement à Bruxelles qu’elles soient architectes, urbanistes, paysagères, ingénieurs, avocates, chercheuses, attachées de presse,…
Dans cette émission, nous donnons la parole à Isabelle Pauthier, Directrice, ARAU.
L'ARAU est l'acronyme de Atelier de Recherche et d'Action Urbaines. C'est une sorte de comité d'habitants qui travaille comme un groupe de pressions généralistes en urbanisme. Rien ne prédisposait la française Isabelle Pauthier à prendre la direction de l'ARAU après y être entrée comme guide touristique il y a 20 ans. Rien sauf peut-être son goût pour l'action.
Affiche publicitaire sur la Bourse ?
L'ARAU, l'atelier de recherche et d'action urbaine critique l'installation d'un énorme panneau sur les piliers de la Bourse, bâtiment classé au centre de Bruxelles
Alain Hije - Cités anonymes
Né en 1958 à Bruxelles, Alain HIJE pratique la photographie en dilettante autodidacte.
Il reçoit son premier reflex Nikon à la fin de ses études secondaires, manifestant une envie de tout photographier, à la moindre occasion.
Une fréquentation de l’ Atelier photo de la rue Voot , au début des années 80 l’initie à la pratique de la chambre noire tout en suscitant une frustration due aux contraintes matérielles du procédé et à la difficulté d’adopter le langage N et B.
En 1985, il est engagé à la Galerie Contretype, lieu de production et d’exposition pionnier. Là, il est confronté à la notion de photographie d’auteur, élargissant son champ de vision.
C'est lors d'un premier voyage en Inde, en 1989, accompagné d’un petit Minox qu’il renoue de plus belle avec la pratique photographique, laquelle tient lieu de journal de voyage. La pratique rigoureuse de la diapositive nécessite une rigueur qui l’accompagne toujours.
Après un séjour d’une dizaine d’année à l’ARAU (Atelier de Recherches et d’Actions Urbaines), qui l’initie aux enjeux de l’Urbanité, il rejoint à nouveau la Galerie Contretype, en 2003.
L’avènement et la maturité du procédé numérique permettent, enfin, l’accès à un contrôle plus démocratique de l’ensemble de la chaîne de production photographique.
L’exposition « Cités anonymes » est l’aboutissement de cette longue et inégale idylle avec la photographie. Lors d’une exploration de ses archives numériques, il remarque qu'en dehors du lot d'images percutantes, mais très touristiques, existent des images plus apaisées, d’une esthétique tranquille, moins identifiables géographiquement. Celles-ci témoignent du rapport de l’humain à la ville. Une « Street Photography » en creux, non événementielle, éloignée de l’instant décisif spectaculaire cher à la photo de reportage.